La tribune libre d’expression a l’occasion d’avoir sur son plateau un jeune Ekang, personne religieuse et prêtre en devenir.
Mr. Owona bonjour, c’est la deuxième fois que j’ai un entretien avec une personne religieuse. La première fois fut avec le musulman Beti Erick Achille Omar Nkoo, maintenant c’est avec un chrétien. Mes entretiens commencent toujours par une question devenue une tradition du Mouvement Nkul Beti : Qui est Bernard Owona ? Que devons nous retenir sur votre famille et vos origines ?
Vous constatez que je suis passé d’un Lycée à un autre, c’est lié au fait que mon grand frère avec qui je vivais changeait chaque fois de quartier. (Il est mort déjà et Paix à son âme, il a été pour moi un père, je le porterai toujours dans mon cœur. Il fut un éminent musicien de l’armée camerounaise. Larchange, que Dieu te garde auprès de lui.)
En me référant à nos correspondances, vous étiez aux études philosophiques au Congo démocratique. Et il est était question tout dernièrement de rentrer au Cameroun. Pouvez-vous nous parler de votre séjour au Congo ? Surtout de vos études et activités dans ce pays...
Le système catholique est assez bien organisé, pas de perte inutile de temps.
Mr. Owona, peut-être que le « bon dieu » a décidé de me ramener dans sa maison dans la mesure où en un laps de temps dans le cadre de ces entretiens, je me vois une fois de plus confronter à la religion. Pourtant dans ma vie, j’ai divorcé depuis longtemps avec la religion. Ce que je voudrais savoir est ce-ci : pourquoi une personne comme vous se décide à un moment de la vie à renoncer à beaucoup de choses pour devenir prêtre ? Qu’est-ce qui a influencé cette décision, du moment où nous savons que la vie entre les murs d’églises n’est pas si facile ?
Nous disons généralement que la vocation religieuse est un mystère. Il y a d’un côté l’appel de Dieu, et de l’autre, la réponse de celui qui a reçu cet appel.
Dans la religion nous parlons plus d’une mission à remplir sur terre. Pour les non croyants comme moi, pouvez-vous nous parler encore du rôle de la religion sur terre ? A quel niveau de la société, l’apport de la religion est-elle importante ?
Et puis, la religion est d’abord pratique. C’est un comportement, une manière d’être, de sentir, de percevoir le monde.
Croyez-vous que la Non-croyance représente en elle une religion ? Et qu’est-ce qui nous anime à devenir non croyant ?
Donc, je ne sais pas réellement s’il y a des non croyants. Je pense plutôt que ceux qui pensent ne pas croire n’ont pas encore simplement découvert qu’ils croient, la foi vient de Dieu, Dieu est la Vérité et la vérité c’est un dévoilement
Si nous tenons comptes des influences positives des églises catholiques en Afrique, pouvons-nous parler aujourd’hui d’une régression de celles-ci ? Surtout que la croyance s’est de plus en plus matérialisée… Elle est sortie du cadre spirituel à la vulgarisation et à la commercialisation…
Jusqu’aujourd’hui, malgré les critiques qui sont fondées ou non, l’Eglise demeure un lieu par excellence pour la formation de l’homme.
Comme je viens de le souligner, j’ai divorcé depuis longtemps avec la religion et surtout avec les églises catholiques. De mon très bas âge, je me suis rebellé très rapidement contre certaines pratiques de la mission catholique d’Akonolinga. Il faudrait cependant aussi savoir qu’il y a des choses très positives que j’ai reçues de cette même mission catholique et qui font partie de mes maximes jusqu’aujourd’hui. Comment expliquez-vous cette double influence (positive et négative) de l’église catholique sur beaucoup d’africains ? Je vais même un peu plus loin en parlant du « bon dieu » et du « mauvais dieu » que les missionnaires ont pratiqués dans plusieurs pays d’Afrique.
Comment se passe votre vie religieuse ? Expliquez-nous le quotidien et les devoirs d’un futur prêtre comme vous ?
Surtout m’acquérir de sens d’écoute et la capacité d’interpréter les signes du temps, un effort pour bien gérer le patrimoine de l’Eglise et surtout le grand défis de l’heure qui est celui de la fidélité à la vocation sacerdotale, au Christ
Qu’est-ce qu’on devrait retenir sur votre formation en tant que religieux ? Et à quel niveau intervient la philosophie que vous étudiez ?
Mais la science doit nous aider à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons afin d’y trouver les solutions fiables aux problèmes qui s’y posent.
La vie est plus régnée par la carrière, même dans les églises ont fait carrière. Alors qu’elle possibilités avez-vous pour dire à la fin de votre vie que vous avez vraiment fait carrière ? Quelles sont les étapes à franchir pour devenir influent au sein des églises ?
il y a un cursus total de 12 ans de formation. 3 ans de formation à la vie religieuse, 7 ans d’études supérieures dont 3 pour la philosophie et 4 pour la théologie. Et environ deux années de stage, un apostolique et un canonique
Selon moi croire en dieu, c’est croire en une force invisible et c’est ainsi que je construis mon univers religieux. Et j’ajoute que la nature a des règles qu’il faut respecter - pour être un « bon religieux », il faut respecter ce que la nature a établi comme règles surtout sur le plan humain. Ne pas faire et vouloir du mal à quelqu’un, une règle élémentaire de la vie, qui selon moi nous met directement en accord avec dieu. Si je la respecte, alors je ne trouve plus la nécessité de me rendre à l’église pour honorer dieu, surtout que dans une église on se retrouve entouré des gens qui ne respectent pas cette règle élémentaire dont je viens de faire allusion. Alors dites-moi pourquoi je me trompe dans ma perception ?
Donc, l’objectif du Christ dans ses enseignements n’est pas de faire des automates, des marginaux, c’est-à-dire des gens qui adhèrent à la foi sans comprendre ce à quoi ils adhèrent et pourquoi ils y adhèrent
Quelle différence faites-vous entre l’islam, le christianisme et les religions purement africaines ?
Tout le Christianisme se résume en cette vie du Christ qui est image parfaite de Dieu.
Avant de revenir sur les motivations premières du Mouvement Nkul Beti, j’aimerais aborder un problème actuel des églises qui est la modernisation. Nous constatons que les églises ont de la peine à se moderniser. Sur un plan matériel et parlant d’infrastructure, cette modernisation est plus acceptée. Mais sur le plan humain et purement spirituel, les églises ne sont pas prêtes à aller au même rythme que le monde moderne. Le problème de pédophilie avec le refus d’éclaircissements de la part des églises, l’utilisation des condoms en Afrique qui va à l’encontre du Vatican, les femmes qui n’ont pas l’accès à certains postes comme par exemple le poste de prêtre etc. Pourquoi les églises refusent de se moderniser ? On réduirait par exemple les cas de pédophilie, si les prêtres sont autorisés à se marier…
l’Eglise, dans sa ligne de pensée tient très bien compte des mouvements du monde, mais ne doit pas s’y laisser aller
Mr. Owona, un entretien avec un futur prêtre ou philosophe est l’occasion attendue par nous tous pour être éclairé sur les problèmes de notre société, les ekang.
Que diriez-vous, si je dis que le christianisme et ses églises catholiques dans les régions du centre et du sud Cameroun ont participé à notre aliénation. Karl Marx l’avait dit « La religion est l’opium du peuple » et pour les cas des ekang du Cameroun, nous payons un prix haut aujourd’hui… Alors dans le débat de la « faute collective » des ekang, quelle est la part de participation des églises chrétiennes ?
Du côté de ceux qui accueillent, c’est-à-dire nous, il y a eu un problème d’ignorance, de manque de discernement, une adhésion aveugle, balayant toutes nos valeurs ancestrales, les bonnes en occurrence
Devons-nous considérer les églises chrétiennes comme étant une partie intégrante de notre culture ? Ou alors il faudrait qu’on parle seulement d’une acceptance partielle ?
On ne doit pas être à moitié chrétien, on l’est ou on ne l’est pas.
Si on tient compte que le Mouvement Nkul Beti veut encourager la production à travers l’autonomie et l’autodétermination du peuple, je crois que ce but va à l’encontre de la doctrine chrétienne. Je m’explique : A l’époque où je fréquentais encore les églises, l’un des messages des missionnaires était de dire aux croyants que c’est dieu qui est le maître de tout ; c’est dieu qui décide qui deviendra pauvre ou pas ; le tout se résumait à une question des destinées, d’un chemin déjà tracés par dieu. Une aliénation en quelque sorte qui aboutit automatique à la nonchalance et la fainéantise. Nous croyons tous que c’est dieu qui viendra résoudre nos problèmes sur terre, pourtant ce même dieu nous a donné des capacités de pourvoir s’autonomiser, créer, ou innover. Nous sommes témoin aujourd’hui d’une naissance progressive, accélérée et incontrôlable des soi-disant lieux spirituels dans nos régions, preuve d’une aliénation qui s’est complètement établie chez les gens…
Par rapport aux objectifs du Mouvement Nkul Beti, quelle serait la philosophie à adopter vis-à-vis des églises chrétiennes ? Comment pouvons nous mieux sensibiliser le peuple afin qu’il sache que les églises ne sont que des endroits spirituels, quelles ne peuvent que jouer un rôle d’éclaireur et non de producteur, ni d’organisateur de la vie ? Comment expliquer au peuple que la vie ne peut que mieux s’organiser à l’extérieur des églises et des sectes ?
Les biens doivent nous aider à venir en aide à ceux qui sont les moins nantis
Mr Owona, qu’est-ce que les églises catholiques font concrètement pour atténuer le degré de pauvreté chez-nous ?
Que peut-on faire de mieux dans une vie si ce n’est préparer des gens qui vont travailler pour la réduction de la pauvreté, si on veut parler en vos termes ?
Lors de mon entretien avec Erick Achille Omar Nkoo le musulman, je faisais allusion à un certain leadership que nous constatons tout autour de l’islam. Les musulmans sont par exemple solidaires en matière de développement social. Croyez-vous que je puisse faire le même constat chez les chrétiens ?
l’homme est toujours animé des prétentions concurrentielles
Avant d’entrer dans le volet général du Mouvement Nkul Beti, je voudrais revenir sur les aspects d’une mission de dieu. Je dis dans un de mes articles qu’une mission ne tombe pas du ciel, une mission est le résultat des expériences faites. Personnellement je considère le Mouvement Nkul Beti comme un mission, mais à quel niveau devrais-je parler d’une mission de dieu ?
Nous avons toujours besoin de faire des efforts pour trouver ce à quoi nous sommes appelés
Mr. Owona, avant d’être prêtre ou philosophe, vous êtes d’abord un ekang. Quelle nuance faites-vous entre « être beti » et « être ekang » ?
Je ne sais pas vraiment si je comprends bien la nuance
Etes-vous intéressé par le développement social ? Quelle est votre analyse sur l’échec de notre société ? Comment se fait-il que les ekang du Cameroun connaissent des problèmes graves de développement aujourd’hui ?
Les études sont négligées à partir des parents eux-mêmes.
Que répondriez-vous à ma thèse : nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui parce que les intellectuels beti ont longtemps ignorés leur devoir ?
Nos intellectuels, nous les connaissons déjà très peu, on se demande où sont-ils passés, on en a pourtant en quantité industrielle, mais nous ne voyons pas forcément leur action dans notre vécu quotidien
Du point de vue spirituel et religieux, expliquez-nous les effets néfastes dus à l’égoïsme des hommes, aux intrigues sociale et politiques, aux manipulations et sans oublier aux dominations…
Ce que prêche la religion chrétienne c’est la vie ensemble en frères, la vie communautaire, c’est le sens du salut du Christ qui veut sauver tous les hommes
Qu’est-ce qu’on devrait encore retenir sur vous, sur vos activités et surtout sur la vie entre les murs d’églises ?
Mr. Owona, nous sommes à terme de cette interview. Au nom du Mouvement Nkul Beti, je vous remercie pour cet entretien. Votre dernier mot et surtout le message final que vous adressez à la communauté ekang…
Nous devons être comme des lumières pour les autres.
Avec la modernisation et l’évolution du monde, à cette époque où la technologie et la communication prennent de plus en plus de la place dans nos vies, les églises perdent au jour le jour leur clientèle. Les réseaux sociaux, les emails, les SMS, Youtube, Facebook et autres jouent pratiquement le rôle qui a toujours été réservé aux églises. La vie sociale se passe maintenant sur le net, les messes le dimanche ne sont plus trop fréquentées par les jeunes. L’église comme porte-parole de dieu est de plus en plus confrontée aux problèmes d’un monde évolutif et a plein de difficultés à s’adapter à la nouvelle dynamique du monde.
Naturellement nous devons aussi noter que les Africains, contrairement au reste du monde, deviennent plus aliénés et tendent à s’accrocher à un dieu tout puissant qui viendra résoudre leurs problèmes sur terre. Les maisons de dieu, les maisons de prière, les sectes etc. naissent d’un taux considérable en Afrique et plus particulièrement au Cameroun. Nous sommes témoin aujourd’hui d’une naissance progressive, accélérée et incontrôlable des soi-disant lieux spirituels dans nos régions, preuve d’une aliénation qui s’est complètement établie chez les gens... Dans notre cher pays le Cameroun et surtout dans les régions du centre et du sud, on vit la commercialisation abusive et la matérialisation de la religion. On se pose finalement la question, si la pauvreté et le manque de perspectives seraient à l’origine de la disparition du « vrai message » de dieu. Ou alors les églises elles-mêmes sont responsables de cette situation… Ceci dit, la présente interview ne traite pas seulement la question religieuse mais elle aborde aussi les problèmes de développement de notre société en rapport avec les églises. Nous voulons surtout savoir, si les églises sont des endroits qui peuvent donner une impulsion nécessaire pour que la population cesse de croire que c’est dieu qui viendra organiser leur vie sur terre. Pour ce qui me concerne, je crois que j’ai encore une mission importante dans ma vie, celle de la réconciliation avec dieu. Mais avant de me donner dans ce pèlerinage de réconciliation, je me lance d’abord, dans cet entretien spirituel, en espérant devenir plus sage sur les questions religieuses qui m’animent depuis un bon bout de temps.
Informations supplémentaires, contacts, liens, auteurs et copyrights
Contacts :
bernardomozart@yahoo.fr Scolasticat père Dehon RDC ? Kisangani Province orientale Commune Makiso BP 505.
Les questions de cette interview ont été rédigées par Maurice Ze.
Nous remercions Mr. Bernard Owona Enama d’avoir accepté cet entretien. Les textes de cette interview doivent seulement être utilisés dans le cadre du mouvement Nkul Beti ou de la promotion de Mr. Bernard Owona Enama Tous Droits Réservés © Copyright 2010 Zemprosys Group Interview avec Bernard Owona Enama, un homme vivant entre les murs des églises. Prêtre en devenir
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