Que pouvez vous dire au lendemain du mouvement d’humeur qu’il ya eu hier ?
Aujourd’hui (hier ; Ndlr) vous voyez que tout est calme ici. On ne dirait pas qu’il y a eu un problème hier, si on peut appeler cela problème. Car pour moi, il ne s’agissait simplement que de simples malentendus orchestrés par certains artistes très souvent manipulés. Ils sont venus manifester leur mécontentement. Heureusement tout a été résolu. Je suis le Pca de la Socam. Notre vision est toujours la même, celle de travailler ensemble. Au regard de l’état financier de la Socam, quel sera donc votre feuille de route ? Le plus important ici c’est que les gens doivent comprendre que la Socam n’est pas une société pauvre. Le droit d’auteur au Cameroun génère beaucoup d’argent. Il faut tout simplement que les camerounais paient les droits d’auteurs, que les sociétés coopèrent et que l’argent rentre dans les caisses. La Socam n’est pas en faillite. Que pouvez-nous dire à propos de cette double nationalité dont on vous accuse ? Je pense déjà que c’est un faux débat et je ne veux pas m’étaler dessus. Parce que le problème du droit d’auteurs au Cameroun est un problème de malversations et de mauvaise gestion, on doit rester là-dessus et ne pas fausser le débat. On ne va pas rentrer dans les détails pour savoir qui à quelle identité parmi les artistes, parmi les administrateurs, ou encore parmi ceux qui ont gérer avant. C’est un problème que l’on a jamais soulevé, ce n’est pas aujourd’hui qu’on va le faire. Là on doit se mettre au travail rapidement. Nous sommes des ayants-droits sans chercher à savoir qui est né, qui a quelle identité. Je ne suis pas le premier et encore moins le dernier Pca de la Socam, et on ne sait pas qui à quel passeport parmi les gens qui parlent et se plaignent. Je dis tout simplement que les artistes doivent se mettre ensemble et ne pas se laisser distraire pour que nous puissions relever les défis qui nous incombent aujourd’hui. Je profite d’ailleurs de l’occasion pour dire que les problèmes il y’en a partout dans les entreprises et ce n’est pas au devant de la scène, à savoir dans les radios, les télévisions, etc., qu’on les règlent. Il faudrait que les camerounais et surtout les médias aident les artistes à se lever et améliorer leur carrière. Nous sommes là pour réorganiser le métier de la musique qui est dysfonctionnel au Cameroun. Il n’y a pas que le droit d’auteurs qui fait qu’on parle d’un artiste. Il y a les spectacles qui ne fonctionnent pas, il y a la piraterie, les problèmes des producteurs. Quels sont les chantiers immédiats ? Immédiatement nous alors faire un audit financier, recruter un directeur général et faire un redéploiement du travail des employés. Nous allons également nous intéresser au nettoyage du fichier des artistes inscrits à la Socam. Je tiens à dire que le capital dans une société de gestion collective, ce sont les oeuvres, ce sont les artistes. On doit vraiment prendre du temps pour savoir qui est artiste et qui ne l’est pas, combien d’oeuvres musicales nous disposons, etc. Il y a beaucoup de choses à faire et nous souhaitons qu’on nous laisse faire notre travail.
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© Le Jour : Jeanne Ngo Nlend
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