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Le cinéma «afro» s'affiche sur les plates-formes numériques
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RFI - Par Sinatou Saka
L’émergence de l’internet favorise une exposition mondiale des films « afro » - qu’ils soient africains, afro-américains ou afro-caribéens. AfricaFilms.TV, Iroko TV et, dernière en date, Afrostream, des plates-formes numériques créées par de jeunes Africains permettent désormais au grand public de découvrir ce cinéma longtemps resté dans l’ombre. Avec, cependant, l’épineux problème de l’acquisition des droits sur les œuvres.
Date de publication: 30-03-2015 08:30:38
Avec près de 5 000 films et plus d’un million d’abonnés payants en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, Iroko TV, fondé par le Nigérian Jason Njoku, est le plus grand distributeur de cinéma africain sur le web. Son catalogue est essentiellement composé de films nigérians et ghanéens comme Angelina de Browny Igboegwu et My Sugar de Chinyere Wilfred. Cette plate-forme reçoit plus d’un million de visiteurs uniques par mois et a levé 21 millions de dollars.
Sur le même marché, AfricaFilms.TV propose depuis plusieurs années à l'achat et à la location, en téléchargement, films, séries, documentaires africains tels que les films sénégalais Amina, de Mbaye Maniang Diagne et Almodou, d’Amadou Thior. Cette plate-forme est administrée par la société sénégalaise Soon SA dont les bureaux sont situés au cœur du quartier populaire de la Patte d’Oie, à Dakar. Elle est détenue par trois actionnaires principaux : la société IDmage, Studio Sankara, la société du rappeur sénégalais Didier Awadi, et Sarama Films, celle du cinéaste malien Salif Traoré. Dernière en date, « MyTF1 », la plate-forme de vidéo à la demande (VOD) du groupe TF1, qui a présenté le 6 mars « AfrostreamVOD », sa nouvelle fenêtre dédiée aux films « afro ». Grâce à un forfait mensuel, les internautes peuvent visionner des vidéos en haute définition (HD), sous-titrées en plusieurs langues. TF1 s’est associée à la start-up française Afrostream, créée en juin 2014. Son fondateur, Tonjé Bakang, révélateur de talents comme Claudia Tagbo, souhaite toucher le grand public avec le contenu de sa plate-forme digitale. « Nous devons partager la culture afro avec le monde à travers le cinéma », rêve-t-il tout haut. Afrostream vise la diaspora africaine Afrostream vise la diaspora africaine, soit, 39,16 millions de personnes en Amérique du Nord, 112,65 millions en Amérique latine, 13,56 millions aux Caraïbes et 3,51 millions en Europe. La start-up française est financée sur fonds propres, mais Tonjé assure être en négociation pour lever de nouveaux fonds. Il aurait déjà reçu dans le cadre du concours « Start-up Africa Paris » une proposition de Kyma Ventures, un fonds d'investissement lancé par Xavier Niel. « Avec TF1, il s’agit d’un partenariat commercial », précise-t-il, affirmant avoir été approché par plusieurs groupes média. « TF1 et Afrostream veulent promouvoir d'une part les réalisations cinématographiques de grands studios américains comme A la recherche du bonheur, 12 Years A Slave ou Dreamgirls, dont TF1 détient déjà les droits de diffusion, et d'autre part les films béninois, sénégalais ou nigérians dont Afrostream a acquis les droits lors de festivals du cinéma en Afrique du Sud et à New York.» Son catalogue, composé d’une centaine de films pour le moment, proposera des exclusivités comme Top Five, la dernière production de Chris Rock qui joue un comédien désireux de devenir acteur. La sélection sera complétée au cours des mois à venir par plusieurs films africains comme : L’Absence, de Mama Keïta (Sénégal), White Shadow, de Noaz Deshe avec Hamisi Bazili (Tanzanie), Flower Girl de Damilola Adegbite, Mon nom est Totsi, de Gavin Hood (Afrique du Sud) et La Pirogue, de Moussa Traoré (Sénégal). « Notre objectif, explique pour sa part Pierre Olivier, directeur marketing de TF1 Vidéo, c’est d’enrichir la plate-forme car le marché de la VOD en France est désormais mature. […] L’association avec Afrostream permet de mettre en lumière toute la richesse d’un cinéma qui réunit de nombreux adeptes en France », affirme-t-il. Plusieurs difficultés justifient sa faible visibilité Mais le cinéma africain rencontre encore plusieurs difficultés qui justifient sa faible visibilité. La multiplicité des producteurs et des détenteurs de droits représentent un problème majeur pour l’émergence du cinéma africain dans le monde. Selon Tonjé Bakang, « l’étape la plus difficile avant la diffusion des films africains, surtout indépendants, c’est la prise de contact avec les ayants droit des films ». Il existe enfin des enjeux technologiques, ajoute-t-il : « Concevoir une plate-forme numérique qui puisse s’adapter à la faible connexion internet en Afrique et diffuser des films en HD n’est pas chose simple ». Les producteurs et réalisateurs de films du continent africain restent prudents, même s’ils se réjouissent de l’existence de ces plates-formes numériques qui leur donne une meilleure visibilité. A l’instar de Siam Marley, réalisatrice ivoirienne pour qui « l’offre cinématographique du continent reste faible et les plates-formes numériques peu nombreuses pour permettre aux réalisateurs d’avoir plus de revenus ». Pour Serge Noukoue, directeur exécutif de la « Nollywood Week » à Paris, dont la prochaine édition aura lieu en juin, « ces plates-formes numériques sont une bonne chose mais elles ne sont pas LA seule solution à la distribution des cinémas " afro ". Elles s’adressent en effet à une niche, à une minorité ». De plus, ajoute-t-il, « les producteurs de films ont du mal à saisir le modèle économique de ces plates-formes et ne savent pas comment négocier les droits ». Pour répondre à cette question cruciale, Africafilms assure sur son site internet que « tous les films font l’objet d’un contrat écrit avec leurs propriétaires légaux, qui sont en général les producteurs et réalisateurs africains eux-mêmes. » Et d’ajouter : « Les fichiers sont cryptés pour empêcher toute copie illégale qui détournerait les revenus vitaux des créateurs africains. » Une précision utile quand on sait que le piratage est devenu la bête noire des acteurs de ce créneau devenu porteur, mais qui continuent à être rarement associés aux bénéfices. Bénéfices qui servent entre autres, rappelons-le, à fabriquer de nouveaux films !
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RFI - Par Sinatou Saka
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