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MOUVEMENT NKUL BETI
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Patrice Nganang et le débat avorté sur VoxAfrica
Source, auteur, copyright
Patrice Nganang,
Paulin Mballa
Thierry AMOUGOU
Robert Ndonkou, Cameroon-Info.Net
L'episode le plus cocasse, et le plus bete de mon sejour au Cameroun, c'est quand je me suis retrouve dans la cave de Voxafrica avec devant moi Mathias Eric Owona Nguini refusant de me saluer et demeurant assis, tete enfoncee dans un livre
     Date de publication: 03-01-2015   18:49:35
1. Patrice Nganang: PEUT-ON DEBATTRE DANS UNE TYRANNIE?
 
Je dois tout de meme dire que l'episode le plus cocasse, et le plus bete de mon sejour au Cameroun, c'est quand je me suis retrouve dans la cave de Voxafrica avec devant moi Mathias Eric Owona Nguini refusant de me saluer et demeurant assis, tete enfoncee dans un livre. Parce que mon voyage a ete plutot actif de bout en bout, ce n'est que plus tard que j'ai lu les mots du presentateur de l'emission 'Recto-Verso', Mballa, qui apres mon depart a ecrit que j'avais 'fuit le debat', et ai ensuite vu cette phrase reprise par Owona Nguini, et par ses acolytes, Sismondi Barlev Bidjocka, Bobiokono, dans Cameroon_politics@yahoogroups.com. Depuis quelques temps des gens me demandent de debattre, de debattre, de debattre. Les quelques fois ou je suis entre dans cet exercice, sur Njaguipress et au Cameroun sur un plateau avec Claude Abate qui n'avait cesse de m'insulter, et avant et apres l'emission ne m'avait meme pas salue, je me suis toujours demande s'il etait possible de debattre en tyrannie. Je dois dire que de mes 44 ans, j'ai passe 22, la moitie de ma vie donc, dans des democraties, ou le president, ou le chancelier debat avant l'election presidentielle. Aux USA, il debat d'ailleurs plusieurs fois avec ses adversaires. La culture du debat nait de celle de la conversation, mais surtout, elle est fondee dans la liberte. Qu'un presentateur d'une chaine de television parle de debat, sans m'avoir prevenu qu'il y en avait un, mais surtout, sans m'en donner le ou les themes, ni d'ailleurs la dimension des intervensions reciproques, et qui plus est, sans fixer l'enjeu - debattre pour quel but? - me semble encore d'une extraordinaire incompetence. Je n'ai pas fait le truc d'Alice Nkom qui avait ete mise devant un idiot par Paul Mahel, le presentateur d'une emission tout aussi debile pour 'debattre.' Sortir en studio, devant camera, pour satisfaire la meute.

Mais la question est plus profonde c'est celle-ci: un peuple qui n'est pas libere peut-il debattre? C'est-a-dire, un peuple qui a l'habitude des discours, de la com, des interviews commandees, peut-il debattre? Je crois le paradoxe de cette situation apparait le plus clairement dans l'emission 'Entretien de Thierry Ngogang.' Je regarde tres peu la television du pays, il faut dire, mais il me parait clairement que cette emission qui est plutot 'people' - copiee sur le modele Oprah - qui devrait donc pouvoir recevoir des footballeurs, des stars de la musique, de la cuisine, de je ne sais trop quoi, se retrouver retrecie dans sa forme, parce que les Camerounais n'ont pas l'habitude de la couchette rouge qui fait rire, exploser, se liberer de ses inhibitions, et l'utilisent plutot pour des 'statements serieux' a la Maurice Kamto, et des tete-a-tete insipides et sans humour. Peut-on avoir une emission 'people' dans un pays qui n'est pas kiakde? Ou tout le monde se cache? Peut-on parler de soi dans un pays de la perfidie? Et je me rappelle ici le meme Thierry Ngogang qui a contacte mon frere (pas moins!), pour lui demander de me dire de ne plus critiquer Mathias Eric Owona Nguini. Eh oui! Il est des reflexes de la tyrannie, et en voila bien un. Moi qui croyais qu'il etait bien possible de me parler directement. Mais le Camerounais n'a pas l'habitude de parler directement, de repondre a une question par une affirmation ou par une negation, non. La perfidie est son sport favori. C'est essayer de t'affamer, parce que tu as critique son ami, son suppot politique. C'est vaporiser ton dossier de demande de visa, parce qu'il n'y a aucune loi qui veuille qu'on te le refuse, comme le Burkinabe Kiemtore s'est rendu compte il y a quelques semaines. C'est executer un homme qui couille ta femme de onze balles, comme l'a fait Bamkoui, quand le meme Bamkoui est incapable de s'en prendre au tyran lui-meme comme ses collegues lieutenant-colonels d'autres pays le font.

Peut-on debattre dans un pays ou les gens sont incapables de prendre leurs responsabilites? Peut-on debattre dans un pays ou les journalistes, les officiers de gendarmerie, les citoyens sont si irresponsables qu'il ne peuvent vous adresser la parole qu'en vous insultant, mais s'extasient devant l'image de la wolowos qui partout sur la terre serait tout simplement executee - comme Marie-Antoinette, ou alors la femme de Causcescu? La scene publique camerounaise qui est prise en otage par la tyrannie communicationnelle est gangrenne des le sommet. Car nous avons bien un president a la voix rocailleuse, qui est incapable de tenir une conference de presse, de tenir un discours de meeting sans le lire, de debattre, qui ne communique que par des discours, par des operations de com payees, et tient le peuple en otage par la perfidie - en frappant des coups de couteau dans le dos de quiconque apparait plus brillant que lui, et l'est. Peut-on debattre dans un pays dont la scene publique est si pauvre, en realite si emassiee, que les chaines de television sont l'ombre de ce que la television peut aujourd'hui? Ce sont ces questions qui me sont toujours venues en esprit toutes les fois ou j'ai lu le mot 'debattre', car apres tout nous sommes bien dans la tyrannie la plus vieille d'Afrique, et apres tout, le plus grand philosophe de ce pays - Eboussi Boulaga -, sans parler de ses plus grands penseurs, ne sont jamais passes a la television de ce pays-la. Il faut vraiment que quelque chose de nefaste soit arrive a notre pays pour que des presentateurs de television se prennent pour les Che Guevara de la revolution a venir, quand en meme temps dans leurs reflexes immediats ils sont en realite des clones du tyran. Et je me rappelle bien que toutes les emissions de television que j'ai fait au Cameroun l'an passee n'etaient pas live, mais bien en differe, et que 'l'Entretien' que j'avais fait avait ete censure - les parties sur la wolowos avaient ete censurees. Pourquoi les televisions camerounaises ont-elles peur de ma parole en live? Un jour, un jour le Camerounais sera kiakde, et alors, alors on aura une culture de la conversation chez nous. Alors, alors, on aura une culture du debat. En attendant, actons!
Patrice Nganang
2. Réaction de Paulin Mballa
 
"Bonjour à tous.

Je lis certaines affirmations sur facebook.:
"Je n'ai pas fait le truc d'Alice Nkom qui avait ete mise devant un idiot par Mballa, le meme presentateur de 'Recto-verso' pour 'debattre.Je dois tout de meme dire que l'episode le plus cocasse, et le plus bete de mon sejour au Cameroun, c'est quand je me suis retrouve dans la cave de Voxafrica avec devant moi Mathias Eric Owona Nguini refusant de me saluer et demeurant assis, tete enfoncee dans un livre. Parce que mon voyage a ete plutot actif de bout en bout, ce n'est que plus tard que j'ai lu les mots du presentateur de l'emission 'Recto-Verso', Mballa, qui apres mon depart a ecrit que j'avais 'fuit le debat".
Tout cela fait rire à la fin. D'un j'ai jamais eu Alice Nkom sur RectoVerso comme je le lis. De deux affirmer qu'on ne savait pas qu'il y aurait Mathias Eric Owona Nguini en face est au moins malhonnête sinon plus surprenant encore que de dire aussi que ce dernier ne l'a pas salué. Et pourtant celui qui le renie a non seulement bel et bien serré la main de celui qui aurait dû être son contradicteur, mais aussi exigé d'être l'invité principal. Une exigence rapportée par Maurice Simo Djom qui était notre intermédiaire. Par la même entremise, lorsque nous avons eu le principe de l'enregistrement de l'émission entre les deux intellectuels plusieurs semaines avant la fameuse date du 9 décembre, nous avons émis l'intention d'annoncer ce "face à face". Maurice Simo Djom nous a fait savoir que cela n'était pas du goût de Patrice Nganang .Il ne voulait surtout pas que ce soit présenté comme tel. D'où vient-il donc qu'on prétende n'avoir jamais su qu'il y aurait tel contradicteur en face? Où allait Patrice Nganang en se rendant dans les locaux de Voxafrica ce 9 décembre si tant est qu'il ne savait visiblement rien de l'émission? Il faut d'ailleurs préciser qu'il a essayé d'avoir cet argument lorsqu'il s'est entendu dire par Maurice Simo Djom citation: "c'est pas vrai Patrice, je t'ai tout expliqué".

J'aimerais juste dire que j'ai voulu faire une émission comme entre les professeurs Jean Tabi Manga et Sindjoun Pokam, cela n'a pas été possible.Pour le reste libre à chacun d'en juger."
Paulin Mballa
3. Thierry AMOUGOU: Le message de Nganang ne nous apprend rien sur le Cameroun non seulement parce que ce qu’il dit est banal, mais aussi parce que ce message est une façon de « noyer le poisson ».
 
Bonnes fêtes de fin d’année à tous et à toutes !

J’ai l’impression, quand je lis Nganang, qu’il est en pleine contradiction personnelle. En effet, après avoir initié un débat avec Owona Nguini où la gentillesse et les règles élémentaires de bienséance n’étaient nullement de mise, il est curieux que Nganang se plaigne du fait que Nguini ne lui serre pas la main à Yaoundé alors que l’injure, l’invective et la calomnie avaient placé ses échanges médiatiques avec Nguini sur le terrain du pugilat et d’une invitation au duel. Lorsque les Anciens s’invitaient au duel, ils n’espéraient moins de la gentillesse de leurs adversaires que des coups auxquels ils allaient répliquer sans états d’âmes. On ne peut insulter quelqu’un sur le net et aller lui tendre la main quand on le rencontre au Cameroun. Cela a un nom dans les rapports humains : l’hypocrisie, une chose qui précède parfois le baiser de Judas. Les choses dites par Nganang à l’endroit de Nguini sur le net ne méritaient pas une poignée de main mais de la vigilance de celui-ci au moment de leur rencontre. Ayez un peu de cohérence dans les attitudes et les postures.

Le message de Nganang ne nous apprend rien sur le Cameroun non seulement parce que ce qu’il dit est banal, mais aussi parce que ce message est une façon de « noyer le poisson ». Autrement dit, après avoir pris un RDV avec les organisateurs de l’émission en question pour un débat, Nganang ne savait-il pas que le Cameroun était une tyrannie et qu’il ne pouvait y débattre ? Est-ce uniquement au Cameroun qu’il s’est rendu compte de cet état de fait qui rend incongru tout débat ? Pourquoi s’est-il rendu au RDV le sachant ? Avait-il un autre plan dont les conditions de possibilités de bonne marche n’ont pas été réunies au point de faire marche arrière ? Nous ne le saurons jamais car Nganang oriente le débat vers les problèmes de la société camerounaise alors que cette société camerounaise, ses politiques et ses journalistes étaient déjà les mêmes quand ils avaient accepté le débat avec Nguini.

Les journalistes que critique Nganang peuvent-il faire mieux dans cette tyrannie camerounaise ? Nganang semble oublier que la tyrannie dont il parle autorise aussi uniquement ces journalistes-là qui, lorsqu’ils ne peuvent faire mieux, sont très souvent des maillons de la même tyrannie. Quelle est donc cette critique qui reproche aux journalistes camerounais de pas faire ce qu’ils ne peuvent pas faire à cause de la tyrannie ? On se mord la queue !

En outre, comment peut-on dire des âneries sur Éboussi Boulaga pour sa promotion il y a quelques temps et s’adosser sur lui aujourd’hui quand on veut une échappatoire dans une mauvaise passe ? Cela s’appelle de la manipulation ! Cher Nganang, Fabien Éboussi Boulaga devient-il le plus grand philosophe camerounais uniquement quand tu l’utilises pour te dédouaner alors qu’il ne vaut rien quand tu rêves être ce qu’il est ?

En lisant ce message j’arrive à la conclusion que Nganang ne doit plus écrire un mot tant que la tyrannie est toujours en place au Cameroun car continuer à écrire reviendrait à dire qu’il se contredit via son texte. En fait si la tyrannie disqualifie tout débat, elle disqualifie aussi tout écrit car le débat ne se fait pas seulement par la parole mais aussi via les écrits. Nganang, si on suit sa logique, doit attendre que le peuple camerounais soit libre pour décerner le prix Bibi Ngota car d’après son analyse, ce prix qui, dans sa forme symbolique, est une mise en débat du rôle et de la fonction du journaliste au Cameroun, n’a aucun sens.

Écrivain, Nganang est sans ignorer que tout écrit, toute publication est un débat public et privé que l’on ouvre avec les peuples et les lecteurs. Nganang semble donc oublier que tenir un débat même imparfait au sein d’une tyrannie ou d’une dictature, contribue aux activités de libération d’un peuple. Il ne faut pas attendre qu’un peuple soit libéré pour faire des débats même imparfaits car derrière toute libération, il y a toujours un mouvement culturel et intellectuel qui, malgré la tyrannie, maintient l’indocilité de la pensée en participant au processus de formation des opinions. C’est sur ce processus de formation des opinions que s’adosse très souvent le processus d’actions qui libèrent le peuple. Dire que le débat n’a pas de sens dans une tyrannie signifie qu’on n'a rien compris du rôle du débat même imparfait en tyrannie. Que ceux qui veulent se renseigner sur ce thème lisent « Les origines culturelles de la révolution française » pour se rendre compte du rôle crucial joué par des débats intellectuels clandestins entre intellectuels et autres acteurs sociaux. C’est pendant et dans la tyrannie que le travail intellectuel de libération se fait et non quand les débats deviennent bénis des dieux de la démocratie. Si nous voulons libérer le Cameroun, nous ne devons pas baisser pavillon sous prétexte d’imperfection du contexte politique. Des débats doivent se faire même dans les caves car de ces caves sortiront quelques bribes qui ne tomberont pas dans les oreilles de sourds. C’est cela aussi prendre ses responsabilités en dictature car si le débat en tyrannie est dénaturé, ceux qui vivent en démocratie se plaignent aussi chaque de la nature manipulée des débats. La culture du débat que tu admire en "démocraties"ne tombe pas du ciel. Elle s'est construite par des hommes qui ont accepté de tenir des débats imparfaits et d'en faire des instruments de combat contre la tyrannie.

Très cordialement.
Thierry AMOUGOU
4. Escalade: Patrice Nganang veut apprendre le journalisme à Paulin Mballa de VoxAfrica
 
L’écrivain tient notre confrère pour responsable de sa défection à une émission de la télévision panafricaine. Il estime que le présentateur est un «modérateur sans formation».

L’épisode de son passage annulé à une émission de la télévision VoxAfrica lui est resté en travers de la gorge de Patrice Nganang. L’écrivain et activiste politique continue à en parler sur les réseaux sociaux. En mal surtout. Cette fois-ci, l’enseignant de littérature camerounais établi aux Etats-Unis charge le journaliste Paulin Mballa, à l’origine, croit-il, de sa récente mésaventure à Vox Africa. Dans un post publié le 26 décembre 2014 sur son mur facebook et intitulé «Petit précis de journalisme à l’intention de Paulin Mballa, modérateur sans formation», Nganang entreprend d’enseigner à notre confrère 8 choses en rapport avec son métier. Au nom de l’ «obligation pédagogique» qu’il dit devoir aux «petits frères».

L’écrivain dit par exemple au journaliste de la télévision panafricaine qu’il lui revient à lui et son employeur de prendre en charge les frais d’hébergement, de nutrition et de transport de celui qu’ils invitent dans leurs studios pour une émission. Patrice Nganang fait savoir que VoxAfrica aurait dû lui verser un perdiem pour son passage sur cette antenne. Il déclare qu’il en a toujours reçu dans d’autres émissions. «J'ai l'habitude quand je suis invité d'être payé entre 300-500 Euros (200.000-400.000 Fcfa)». Il insiste sur le fait que «le sujet de l'émission doit être précisé» parce que « fondamental » pour lui. Nganang s’attarde aussi sur la feuille de route de l’émission qui «doit être décrite» (avec identification des autres invités) et aussi son but. Il explique qu’il ne vient pas au Cameroun «pour réagir a ce que disent les journalistes». Il refuse d’user du droit de réponse par esprit «pédagogique». Cependant, il ne rate pas des hommes de médias qui ont pris l’habitude de le critiquer ou tourner en dérision. Des «saltimbanques» qui se sont mis «en collusion» avec Paulin Mballa pour l’«insulter», commente-t-il.
Robert Ndonkou, Cameroon-Info.Net


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