A 57 ans, «Condi» a remonté la piste de ses ancêtres jusqu’à leur région d’origine dans la plaine Tikar au centre du Cameroun, rapporte le quotidien Jeune Afrique.
L’ancienne chef de la diplomatie américaine, originaire de Birmingham dans l’Etat d’Alabama, pensait jusque-là que ses ancêtres étaient des Ashantis du Ghana. Mise au point en 2003 par le biologiste africain-américain Rick Kittles, la méthode fait fureur. Elle consiste en un simple prélèvement buccal, permettant l’établissement des données génétiques de l’individu. Celles-ci sont ensuite comparées avec un fichier contenant les caractéristiques génétiques des ossements de plusieurs centaines d’esclaves africains morts aux Etats-Unis et issus d’ethnies diverses. La technique d'enquête génétique a révélé qu’une part conséquente des esclaves africains amenés aux Etats-Unis —supérieure à ce que les chercheurs avançaient— a été arrachée au territoire de l’actuel Cameroun. Retrouver la trace de ses —lointains— ancêtres venus d’Afrique dans les cales des trafiquants d’esclaves est une nouvelle mode chez les Africains-Américains. Certaines entreprises ont même développé des séjours touristiques spécialement organisés pour se rendre sur le berceau de ses ancêtres. A quand les aventures de «Condi» au Cameroun?
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© Source : Cameroonvoice
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