On ne compte plus les actions humanitaires et sociales que la Première Dame camerounaise mène depuis une quinzaine d’années. Qu’elle agisse comme épouse du Chef de l’Etat, ou comme Présidente Fondatrice de la Fondation Chantal Biya (FCB), du Cercle des Amis du Cameroun (CERAC), ou de Synergies Africaines contre le SIDA et les Souffrances, Madame Chantal BIYA s’est fait un devoir de tendre une main secourable, et d’accorder une attention bienveillante aux personnes démunies, victimes de catastrophes et aux catégories sociales défavorisées et populations marginalisées.
Il est aisé de constater que pour ce faire, Chantal BIYA n’a pas besoin de forcer sa nature. Elle y va de sa générosité, de sa spontanéité naturelle et presque instinctive. Nous n’aurons pas la prétention de dresser ici un catalogue desdites actions. Il est d’ailleurs permis de douter qu’un tel exercice eût pu prospérer dans le cadre de la présente publication. Mais il est difficile de résister à la tentation d’illustrer notre propos par quelques morceaux choisis. On remarquera tout de suite que, si pour Madame Chantal BIYA, la mise en place des structures telles que la Fondation qui porte son nom ou le CERAC visaient à inscrire dans la durée son action en faveur des personnes défavorisées, le déploiement de leurs activités n’a pas amoindri la portée de ses interventions en qualité de Première Dame du Cameroun. L’aide aux couches sociales défavorisées et la lutte contre la maladie et la souffrance seront pour nous les fibres les plus appropriées du fil d’Ariane susceptible de retracer les grandes lignes de l’oeuvre accomplie jusqu’ici par Madame Chantal BIYA. La Fondation qui porte le nom de la Première Dame camerounaise résume son projet humanitaire. L’éducation y tient une place de choix, comme en témoignent la construction des écoles primaires à cycle complet et de nombreux dons de fournitures scolaires aux enfants nécessiteux. Dans le domaine de la santé, les deux établissements majeurs de la Fondation mettent à la portée des personnes démunies des consultations et soins d’excellente qualité. En stratégie avancée, de nombreuses campagnes de santé, souvent gratuites, sont organisées au profit des populations des zones rurales, notamment à Meyomessala et dans les districts de santé voisins, et au profit des populations marginales Baka (pygmées). La dernière en date, qui portait sur des consultations et des soins ophtalmologiques a été assurée en partenariat avec l’association « Ophtalmo Sans Frontières ». Près de 700 patients ont été reçus à cette occasion par un ophtalmologue. La FCB n’est pas en reste pour ce qui est des activités d’assistance socio-humanitaires au bénéfice des personnes vulnérables. Il n’est pas rare que, arrivé à l’improviste au siège de la Fondation, un handicapé moteur, une jeune mère « surprise » par la naissance de triplés ou de quadruplés, ou encore un non voyant, en reparte quelque temps après, soulagé par le don d’une canne blanche, d’un fauteuil roulant ou d’une valise garnie, en tout cas, mieux armé pour affronter les défis immédiats qui l’interpellent. A côté de ces gestes d’assistance ponctuelle aux personnes vulnérables, la FCB a, sur instruction de sa Présidente Fondatrice, développé une réponse structurée en direction des structures d’encadrement des enfants en détresse, des personnes handicapées et des personnes du 3ème âge. C’est ainsi qu’en 2010, pour la 5ème année consécutive, plusieurs dizaines d’oeuvres sociales implantées à travers le pays ont reçu des appuis spécifiques constitués d’appareillages, d’effets vestimentaires, de fournitures scolaires, d’ustensiles de première nécessité, d’équipements et consommables médicaux, de denrées alimentaires, etc. Ecrit par Alain Siegfried MOUKOURI, Attaché, Cabinet Civil
La dynamique humanitaire au service de la sous-région
MENTIONS, COPYRIGHTS
Document « Les voies de l’émergence », 180 pages d’analyses percutantes sur la conduite éclairée de l’Etat camerounais en 2010 par le Président de la République, S.E. Paul BIYA - www.prc.cm
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