Yannick Noah a toujours été un artiste engagé. Contre le racisme ou en faveur de l’écologie, l’artiste français a souvent donné son point de vue comme en témoignent « Métis(se) » ou encore « Aux arbres citoyens ». Dernièrement, c’est sa chanson « Ma colère » qui a fait réagir un pan de la classe politique. « Ma colère n’est pas un front, elle n’est pas nationale » s’est-il insurgé après les bons scores du Front National lors des dernières élections présidentielles et municipales. Un texte qui lui a valu d’être pris à partie par le mouvement. Mais celui qui s’est toujours revendiqué de gauche a surtout marqué les esprits en s’opposant aux idées de Nicolas Sarkozy en 2007 ou en affichant son soutien à François Hollande en 2012. Interrogé sur l’état de la France et le bilan du Président de la République l’an dernier, l’interprète de « On court » avait réaffirmé son engagement.
« Je doute sincèrement que la situation du pays soit la faute de Hollande. Personne ne pourrait faire mieux à sa place. Il a été élu largement, et le lendemain de son élection les gens râlaient déjà » a-t-il expliqué sur RTL à l’époque. Mais il semblerait que, un an plus tard, Yannick Noah ne soit plus du tout du même avis aujourd’hui, alors que François Hollande est encore et toujours au plus bas dans les sondages. Sur les ondes de France Bleu Midi, le chanteur qui a publié en juin dernier l’album « Combats ordinaires », écoulé à 70.000 exemplaires, a dit tout ce qu’il avait sur le coeur : « Je suis déçu. Pas par quelque chose en particulier, il y a tellement de choses… Il y a eu de ma part un espoir, un soutien. Aujourd’hui il y a une déception, vraiment une grosse déception ». Le Président de la République perd donc ici l’un de ses plus grands soutiens. Yannick Noah ne s’est pas arrêté en si bon chemin, se déclarant même « abattu » par le bilan de mi-mandat de François Hollande.
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Par chartsinfrance.net
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