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Quand des géants de la Silicon Valley sous-traitent en Afrique
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Joan Tilouine est un journaliste français qui a réalisé des reportages et des enquêtes en Afrique, en Asie, en Colombie et aux Etats-Unis. Ses travaux ont été publiés dans Les Inrockuptibles, GQ, Valeurs Actuelles, Afrique-Asie, Afrique Magazine… A l'université de Berkeley (Californie), il a mené des recherches sur l'innovation dans le journalisme ainsi que sur la diplomatie numérique et la gouvernance 2.0. Il explore les nouvelles technologies, l'impact sur les sociétés, et les enjeux de pouvoir sur les territoires digitaux. Avec les acteurs de la Silicon Valley, il parle innovation, web et Africa Tech. Contact : joan.tilouine [at] gmail.com
«Le travail est le médicament contre la pauvreté». De ce proverbe kenyan, Leila Janah en a fait son credo. Son autre haiku étant un mot hindi, «Jugaad», ce qui signifie «faire plus avec moins».
Date de publication: 23-12-2011 07:08:37
A 28 ans, cette américaine d’origine indienne dirige la start-up à but non lucratif, Samasource qu’elle a créée il y a trois ans. Dans les locaux design et spacieux de San-Francisco, les équipes de Samasource oeuvrent à connecter grâce à internet la Silicon Valley avec ses 1 600 «employés» qui vivent dans des endroits parmi les plus pauvres de la planète. Essentiellement des femmes, des jeunes et des réfugiés de guerre. Comme dans le camp de réfugiés de Daadab, le plus grand au monde, niché au nord du Kenya à la frontière avec la Somalie. Dans ce gigantesque camp de fortune, une centaine de personnes ont été formées par Samasource aux rudiments de l’informatique et à la saisie de données. Une découverte totale pour ces réfugiés qui n’avaient jamais vraiment pu utiliser un ordinateur. Désormais, ils effectuent des tâches informatiques de base pour le compte de Google, LinkedIn, Facebook et d’une myriade d’entreprises innovantes californiennes. Et ils sont sous contrat, rémunérés 5 dollars minimum par jour. Un salaire quotidien qui peut sembler dérisoire mais qui représente une augmentation de 65% par rapport au salaire de base. Mais dans un Kenya où le taux de chômage officiel est de 40% de la population, c’est le plein-chômage ou presque qui frappe les camps de réfugiés.
Pour Leila Janah, cette sous-traitance de «micro-tâches» est vertueuse. C’est du gagnant-gagnant pour les travailleurs et pour les entreprises. «Les quatre milliards de personnes qui vivent avec moins de trois dollars par jour ont aussi du talent et des capacités professionnelles. Et ils peuvent contribuer à la production dans cette économie globale», affirme cette entrepreneure innovante. A Nairobi, Leila Janah s’appuie sur des acteurs locaux qui tentaient, avec difficultés et sans véritables moyens, de décrocher des contrats de traitements de «micro-tâches» avec des entreprises occidentales. Désormais, en partenariat avec Samasource, ils ont créé 60 emplois parmi les communautés les plus fragiles et comptent doubler leur effectif en 2012. Formée entre Stanford et Harvard, Leila Janah a découvert l’Afrique à l’âge de 17 ans lors d’un séjour au Ghana comme aide humanitaire dans une école pour aveugles. Face à la situation économique, elle réalise assez vite que les gens sont pauvres notamment car ils sont déconnectés de l’économie globale et coupés des marchés internationaux. «Au fond, dans les zones pauvres que j’ai pu visiter, tous les jeunes souhaitaient une même chose : un travail». Et en occident, elle découvre que beaucoup d’entrepreneurs sont frileux à l’idée de sous-traiter leurs tâches informatiques dans des zones pauvres… Du coup, elle développe une technologie qui permet de fractionner intelligemment ces travaux de base en «micro-tâches» très simples à réaliser. Et elle met au point avec ses équipes une plateforme sur le web qui permet de gérer ces travaux en liaison directe avec les 1 600 employés qui se trouvent en Haïti, au Pakistan, en Afrique du Sud ou au Kenya. Ou comment former, valoriser et réinsérer des talents ignorés et parfois même méprisés. Exemple: à Nairobi, l’un des employés est sourd. Mais il a été le plus productif de tous pour saisir les données et a fini par être repéré puis recruté par la banque Barclays. Au Kenya, le concept de Samasource a pu se développer grâce à l’arrivée de la fibre optique en Afrique de l’Est en 2009. Et l’internet rapide a bouleversé la donne permettant une collaboration efficace avec les équipes sur place capables de télécharger très rapidement les travaux à réaliser et les bases de données à saisir. Tout se passe sur le web. Une nouvelle forme de sous-traitance basée sur du gagnant-gagnant.
MENTIONS, COPYRIGHTS
Joan Tilouine est un journaliste français qui a réalisé des reportages et des enquêtes en Afrique, en Asie, en Colombie et aux Etats-Unis. Ses travaux ont été publiés dans Les Inrockuptibles, GQ, Valeurs Actuelles, Afrique-Asie, Afrique Magazine… A l'université de Berkeley (Californie), il a mené des recherches sur l'innovation dans le journalisme ainsi que sur la diplomatie numérique et la gouvernance 2.0. Il explore les nouvelles technologies, l'impact sur les sociétés, et les enjeux de pouvoir sur les territoires digitaux. Avec les acteurs de la Silicon Valley, il parle innovation, web et Africa Tech. Contact : joan.tilouine [at] gmail.com
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