$varWEB_EKANG_THIS_WEEK = "Mongo-Beti.jpg"; $varWEB_ENCY_FILE = array("Martin-Paul-Samba.jpg", "Mongo-Beti.jpg", "annemarienzie.jpg", "Andre-Marie-MBIDA.jpg", "osendeafana.jpg", "ela_jeanmarc.gif", "Severin-Cecile-Abega.png", "Marie-Roger-Biloa.jpg", "Calixte-Beyala.jpg", "Vincent-S-Fouda.gif", "Ange-Ebogo-Emerent.jpg", "Charles-Onana.jpg", "Jean-Miche-Kankan.png", "Imane-Ayissi.jpg", "Tete-Brulees.jpg", "Ayissi-le-duc.jpg", "chantal-ayissi.jpg", "Ambroise-Mbia.jpg", "Julienne-Zanga.jpg", "Marc-Vivien-Foe.jpg", "Lady-Ponce.jpg", "Zoomevele-Effa.jpg"); $varWEB_ENCY_TITLE = array("Martin Paul Samba", "Mongo Beti", "Anne-Marie Nzié", "Andre Marie MBIDA", "Osendé Afana", "Jean Marc Ela", "S. Cécile Abéga", "Marie Roger Biloa", "Calixte Beyala", "V. Sosthène FOUDA", "Ebogo Emerent", "Charles Onana", "J. Miche Kankan", "Imane Ayissi", "Les têtes brûlées", "Ayissi leduc", "Chantal Ayissi", "Ambroise Mbia", "Julienne Zanga", "Marc Vivien Foé", "Lady Ponce", "Zo'omevele Effa"); $varWEB_ENCY_LINK = array("http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=1", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=2", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=3", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=4", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=34", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=5", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=6", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=7", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=8", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=9", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=10", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=12", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=13", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=14", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=15", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=16", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=17", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=18", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=19", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=20", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=21", "http://www.nkul-beti-camer.org/Encyclopedia/encyclopedias.php?Association=22"); ?>
Nappy, ce mouvement conquérant de la planète afro
Source, auteur, copyright
Lepoint.fr - Par Laurène Rimondi
Fière de ses cheveux, fière de sa peau. Le phénomène Nappy s'est emparé de la Toile et des podiums, de la Côte d'Ivoire à Paris.
Date de publication: 10-11-2015 17:09:22
Elles ont décidé d'arborer leurs cheveux afro naturels : les "Nappy girls" sont partout. On ne compte plus les évènements qui s'inscrivent dans cette tendance. Lancée en octobre 2011 sur les réseaux sociaux, la communauté "Nappys de Babi" compte aujourd'hui 7 800 membres à travers le monde, de la Côte d'Ivoire au Sénégal, des États-Unis au Japon. "Au départ, c'était un groupe destiné à deux ou trois personnes, afin de discuter des bons gestes pour entretenir les cheveux crépus", explique Mariam Diaby, jeune ivoirienne fondatrice de la communauté. Chacune des amies a ensuite rajouté une personne et la viralité de la Toile s'est occupée du reste. Depuis, le festival Crépu d'Ebène se déroule chaque année à Abidjan, tandis que Miss Nappy vient d'être lancée sur les réseaux par Afriquefemme.com. À Paris, les événements comme le salon Boucle d'ébène, la Natural Hair Academy et Miss Nappy Paris se succèdent.
D'Oprah Winfrey à Solange Knowles Aujourd'hui revendiqué comme la contraction de "naturel" et "happy", le terme n'est à l'origine pas très heureux. Nappy désignait plutôt une personne débraillée, les cheveux emmêlés comme si elle se réveillait d'une sieste, nap en anglais. "Les cheveux crépus ont longtemps été diabolisés, perçus comme sales et moches", rappelle Fatou N'Diaye, qui tient le blog BlackBeautyBag. C'était sans compter le "coming out" capillaire de nombreuses stars, décidées à se débarrasser du défrisage, et par là des canons de beauté, imposés jusqu'alors par l'Occident. Raven Symone, Oprah Winfrey, Willow Smith, Noémie Lenoir, toutes ont fait leur "Big Chop", comprenez la grande coupe. Une tendance qui se popularise avec des chanteuses de R'n'B au look plus sophistiqué, comme Janelle Monae, Inna Mdja ou Jetta. Et, bien sûr, Solange Knowles, devenue l'une des représentantes du mouvement lorsqu'en 2009 elle décide de se raser la tête pour permettre à sa crinière naturelle de repousser. "Shrinkage", "bantu knot", "yarn locks" Dans les rues d'Abidjan ou de Dakar, à New York et dans le métro parisien, il est devenu fréquent de croiser des femmes couronnées d'une afro explosive ou d'une chevelure crépue, plus simple, mais toujours naturelle. Sur Google, Nappy, c'est 18 millions de résultats. Des blogs, tutoriels et forums à n'en plus finir. Ivoirianappies Blogspot ou Les Bidouilles d'une Nappy ne sont que les premiers d'une longue liste de sites qui dégainent leurs tuyaux pour sublimer sa "crépitude". Dans ces communautés, les internautes évoquent cette première où elles ont décidé de "faire péter l'afro". On parle "twist", "shrinkage", "bantu knot" ou "yarn locks". "Le défrisage, pour les femmes noires, c'est le premier geste de beauté. Nos mamans nous l'apprennent dès l'enfance. Alors porter les cheveux naturels, c'est découvrir une autre facette de soi et de sublimer sa beauté", explique Fatou N'Diaye, qui porte son cheveu naturel depuis 2006. À un moment donné, le phénomène est tel, qu'il prend même une tournure conflictuelle, opposant une dictature Nappy à celles qui préfèrent continuer à se lisser les cheveux, accusées de renier leur identité. Quête identitaire Historiquement, la tendance du retour au naturel s'inscrit dans le mouvement d'émancipation et d'affirmation culturelle des Afro-Américains, descendants d'esclaves, alors qu'ils luttent contre la ségrégation. Dès les années 1950, le défrisage, inspiré des rituels de coiffure des "maîtresses blanches" et qui s'est imposé comme une norme, se voit interprété comme un déni des origines africaines. Angela Davis, militante phare des Blacks Panthers, mais aussi d'autres personnalités artistiques comme Jimi Hendrix, feront alors de leur afro un étendard de leurs revendications. La coiffure sera popularisée par le phénomène du disco avant de tomber dans un relatif oubli. Les années 1990 signent le retour en grâce du cheveu naturel avec Lauryn Hill ou Erykah Badu. Preuve que les stéréotypes ont la vie dure, il faudra encore attendre 2009 pour que la première Barbie noire aux cheveux naturels soit proposée aux petites filles. Un enjeu de santé publique De retour sur les podiums, le naturel n'est-il qu'un simple effet de mode ? Alors que les femmes noires sont celles qui consomment le plus de cosmétiques au monde, selon une étude de Softheen Carson, filiale de L'Oréal, il est aujourd'hui reconnu que certains produits de beauté peuvent avoir des effets nocifs sur la santé des utilisatrices. "Les produits pour blanchir la peau et les défrisants sont parfois responsables de brûlures, de cancer, d'insuffisance rénale ou de diabète et peuvent perturber les cycles hormonaux lorsqu'ils sont utilisés chez les petites filles", prévient Isabelle Mananga-Ossey, fondatrice de l'ONG Label beauté noire, qui propose des certifications, "pour séparer le bon grain de l'ivraie". Une prise de conscience du côté des consommatrices, qui les amène de plus en plus à s'interroger sur leur mode de consommation. Si les défrisants dominent encore largement le marché de la beauté, des marques qui revendiquent une fabrication artisanale émergent, comme les Secrets de Loly, Activilong ou Shea Moisture. Motivé par des raisons identitaires, sanitaires, économiques ou simplement esthétiques, Nappy, plus qu'une tendance, tend à s'imposer comme une véritable alternative aux canons, encore uniformes, de la beauté.
MENTIONS, COPYRIGHTS
Lepoint.fr - Par Laurène Rimondi
Warning. A l’attention de tous nos visiteurs internautes !
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorise que « les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective ». Tous les éléments présentés sur notre site MNB (images, vidéos, extraits sonores, textes, photos, logos, illustrations, etc.) sont soumis de facto au droit d'auteur, même si leur accès est libre et gratuit et qu'aucune mention de copyright © ne précise qu'ils sont protégés ! Lors de vos utilisations, reproductions ou représentations d’une œuvre ou d’une partie d’œuvre publiée sur notre site, il est donc conseillé d’obtenir au préalable, le consentement de son auteur, de citer l’auteur et la source originale éventuelle de ladite œuvre. Faute par le copiste de respecter cette démarche, il s’expose seul aux lois, poursuites et condamnations en vigueur, lesquelles combattent le plagiat et la contrefaçon. |
07-03-2016 19:37:28
A Dakar, un musée des civilisations pour rendre les Africains « fiers de leurs racines » 01-01-2016 10:26:01
Des centaines de femmes mauritaniennes victimes d'« esclavage » en Arabie saoudite 18-12-2015 10:33:16
Viols d'enfants en Centrafrique: « échec flagrant » de l'ONU, selon des enquêteurs 26-09-2015 17:10:29
Le roi Saoudien : « Pour des africains, mourir loin d’Ebola et le ventre plein est une bénédiction » 08-09-2015 09:57:49
La Révolution Permanente/Débats Africains : Quand le Panafricanisme selon Calixthe Beyala appelle des rectificatifs utiles ! |