Entretien avec Erickachille Omar Nkoo, animateur de réseaux sociaux et membre de l’équipe du Forum International Ekang

La réalisation du Forum International Ekang (FIE) se fait grâce à l’aide d’une équipe multidisciplinaire que le Mouvement Nkul Beti a déjà présente à travers des interviews. Nous sommes allés à la rencontre d’Erickachille Omar Nkoo, animateur de réseaux sociaux. Il est responsable de la promotion du FIE sur les réseaux sociaux en sensibilisant la communauté Ekang à participer d’une manière ou d’une autre à la réalisation du forum. Il collecte les données pour confectionner un carnet d’adresses qui nous permettra de prendre contact avec les concernés le moment venu. Erickachille est directement impliqué à la recherche des artistes, ambassadeurs et partenaires du FIE. Il est aussi impliqué à l’action de donation ou à la collecte des dons via internet.

Date de publication : 14-07-2012  /09:03:52

Bonjour Erickachille. Notre relation étant devenue familiale, je me permets ici de te tutoyer. Pour les amis du Mouvement Nkul Beti qui est Erickachille ?

Je suis originaire de nkolya dans l’arrondissement de Nkolmetet - région du centre. Je suis professeur des sciences de l’éducation et de la culture. J’enseigne aussi la langue arabe et je suis chercheur à la Ligue Arabe pour la promotion de la science, l’éducation et la culture. Je suis pour le moment à l’Institut de la langue Arabe de Khartoum au Soudan. Je suis aussi traducteur Anglais, Arabe, Français et Consultant en science éducative et culturelle. Je suis un passionné de l’écriture, avec pour intérêt particulier, la poésie, les essais et le roman.

En 2010 tu vivais encore au Cameroun. Actuellement, Erickachille se trouve au Soudan. Quels sont les changements qui se sont effectués de ton coté depuis 2010 et pourquoi le Soudan ?

Disons que je n’ai pas choisit le soudan au hasard. Le soudan en fait est reconnu pour l’enseignement de la langue arabe pour non-natifs. Il faut aussi noter que la péninsule arabe puise en général ses ressources humaines au soudan. Ces ressources humaines étant généralement bien formées. Et vous allez d’ailleurs vous rendre compte que, contrairement à l’Arabie saoudite qui ne vous donne pas la chance d’étudier autres filières que la CHARIAT et la langue arabe, le soudan vous offre la possibilité de faire des études dans les domaines scientifique et politique.

Mes félicitations pour ton master en langue en arabe que tu viens d’obtenir. Qu’est-ce qui fait l’essentiel de ses études ?

Agrandir la photo en cliquant ici Vivement merci pour le soutien que vous n’avez cessé de m’apporter. Comme je vous l’ai dit précédemment, je suis professeur certifié de la langue arabe, notre curriculum portait de manière générale sur des matières telles que : la psychologie, la pédagogie la sociologie, la sociolinguistique, la psycholinguistique, la philologie, la littérature arabe, l’histoire des civilisations, la science politique, la traduction, la grammaire arabe…. En tout cas, un curriculum riche et alléchant.

Quelles sont les possibilités que t’offre un master en langue arabe ? Je parle ici de ta carrière…

Comme vous le savez, la langue arabe est la troisième langue des nations unies après l’anglais et le français. Ce qui fait qu’avec un master en langue arabe, et connaissant déjà le français et l’anglais qui sont les langues officielles du Cameroun, je pourrais être traducteur dans des organismes internationaux et ambassades. D’ailleurs j’ai souvent traduit pour des hauts diplomates Africains (Présidents, Ministres, ambassadeurs et autres). Et puis n’oublions pas que la langue arabe est enseignée dans les universités du Cameroun à l’instar des universités de Maroua, N’Gaoundéré et l’IRIC pour ne citer que celles là.

Quel est le chemin à suivre pour obtenir un master en langue arabe ?

La durée d’un master dépend du système éducatif. Nous avons le système anglo-saxon et le système francophone. Pour un pays comme le soudan qui a un système anglo-saxon, il faut à la base faire deux années préparatoires dans un institut de langue arabe. Ensuite quatre années de Bachelor dans une faculté de langue arabe. Enfin deux années de master. Au total huit(8) ans sur les bancs. Une durée relativement longue. Il s’agit ici d’un cursus propre aux non-natifs

Etant professeur de langue arabe de formation, ce métier est-il différent de celui d’un enseignant d’une autre filière telle que la littérature africaine par exemple ?

Agrandir la photo en cliquant ici Non. Il n’y a pas de différence remarquable si ce n’est au niveau de la substence de la matière. Vous savez que l’éducation est un ensemble de valeurs que l’enseignant transmet à l’apprenant afin de lui permettre de mieux comprendre son environnement tout en trouvant à long terme les solutions aux problèmes auxquels cet environnement fait face. Et cet ensemble de valeurs que l’Etat fixe est contenu dans un curriculum scolaire et dont les objectif est de former le citoyen en lui donnant les moyens intellectuels qui le rendraient capable de contribuer efficacement dans la construction de son pays.

Erickachille, qu’est-ce qui fait la particularité de la société soudanaise ? As-tu eu des difficultés au niveau de ton intégration dans ce pays ?

Le peuple soudanais se définit par sa générosité et son hospitalité. Si je vous dis que je n’ai jamais vu un peuple aussi généreux que le peuple soudanais vous ne me croirez pas. Généralement ils causent avec des inconnus comme s’ils se connaissaient depuis longtemps. Et par là, ils assurent la sécurité de leur pays car ici, on a l’impression que tout le monde est policier. Ce qui fait que le pays est très sécurisé. Vous savez, au soudan vous pouvez égarer des millions et les retrouver ce que vous ne verrez nulle part ailleurs.

Comment se présente réellement la situation géopolitique et géoéconomique du Soudan ? Et les rapports entre les deux soudans ?

Agrandir la photo en cliquant ici La situation géopolitique et géoéconomique du soudan reste fragile. Les difficultés que rencontre le soudan sur le plan politique naissent du fait des guerres internes auxquelles le pays fait face depuis des décennies. Bien que le soudan du Sud ait officiellement pris son indépendance le 9 juillet 2011, le soudan ne connait pas de répit. Hors mis la crise du Darfour, le soudan fait aussi face à une guerre civile dans la région du Sud du Kurdufan. Et sur le plan économique, La sécession l'année dernière du Soudan du Sud, qui a récupéré 75% des champs pétroliers d'un pays uni à une époque, et le refus du nouvel Etat de payer à Khartoum les taxes pour le transit du pétrole exporté ont entraîné une diminution considérable des revenus des caisses de l'Etat soudanais ; ce qui a causé une crise économique fortement remarquable avec pour conséquence une inflation des prix sur le marché. Et depuis quelques jours les soudanais sont dans la rue pour dire non à cette inflation de prix.

L’Afrique est victime des poussées islamistes. Que dit un musulman comme toi qui œuvre pour un islam de paix et de tolérance ?

Je crois que si l’islamisme vise à organiser politiquement les musulmans et instaurer la charia dans un pays entièrement musulman cela n’est pas mauvais. Mais ce qui est important est que le peuple le choisisse démocratiquement. Si c’est un islamisme qui prêche la tolérance la paix et les droits de l’homme, je dis une fois de plus que cela n’est pas mauvais. Ce que je refuse c’est la violence et le terrorisme qui ne sont pas des valeurs de l’islam.

Si on tient compte qu’au Cameroun, les discriminations religieuses ne sont presque pas connues, les islamistes risquent-ils de contredire l’image de l’islam au Cameroun et en Afrique ?

Je ne pense pas. Le cas du Cameroun est particulier. Les religions coexistent. Les peuples camerounais s’acceptent mutuellement ; et les musulmans camerounais ne sont pas frustrés dans leur pays ; ils pratiquent librement leur religion sans inquiétude aucune. Je salue d’ailleurs la politique du président Biya qui vise de plus en plus à intégrer les diplômés des universités arabes à la fonction publique. Cela est un vrai signe d’intégration nationale.

Quelles sont les causes de cette poussée islamiste en Afrique ?

Agrandir la photo en cliquant ici L’islamisme en tant que mouvement politique basé sur la charia et crée en 1928 par les frères musulmans dirigés par Hassan el-Banna, trouve son explication causale dans un faisceau de réalités socio-politico-culturelles. Parmi ces causes, on note de manière générale le duel des cultures où les politiques semblent vouloir imposer à jamais la culture occidentale sur le reste du monde. Les tentatives désespérées pour empêcher la progression du multiculturalisme installent certains pays africains dans des tensions identitaires fortement marquées par des violences et un scepticisme radical. L’homme politique français André Malraux lors de la campagne présidentielle de 1974 affirme « Politiquement, l'unité de l'Europe est une utopie. Il faudrait un ennemi commun pour l'unité politique de l'Europe, mais le seul ennemi commun qui pourrait exister serait l'islam. » Au-delà de cela, il faut noter l’incapacité de certaines politiques laïques à assurer la justice et la sécurité sociale comme tel a été récemment le cas au Mali dans un monde où la notion d’Etat-nation demeure une utopie, seule la justice et l’égalité sociales peuvent colmater la situation.

Erickachille, ayant intégré le Mouvement Nkul Beti (MNB) depuis au moins deux ans déjà, présente un peu aux africains la vision de ce mouvement ?

Disons que le MNB est un mouvement africain Ekang qui vise à promouvoir la culture africaine en général et la culture fang beti en particulier tout en mettant sur pieds des méthodes qui visent à améliorer les conditions de vie de ce peuple d’Afrique centrale grâce à la création d’une Platte forme socio-économique.

Quelles sont les observations que tu as eu à faire de ce mouvement ?

Mes observations sont positives. Je pense que les ekang ont besoin d’un mouvement comme celui-ci qui les booste vers l’excellence

Il faut signaler aux lecteurs que tu es devenu entre-temps l’une des personnes importantes qui fait la promotion du Mouvement Nkul Beti à travers les réseaux sociaux et contacts privés. Alors pourquoi t’engages-tu à soutenir ce mouvement ?

Je suis pour tout mouvement qui vise à revaloriser les valeurs culturelles africaines. Et surtout que la particularité du Mouvement Nkul Beti est qu’il vise à booster la communauté Ekang à prendre en main son destin socio-économique. Je me pavoise de l’initiative du forum international Ekang qui est en fait un rendez-vous culturel et économique.

Depuis ton engagement, le Mouvement Nkul Beti connait une résonance assez croissante. Comment procèdes-tu pour sensibiliser la communauté africaine ? Quelle est ta recette ?

Ma recette est simple. J’utilise les réseaux sociaux. Vous savez qu’avec internet de nos jours, rien n’est plus impossible. Mais je crois surtout que ca dépend aussi de la manière dont j’aborde les gens. Il faut être aimable et sympathique.

Le Forum International Ekang (FIE), un projet initié par le Mouvement Nkul Beti, se trouve en préparation. Tu es d’ailleurs membre du comité d’organisation de ce forum. Qu’est-ce qu’on devrait retenir du FIE ?

En quelques mots le FIE est un rendez-vous socio culturel et économique ou les Africains en général et les ekang en particulier viendront exposer leur culture. Autrement dit, grâce à un rassemblement socio-économique, le FIE entend mettre sur pied une dynamique sociale visant a moderniser la société en utilisant le potentiel du peuple ekang à savoir : la créativité, les innovations, la compétence, l’excellence et l’esprit de partenariat.

Par rapport aux enjeux du Forum International Ekang, faut-il avoir peur d’échouer ? A ton avis, sur quel plan pouvons-nous miser pour que ce forum devienne une grande réussite ?

Je crois en toute franchise que le simple fait d’initier un projet culturel d’une telle envergure est déjà une réussite. Il ne reste plus donc qu’a revoir le coté organisationnel. Vous savez que les ekang ont le regard figé sur ce forum qui est le tout premier forum après la conférence du Mitzig organisée en 1947. Et pour cela le programme doit être suffisamment alléchant et à la hauteur.

L’une des grandes difficultés pour l’organisation du Forum International Ekang est la mobilisation des ressources surtout financières. Quelle est l’intelligence à mettre sur pied afin de mieux sensibiliser la communauté internationale à contribuer financièrement ?

Je crois qu’il faut, pour les ekang de la diaspora, un délégué dans chaque pays qui sera responsable de la collecte des fonds. Et pour ce qui est des pays ekang il faudra traiter avec les partenaires à l’exemple de la Fondation Mebege au Gabon.

Erickachille, j’ai remarqué que tu t’intéresses de plus en plus aux médias. Puis-je déduire ici que « l’homme du Soudan » a saisi les enjeux autour des médias ? Et lesquels ?

Tout à fait. Ayant travaillé plusieurs années comme collaborateur à CRTV-sud, c’est normal que je m’intéresse aux medias en général sans exception. J’ai la conviction que les medias ont un rôle important à jouer dans le renforcement des valeurs démocratiques dont je me suis toujours fait défenseur. Au-delà de cela, la relation entre medias et développement est importante dans un pays comme le notre dans la mesure où ils jouent un rôle de relais culturel, éducatif, politique, social et économique.

Avec quels médias travailles-tu ?

Etant donné que la presse traditionnelle en Afrique ne joue pas entièrement son rôle essentiel qui est celui de servir de contrepouvoir, j’ai opté de travailler avec les medias en ligne et les réseaux sociaux que sont youtube, facebook et twitter. Je les qualifie de medias du siècle.

Par rapport au géants tels facebook et twitter, de quelle manière les médias africains en ligne pourraient faire face à la concurrence atroce venant des réseaux sociaux ? Il ne faut surtout pas oublier que les africains créent déjà leurs propres médias sur les réseaux sociaux en mettant sur pied des groupes d’échanges d’informations…

Je pense que les medias en ligne peuvent mieux faire face a la concurrence des réseaux sociaux si ceux-ci –les medias en ligne- leur apportent des services qu’ils ne retrouvent pas sur les réseaux sociaux.

As-tu une idée comment le Mouvement Nkul Beti pourrait mieux avancer dans le monde des médias ?

Le mouvement Nkul Beti pourrait mieux avancer dans le monde des medias s’il garde sa philosophie celle de promouvoir l’excellence. Les talents. Il faut éviter de faire du suivisme. Suivre sans objectif les autres medias. Seule l’excellence et un travail bien fait pourront distinguer le mouvement nkul beti des autres medias.

Par rapport au centre NMCC (New Moslem’s Center for Charity) dans lequel tu es actif, avez-vous pensé à développer une stratégie médiatique pour NMCC ? Au fait, que fait NMCC ?

Agrandir la photo en cliquant ici Créée en 2007, la New Moslem’s Center for Charity est une organisation caritative qui s’occupe des orphelins, des personnes marginalisées et des démunis sans distinction d’origine ou d’appartenance religieuse. Nous avons à notre charge quinze orphelins à qui nous payons chaque année la scolarité et les fournitures scolaires. En fonction de notre budget, nous prenons en charge des malades dans les hôpitaux. Nous venons d’ouvrir un centre multimédias et un institut spécialisé dans l’enseignement de la langue arabe et la traduction au quartier Odza à Yaoundé. Parlant à présent de la stratégie médiatique de la NMCC, nous avons en projet de créer dans un avenir lointain une radio et une chaine de télévision. Mais déjà nous sommes sur le point de créer un site web avec le concours des établissements le ZEMPROSYS Group.

Je ne saurais terminer cet entretien sans te demander qui est Allah ? Cite-moi quelques raisons pour lesquelles je devrais devenir musulman…

Allah chez les musulmans c’est Dieu le créateur, l’Eternel. Celui qui n’engendre pas Lui-même n’ayant pas été engendré. Tu sais, quand il s’agit des religions, je me réserve généralement de convaincre qui que ce soit. Je préfère que les amoureux du savoir comme toi lisent, comparent, comprennent et se décident. Il ne faut surtout pas considérer ce que disent certains medias sur l’islam car c’est une guerre de culture qui vise sans succès à détruire l’islam. Cherchez la connaissance car elle seule vous élèvera.

Erickachille, merci pour cet entretien. Tu as le dernier mot…

C’est plutôt moi qui te dis merci pour le travail de titan que tu abats dans le développement social et la promotion de la culture

Erick-Achille Nkoo est né en 1982 dans le petit village de Nkolya dans l’arrondissement de Nkolmetet au centre du Cameroun. Professeur des sciences de l’éducation et de la culture, et enseignant de la langue arabe, Erick-Achille Nkoo est passionné de l’écriture, il est auteur d’un roman, d’un recueil de poèmes, et de plusieurs essaies.

Auteur du Roman: Diable de dieu ou les mémoires d’un roi Béti
Diable de dieu ou les mémoires d’un roi béti apparait comme un roman particulièrement intéressant à lire. L’auteur y aborde des fléaux sociaux et des questions développementales qu’il mêle à l’amour. Ce roman nous emmène au cœur des traditions sacrificielles jadis pratiquées en Afrique. En guise de remerciement à un dieu chamanique et sanguinaire, le roi, intelligent et instruit, se voit obligé, selon la tradition, d’immoler sa fiancée. Devant l’insistance des anciens du village, le roi s’engage alors à sacrifier son unique amour. Afin d’éliminer le diable de dieu, le roi devra valser avec la psychologie des villageois et ruser en immolant un bélier à la place de Tene sa fiancée.

[ACHAT ET VENTE]
Paru chez EdiLivre
Prix: 11,92 €
ISBN : 9782332496171

20-12-2012  /13:28:50
L’artiste camerounais François Essindi voudrait rencontrer le président de la république
Armé le plus souvent d' instruments hérités de ses ancêtres Ekang, l'homme de Cultures s'abandonne à l'énergie des sons, des mots. La musique au corps, il laisse vibrer, danser en lui, Rythmes, Vibrations, sensations... ...

14-07-2012  /09:03:52
Entretien avec Erickachille Omar Nkoo, animateur de réseaux sociaux et membre de l’équipe du Forum International Ekang
La réalisation du Forum International Ekang (FIE) se fait grâce à l’aide d’une équipe multidisciplinaire que le Mouvement Nkul Beti a déjà présente à travers des interviews. Nous sommes allés à la rencontre d’Erickachille Omar Nkoo, animateur de réseaux sociaux. Il est responsable de la promotion du FIE sur les réseaux sociaux en ...

13-05-2012  /07:50:49
Entretien avec Privat NGOMO, promoteur artistico-culturel de la BD africaine EKAN
Le Mouvement Nkul Beti est allé à la rencontre de Mwadzan MEYE me NGOMO, un des promoteurs qui investit dans l’émergence d’une industrie artistico-culturelle de l’image en Afrique. Cette interview que MNB publie est une exclusivité et surtout, nous vous conseillons de lire intégralement cet entretien qui est très riche ...

26-02-2012  /08:59:02
Rendez-vous avec Régine Pieri, artiste ekang née dans un petit village après Akonolinga, avec son album « INCERTITUDE »
« Je suis une artiste musicienne, je fais de la variété: bikutsi, zouk et slow. En 2004, l'envie de sortir un album devenait de plus en plus grandissante chez moi, je me suis mise à écrire des nouvelles chansons et à corriger celles que j'avais dans la maquette, puis j'ai fait la connaissance de Cathy, une réunionnaise organisatrice de spect ...

18-02-2012  /04:50:16
Sandy Guch : « Se lancer dans la musique au Cameroun demande beaucoup de courage et de sacrifice ». Entretien avec MNB
Sandy Guch, artiste musicienne auteur compositeur d'origine Camerounaise résidant en France est née entre les fleuves au fond de la vaste forêt équatoriale, du sud à Bengbis, dans le département du Dja et Lobo. Se découvre le talent et une passion d'artiste en 1995, où elle évolue à travers dans plusieurs chorales et danseuse, dans divers ...

18-02-2012  /04:50:08
Rendez-vous avec JP Melody, « LE GOLDEN BOY DE STOCKHOLM », artiste ekang
JP Melody de son vrai nom Jean Pierre AKAME est un artiste ekang qui fait ses débuts dans le monde de la musique en 1994. Il sort son premier album en 1997 et le pour le moment c’est le neuvième « APPALOUZA » qui se trouve sur le marché. APPALOUZA est un Monde où les gens vivaient en harmonie sans haine ni jalousie. Comme l’artiste le sou ...

22-12-2011  /05:59:47
Interview exclusive avec André EKAMA, Auteur de plusieurs ouvrages, mathématicien et économiste
En cette fin d’année 2011 nous avons l’occasion de vous présenter un écrivain ekang mais aussi mathématicien économiste. André Ekama que beaucoup connaissent déjà à travers ses apparitions publiques et publications nous parle de lui et de la diaspora africaine, car il est à retenir que notre invité actuel vit en Allemagne, pays dans ...

19-05-2011  /03:23:22
Rendez-vous exclusif. Interview avec Dr Thierry Amougou, Macro-économiste, enseignant à l’université
Thierry Amougou, macro-économiste et enseignant à l'université catholique de Louvain à l'UCL où il a soutenu sa thèse de doctorat depuis Avril 2010. Il dispense des enseignements à la faculté de sciences économiques sociales et politiques. Thierry Amougou a de multiples publications d'articles dans les revues et les livres publiés seul o ...

06-03-2011  /05:56:57
Rendez-vous avec Marie Agnès NGASKA, Institutrice et Artiste
MACANGE débute la musique toute petite au près d’une tante griotte alors qu’elle à 8 ans.
Elle intègrera plus tard la chorale de son collège où elle évoluera pendant tout le premier cycle secondaire. Au lycée d’Obala où elle fait tout son second cycle elle fera quelques apparitions au « Club musique ».
Mais c� ...

12-02-2011  /07:23:41
Rendez-vous exclusif - Interview avec Mr Luc Séraphin Fouda Ayissi (Ayissi Le Duc)
Chorégraphe, danseur, auteur, compositeur, interprète, écrivain, Ayissi le Duc est une référence Africaine dans le monde de la culture.

Issu d'une famille camerounaise où la création et l'expression artistiques sont largement partagées, Ayissi Le Duc commence à danser à l'âge de 9 ans, autour du feu de bois, au clair de lune, encourag ...

03-02-2011  /03:30:38
Rendez-vous exclusif - Interview avec Mr Célestin Nkou Nkou, Consultant Indépendant, Directeur opérationnel et financier du Mouvement Nkul Beti
Par ma naissance il y a plus d’un demi-siècle, au fin fond de la forêt tropicale du département de l’Océan (Sud Cameroun), je me sens pygmée. De parents cultivateurs, on ne me connaît pas assez à cause des nombreuses inégalités de chances qui sont légion dans mon pays. L’adversité m’a néanmoins permis de ‘sauter’ plusieurs c ...

02-09-2010  /07:19:50
Interview avec Bernard Owona Enama, un homme vivant entre les murs des églises. Prêtre en devenir
Membres du Mouvement Nkul Beti, femmes et hommes ekang, j’ai l’occasion de vous présenter cette fois-ci notre frère Bernard Owona Enama, un homme vivant entre les murs des églises, un prêtre en devenir.

Le Mouvement Nkul Beti revient sur l’état de la religion aujourd’hui et surtout sur le rôle des églises chrétiennes dans notre s ...

18-08-2010  /06:07:36
Interview avec Fabien Didier Yene, Agent humanitaire et Auteur du livre « Migrant au pied du Mur »
Fabien Didier Yene est parti du Cameroun à l’âge de 24 ans pour se diriger vers l’inconnu en espérant obtenir une vie meilleure ailleurs. Fabien Didier Yene vit actuellement au Maroc où il s’est engagé dans la défense des droits des personnes qui, pour diverses raisons, ont dû choisir l’émigration. Il a fondé l’ADESCAM, Associati ...

31-07-2010  /09:54:17
Interview avec Sandrine Nadege Akamba Ndzana, Etudiante en gestion d’entreprise, logistique et transport
La fameuse « sandra Akamba » de la Bavière en Allemagne nous a donné cette occasion d’avoir un entretien avec elle. Elle fait parti de la génération qui formera le vrai leadership beti et est pour le moment en train de finir ses études de gestion d’entreprises, dans le domaine de la logistique et du transport.
« Salut à tous mes frèr ...

25-06-2010  /05:22:23
Interview avec Monique WISNIEWSKI, Ingénieur du Son et Présidente de l’association Highways Byways
Monique WISNIEWSKI est la présidente de l’association Highways Byways et réside en France. Elle s’occupe dans le cadre Highways Byways de la promotion du groupe Z-YANG, un groupe composée de 3 jeunes ekang, chanteurs et danseurs. Son histoire avec Z-YANG débute en 2004, date à laquelle elle se trouve Cameroun au cours d’un stage de danse ...

14-05-2010  /08:47:37
Interview avec Anita Mbazoa Bessomo, présidente de l’association « au carrefour des cultures »
Anita Mbazoa est une femme de NKOLBESSANDA vers MVENGUE au sud du Cameroun et vit actuellement à la Normandie en France. Elle est experte de la culture Ekang grâce à la transmission orale. Comme elle le souligne, « Son arrière grand-mère, sa grand-mère et sa mère l'apprirent à conter au coin du feu les histoires et les épopées de l'ancê ...

15-04-2010  /04:53:45
Interview avec Mr. Erick Achille Omar Nkoo, musulman et premier beti à être diplômé d’une université arabe
Erick Achille Omar Nkoo est né le 4 juillet 1982 à Ebolowa. Il fait ses études primaires à l’école publique de Bizock non loin de Nkolya (arrondissement de Nkolmetet) son village natale puis à Mbalmayo dans le Nyong et So’o. Il fréquente ensuite au lycée classique et moderne d’Ebolowa où il obtient un baccalauréat série D. Après q ...

15-02-2010  /03:53:27
Exclusivité - Interview avec Dr. Vincent Fouda, candidat à la présidence de la république du Cameroun
Le 6 novembre 2009, Dr. Vincent Sosthène FOUDA déclarait sa candidature à la présidence du Cameroun sous le slogan « C’est le moment ! ». Il est pourtant resté ce chercheur passionné de l’université du Québec à Montréal. Nous avons eu l’occasion d’avoir un entretien avec Mr. Fouda sur les questions vives de notre culture, sur le ...

10-01-2010  /06:12:31
Interview avec Léon Chabuel Oback, juriste, politologue et écrivain
Léon Chabuel Oback est né à Mfou (Cameroun), dans la province du Centre. Il est juriste, politologue, écrivain, poète et musicien, et vit à Berlin. Ses derniers ouvrages, Fables universelles, Livre II et Yao, l’enfant du peuple (roman) ont été publiés aux éditions Édilivre à Paris.
« Les contes font partie de notre histoire, de notr ...