Bonjour la tribune. J’ai l’occasion de vous présenter cette fois-ci un ekang avec une expérience professionnelle multiple de plus de 35 ans.
Mr Nkou bonjour, nous avons l’habitude de donner l’occasion à nos invités de parler librement de leurs origines et familles. Alors qui est Nkou Nkou Célestin ?
Aujourd’hui je bombe désormais ma poitrine comme le « vieux nègre », avec trois médailles d’honneur du travail, et non du mérite camerounais.
Pourquoi portez-vous le nom de « Nkou » qui veut dire le sel pendant que d’autres personnes ont des noms qui sont plus en relation avec des personnes, des animaux, le ciel etc. ?
Chez les Ekang restés au Centre du pays, mon ancêtre Abanda Ongoh Azeme comptait parmi les guerriers les plus courageux. C’est pourquoi il était chargé souvent par le chef de l’époque, de diriger les fronts en vue de conquérir des contrées de la côte atlantique
Avec la diversité de la culture ekang, nous avons parfois des difficultés de se faire une idée fixe sur elle, surtout qu’elle se retrouve dans plusieurs pays africains et qu’elle subit continuellement l’influence étrangère. Heureusement la langue commune entre les différents groupes au sein de cette culture nous rassemble sur une même identification. Quel regard portez-vous sur cette culture ? Peut-on définir exactement la culture ekang au moment où le monde est en pleine mutation ?
En effet, une culture ne saurait conserver sa quintessence, voire survivre grâce à la seule retransmission orale. Les paroles s’en vont, les écrits restent. A l’instar des autres peuples, c’est l'ensemble des aspects distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs des ekang qui caractérisent notre groupe social
D’après une interview que vous avez accordez tout dernièrement à une camerounaise, vous écrivez parfaitement en ewondo, voire même des articles complets en ewondo. Qu’est-ce qui fait la particularité des écrits en ewondo ? Et pourquoi parlons-nous des écrits en ewondo, en boulou pourtant nous luttons pour dire que les ewondo, les boulou, etc. sont les mêmes ?
La particularité des écrits en ewondo réside ainsi dans le fait que cette langue comporte autant de domaines séparés et plus ou moins indépendants comme : la synchronie, la phonétique, la diachronie, la phonologie, la sémantique, l’intonation, la pragmatique, la stylistique, la grammaire etc. que l’on rencontre dans la linguistique théorique, et qui forment la cohérence de l’expression ewondo naturelle
Vous êtes auteur d’un manuel « Zomelo, le patriarche beti » sur notre tradition. Quel message passez-vous dans cet ouvrage ?
Que pouvez-vous reprocher à la jeunesse aujourd’hui qui s’éloigne progressivement de nos coutumes ? La culture ekang comme toute autre culture en Afrique noire subit de l’influence extérieure. Que pourrions-nous faire pour ne pas s’acculturer au point de perdre complètement notre identité culturelle ?
Pour fermer ce volet culturel, je voudrais revenir sur un article que j’ai écrit tout dernièrement « l’Afrique et l’évolution technologique ». Dans cet article je souligne que la tradition africaine telle qu’elle se définit et s’applique en ce moment n’est plus actuelle et favorable à une éclosion technologique en Afrique. Par exemple, les responsabilités familiales sont tellement lourdes qu’elles empêchent automati-quement les émancipations personnelles, la création et les innovations. Que dites-vous de mes propos ?
« Koé yâ bebe ki bilé bià vĕ », «le singe ne regarde pas les arbres qui balancent derrière sa course ».
Mr. Nkou, après avoir lu votre CV, j’ai de la peine à vous présenter au sein de la communauté sur un plan professionnel car c’est immense votre expérience. De ce fait vous avez la tribune libre pour nous parler de vos activités et vos expériences…
Entre 8 et 12 ans au village, j’attrapais les oiseaux en plein vol avec mes petites mains
On parle de plus de plus de la microfinance. Selon un message que vous m’avez fait parvenir, nous avons environ 550 établissements de microfinances au Cameroun et seulement 13 banques. En tant que quelqu’un du métier, c’est quoi la microfinance ? Comment se différencie-t-elle des banques ? Pour le développement de l’Afrique et du Cameroun en particulier, quel degré d’importance attribue-t-on à cet instrument de financement ?
Quel rapport existe-il entre les bénéficiaires des produits de la microfinance et les promoteurs de ces établissements de financement ?
c’est à cause de la proximité sociale que le concept de microfinance s‘associe toujours à l’idée de pauvreté, même si de nos jours la microfinance ne profite plus seulement aux pauvres
Si j’ai des ambitions de créer un établissement de microfinance, comment dois-je m’y prendre ? Et comment pourrais-je me représenter les opportunités d’affaires liées à cet établissement ?
L’EMF représente lui-même d’abord une opportunité d’affaires à part entière. A l’instar des banques et autres spéculateurs, les EMF font le commerce de l’argent, et cette marchandise se vend dès le premier jour de l’ouverture d’une agence
Certains projets présentés sur votre CV ont attiré mon attention. J’aimerais avoir plus d’informations sur « L’ Association Fraternelle pour l’Entraide et la Solidarité des Elites du Mfoundi » et sur « La Mutuelle des Ressortissants Lemande » ?
Avec 35 ans d’expériences sur le dos, vous vous connaissez très bien avec le monde des projets et réalisations. Sur quels aspects résultent selon-vous les échecs sur le terrain en matière de mise en œuvre des concepts ?
Existe-il un chemin optimal à suivre pour réaliser à terme un projet ? Comment devrait-on s’y prendre pour être détenteur d’un projet fiable ?
Nous avons parlé un peu plus haut de la microfinance comme un des instruments pour le financement des projets. Vu le rôle des ressources financières dans tout ce que nous entreprenons, pouvez-vous nous présenter comment on peut aussi arriver rapidement à trouver du financement pour un projet…
Mr Nkou, votre intérêt est aussi le développement communautaire (mairies ou communautés urbaines, villages). Parmi tant de problèmes que les communautés urbaines connaissent au Cameroun, existe-il un point d’appui pour promouvoir le développement communautaire ? Toujours concernant ce point, qu’avez-vous à dire sur les régions du centre, sud et l’est du Cameroun ?
les structures de coopération internationale comme la Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) et l’Agence Française de Développement (AFD) complètent le tableau d’appuis technique, matériel et financier
Quel bilan tirez-vous du comice d’ebolowa sur un plan agricole ? Pouvons-nous dire que des mesures ont été prises lors de ce comice pour que cette région dépourvue en infrastructures et autres se développe ?
S’il a fallu plus de 20 ans pour que le comice se tienne sur des chantiers inachevés ou bâclés, et en laissant les paysans à leur faim, il y a lieu de s’inquiéter pour les nouvelles promesses
Mr Nkou, en tant qu’une personne du monde d’entreprenariat, je voudrais discuter avec-vous en profondeur sur le Mouvement Nkul Beti. Ma première question, pour quelles raisons avez-vous accepté de mettre votre expérience au service du Mouvement Nkul Beti ? Sans évidemment tout dévoiler, comment décririez-vous votre contribution ?
Les Ekang ne disent-ils pas : « ossoé ŏ ngà wulu nkwatt, mbol ŏ ngà wulu etàm », «wă mbòk wa kar ki bët ayop » ? Littéralement : «la rivière a pris un cours tortueux parce qu’elle voyageait seule », « une seule main ne grimpe pas dans l’arbre »
Apres avoir lu le document de stratégie du Mouvement Nkul Beti, croyez-vous que nous serions à la hauteur de nos ambitions surtout lorsqu’on imagine que les ressources nécessaires pour ce projet ne sont pas disponibles pour le moment ? Et que dites-vous de la stratégie que nous avons présentée dans ce document ?
La foi en Dieu est d’abord ma première motivation. La confiance en mes capacités personnelles et l’optimisme constituent ensuite ma deuxième force. Je considère aussi que pour atteindre le succès, faire des miracles et s’accomplir dans ce monde, un peu de folie est parfois nécessaire
Le Centre du Mouvement Nkul Beti (CMNB) est une vision d’une instance supérieure (une super force) de la société ekang pour les grandes orientations. C’est l’idée de créer par exemple au Cameroun un endroit réel qui jouera un rôle fort dans la société en déterminant les stratégies à suivre etc. Que dites-vous du CMNB ? C’est de l’utopie, un manque de réalisme ou alors un objectif bien pensé compte tenu des enjeux dans ce pays ?
Que dites-vous de nos projets de cœur econoBeti, Beem, Fondation Nkul Beti (FNB), Fond social de développement (FSD), ekangMarket ?
A propos de la Beem, qui est une association qui a pour but de former le leadership ekang, je dis ceci : « Le vrai leadership ekang prend son appui sur une réflexion économique et non dans un contexte politique. Il naît après un long processus d’apprentissage, de formation et de transmission d’expériences. C’est à travers ces éléments cités qu’on gagne en compétence et qu’on devient excellent. ». Premièrement, partagez-vous le même avis que moi ? Deuxièmement, quels sont les arguments pour et contre l’enregistrement officiel de cette association au Cameroun d’un côté, et dans un pays occidental
Le niveau de motivation et d’adhésion des autres Ekang sera donc important pour la circonstance.
Le Mouvement Nkul Beti appelle à la création des structures locales de développement et à la promotion de l’esprit d’entreprenariat. Avons-nous oublié jusqu’à présent des problèmes d’ordre culturel et sociopolitique qu’il faudrait d’abord résoudre avant de parler de culture d’entreprenariat ?
Comment voyez-vous une coopération entre le Mouvement Nkul Beti et les municipalités ? Il faut déjà souligner ici qu’une bonne partie des 339 municipalités du Cameroun se trouve dans les régions du centre, sud et l’est…
Mr Nkou, nous sommes à la fin de cette interview. Au nom du Mouvement Nkul Beti je vous remercie. Vous avez le dernier mot.
« COMMENT JE ME VOIS »
Exercice difficile. D’avance je laisse le soin aux autres de me coller une image selon leur angle et point de vue. Bonne ou mauvaise, peu importe. Je m’en vais néanmoins essayer de décrire ce que je pense connaître sur et en ma personne. Spirituellement : Je crois en Dieu. Physiquement : J‘avoue que je ne suis ni beau, ni laid. D'ailleurs, beauté et laideur ne se dessinent réellement que dans les goûts et l'imagination des gens. De peau chocolatée, je me sens sincèrement fier sous le label de 'noir'. Convaincu qu'il n'existe ni 'blancs', ni 'jaunes', ni 'rouges' nulle part, en clair l'espèce humaine est unique au monde. Et s'il s'avère que tous les hommes descendent d'un ancêtre commun, dorénavant l'idée de 'race' ne devrait donc plus apparaître que dans les propos égoïstes de certains racistes. Matériellement : Je ne pèse pas grand chose. Juste un peu au-dessus du niveau des plus démunis. Mais toujours coincé en dessous de la barre de ce que les classements économiques de notre siècle considèrent comme «seuil de pauvreté». Cela est l'émanation de mon appartenance à une nation classée parmi les PPP (Pays les Plus Pauvres) ou PPTE (Pays Pauvres Très Endettés) de la planète. De toute façon, comme il n’y a jamais deux sans un, mon ambition est d’avoir toujours plus même si l'abondance me gêne parfois. Ainsi, je n'admets mes limites que par faute de moyens. Par rapport à mon cœur plutôt large, je figure parmi les riches. Sauf que mes richesses étant intérieures, la seule chose qui m’appartient et que rien ni personne ne peut m’arracher, se trouve amassée dans ma mémoire ou conservée dans mon cœur. Quotidiennement : Là alors, mon auto description se complique. Ni savant ni ignorant. Je balance entre le futur et le présent, avec un penchant beaucoup plus futuriste. Je ne me réfère sur le passé que pour y puiser mes expériences, ou alors pour corriger mon parcours plein de maladresses, grâce aux leçons tirées de mes échecs antérieurs. Normalement, je me situe d'abord dans le présent, parce que je vis ce dernier. Puis je me projette dans le futur pour me socialiser et parvenir à mes objectifs. Tout en m'adaptant aux situations, j'essaie d'en modifier le cours. Je m'efforce d'expliquer davantage, puisque mon constat est que je suis souvent mal compris. On me reproche souvent mes hors-sujets involontaires et mon franc-parler. Pour certains, toute vérité qui n’est pas bonne à dire, blesse. Quoique je me motive personnellement, recevoir des encouragements me fait aussi plaisir. Fonceur de nature, l'aide extérieure m'est souvent d'un grand apport aussi. Nullement imprudent, j'adore me lancer dans l'action avant de vérifier auprès des autres. D'office, je considère que la chance n’est qu’une incertitude, une coïncidence, ou bien, elle n’existe pas du tout. Chacun peut créer son étoile. Autrement dit, je préfère changer les évènements, transformer mes faiblesses en forces, et mes revers en opportunités. Avec mon droit à l’erreur, la seule chose que j’ai souvent réussi dans la vie sans effort, c’est l’échec. Même lorsqu’il m’arrive de me battre sur plusieurs fronts à la fois, chaque projet garde sa place et son importance. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, je ne suis pas dispersé. La preuve : je n'ai exercé pendant plus de 20 ans qu'une seule profession : la finance. Ainsi, le restant de mes jours, je compte appliquer en conséquence mes principes de banquier au quotidien. Je me détends en changeant d'activité, car j'aurai tout le temps de me reposer prochainement, au soir de ma vie, lorsque viendra le moment de m'endormir pour de bon. Raison pour laquelle je ne me tracasse pas pour la mort, puisqu'il s'agit d'une suite logique de ma naissance. Toutefois, je regrette quand même ce sort inéluctable qui m'obligera un jour à rendre mes armes, avec arrêt définitif de toutes mes bonnes intentions. La durée de mon séjour sur terre étant un secret du Créateur pour moi, j'ai comme un sentiment d'urgence continuelle, à savoir : qu'il faut faire vite et bien, mais sans précipitation, toujours bien à chaque geste, chaque parole, chaque acte, à chaque instant. Pour y arriver, je planifie par étapes pour prévoir au maximum. Particulièrement agacé par les imprévus, je m’arrête difficilement. Aussi être en retard m'attriste. Je dois toujours arriver à l'heure, ou mieux, en avance. Sans ambitions démesurées, je me surprends parfois à rêver. Envers autrui, je n'ai ni haine, ni envie, ni rancune. Je tolère tout le monde, même ceux qui se font mes ennemis, car je me dis que chacun a ses raisons de m'accepter ou non comme je suis. Nul ne peut faire l'unanimité ici-bas. Quand je demande l'avis des autres, c'est pour traverser moi-même des épreuves. Chaque fois que j’agis, je sais que j’ai contre moi : ceux qui font la même chose, ceux qui font le contraire, et surtout la grande armée de ceux qui ne font rien. Pourtant, dans ma tête, il n'y a ni complexe, ni vanité, mais suffisamment de besoin d'indépendance, en toute humilité. Partisan de l'honnêteté et de la non-violence, je déteste : l'ignorance, le mensonge, la trahison, la méchanceté, l'hypocrisie, l'indifférence, la guerre, bref le mal sous toutes ses formes. En tout cas, je demeure mon spécimen parmi des milliards de narines à discuter quelques bulles d'oxygène au dessus de l'écorce terrestre. C’est pourquoi je vis à mon rythme et reste en compétition permanente contre mon ombre et moi. Eternel insatisfait, j'aime le travail bien fait. Dès lors, je choisis le pragmatisme et l’action pour tourner résolument le dos à l’attentisme, la procrastination et la paresse. Car, je crois que c'est le refus de l'inertie et de la médiocrité qui permet d'accéder à l’excellence et à la prospérité. Et pour bien gérer mon temps, je ne reporte pas au lendemain ce que je peux faire sur-le-champ, car qui ne planifie pas ses succès, planifie ses échecs. Si je trouve une excuse, je ne la ramasse pas. A mon humble avis, le malheur des uns ne doit pas forcément faire le bonheur des autres. La maladie, l’accident ou le handicap constituent des cas malheureux pour nous dire : ‘la victime aurait pu être moi’. Ça doit être aussi des occasions de prouver notre solidarité, notre compassion, voire notre amour envers le prochain. Comme tout le commun des mortels, loin de paraître un saint, je compte 99% de défauts et une seule qualité : celle que tout le monde peut facilement découvrir sur moi. J'ai mes joies mais surtout mes peines, au regard de toute l’adversité, la misère et la perversité florissantes autour de moi. Est libre de m’apprécier, qui veut. Me déteste, qui veut. Peut m’envier qui veut. Peut m’en vouloir qui veut. Je connais une seule chose que ceux qui m’en veulent ignorent : les jaloux s’imaginent que je possède tout, surtout ce qu’ils n’ont pas. C’est pourquoi à chaque circonstance, j’essaie d’appliquer ce que la bible nous conseille dans Siracide 6 : 13 « Reste à distance de tes ennemis, et garde-toi de tes prétendus amis ». Voilà. Informations supplémentaires, contacts, liens, auteurs et copyrights
Mr Célestin Nkou Nkou
- Consultant Indépendant - Directeur opérationnel et financier du Mouvement Nkul Beti Contact : cnnconsult@yahoo.fr
Les questions de cette interview ont été rédigées par Maurice Ze, initiateur et coordinateur du Mouvement Nkul Beti
Nous remercions Mr. Célestin Nkou Nkou d’avoir accepté cet entretien. Les textes de cette interview doivent seulement être utilisés dans le cadre du mouvement Nkul Beti ou de la promotion de Mr. Célestin Nkou Nkou Tous Droits Réservés © Copyright 2011 Zemprosys Group Rendez-vous exclusif - Interview avec Mr Célestin Nkou Nkou, Consultant Indépendant, Directeur opérationnel et financier du Mouvement Nkul Beti
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