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MOUVEMENT NKUL BETI
   CAMEROUN             AFRIQUE             MONDE
PME : ces futurs champions que l'Afrique veut voir grandir
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Le Point Afrique
La conviction est maintenant forte que l'Afrique doit consolider son tissu de petites et moyennes entreprises (PME). L'Africa SME Champions Forum tenu à Nairobi l'a bien illustrée.
     Date de publication: 09-01-2016   09:36:08
Avoir une vision, une bonne gouvernance, faire preuve d'innovation, miser sur les nouvelles technologies, insister sur la qualité, ne pas négliger les questions managériales et de gestion, trouver les bons financements... Voilà la liste, non exhaustive, des principaux critères de viabilité d'une petite et moyenne entreprise (PME). Pour que l'idée soit mieux partagée, de plus en plus de rencontres sont organisées ici et là sur le continent afin de sensibiliser un maximum d'acteurs mais aussi pour créer et consolider des réseaux autour de cette pépite du développement qu'est la petite et moyenne entreprise (PME). Elles sont de plus en plus nombreuses, les institutions qui, avec des entreprises privées, organisent des rencontres autour de la question des PME. Ainsi de l'African Guarantee Fund (AGF), l'International Finance Corporation (IFC), la Banque africaine de développement qui se sont alliés au cabinet de recrutement panafricain AfricSearch, à l'Africa Consulting & Trading (ACT), Ecobank... pour accompagner la deuxième édition de l'Africa SME Champions Forum. Après une première édition, l'an dernier à Dakar, vitrine de l'espace francophone, rien d'étonnant que le nouveau rendez-vous se soit tenu en novembre à Nairobi, capitale du Kenya, pays phare de la zone anglophone et surtout champion en matière de PME.
1. Le Kenya, l'exemple qui marche
 
Avec plus de 42 millions d'âmes, première économie d'Afrique de l'Est, le Kenya s'affiche comme l'un des plus forts potentiels africains, doté d'une des croissances les plus dynamiques avec plus de 5 % du PIB en 2015. « Un pays champion des PME » également, selon Félix Bikpo, PDG de l'AGF, une institution financière non bancaire créée en 2012 précisément pour accompagner les PME. « L'enjeu du développement des PME apparaît encore plus critique dans les pays africains, estime ce dernier, alors que le tissu économique est constitué en grande majorité de petites et micro-entreprises.» À près de 90 %, selon les estimations. Elles assurent ainsi les deux tiers des emplois.

Selon les estimations du Bureau international du travail (BIT), plus de 50 millions d'emplois devront être créés d'ici à 2020, 122 millions à l'horizon 2050. Or, malgré des taux de croissance à deux chiffres dans certains pays, le continent ne crée pas à ce jour suffisamment d'emploi. Le calcul est donc simple : soutenir les PME en Afrique, principales créatrices d'emploi, c'est assurer le développement socio-économique du continent. En s'inspirant de ce qui a été fait ailleurs, dans les pays émergents notamment, mais également en Afrique, et tout particulièrement dans le pays hôte, le Kenya. « Les PME assurent 70 % des emplois de notre population, dit Joseph Mutuku Mbeva, directeur des PME au ministère de l'Industrie. Nous voulons faire de ces PME les multinationales de demain. » Selon un modèle qu'il entend partager avec ses voisins continentaux qu'il invite à « apprendre de Nairobi ». « Nous avons mis en place une agence des PME. En raison de leur nature informelle, on essaie de mettre en place un registre pour les inscrire en tant qu'association, une façon de les officialiser. Deuxièmement, on les accompagne pour financer leur équipement en matière de nouvelles technologies. À travers un autre fonds de financement des PME. Il existe d'autres institutions au Kenya qui accompagnent les PME toutes regroupées au ministère. Pour une meilleure synergie entre les structures. » Un modèle qui fonctionne ?
2. Les PME ont besoin de solutions pratiques
 
« Il faut des solutions locales », répond Joseph Ngatia, manager commercial SMEXPO. Cet entrepreneur kenyan de 35 ans, primé au cours du forum, a justement mis en place une solution pour les PME au Kenya. « Je suis dans le secteur bancaire depuis dix ans, j'ai aussi travaillé pour le gouvernement, c'est là que j'ai vu les failles, confie-t-il. Les solutions apportées par le gouvernement ne répondent pas au véritable besoin des PME : elles ont besoin de solutions pratiques. » Ce qu'il a mis en place, il y a un an, « un SME business management » qui va accompagner le jeune entrepreneur dans la phase de conception de son projet avant de pouvoir prétendre à un prêt bancaire. « Car, finalement, le problème n'est pas le financement. En général, quand ils obtiennent un prêt, ils mettent l'argent dans un autre projet ou juste pour subvenir à leur besoin quotidien. Le vrai problème est celui du management de leur business. Ils manquent de structure. »

Un constat qui fait aujourd'hui l'unanimité. « Il y a une forte perception que l'accès au financement est le principal obstacle à l'essor des PME. Ce qui est une fausse impression, juge Philip Oti-Mensah, directeur général d'Union, une banque commerciale dédiée aux PME, basée au Ghana. Déjà parce qu'au cours des cinq dernières années les choses ont évolué et les banques ont facilité leur accès aux PME. Au Ghana, par exemple, nous avons 400 instituts de microfinances, 28 banques. Donc l'accès aux sources de financement est plus facile. Le vrai problème des PME, ce n'est pas l'accès au financement mais leur capacité de management, de gestion... En général, les entrepreneurs ne sont pas formés sur ces aspects. Ils doivent apprendre à développer leur société. Ils doivent être prêts avant de se lancer. » Bien structurer leur projet, vérifier s'il est viable, étudier le marché, à la fois le marché local et régional...
3. La PME a besoin d'être promue...
 
À cet effet, Union a créé en 2013 la SME Clinic, une plateforme dédiée aux PME. « Nous analysons leurs problèmes et essayons d'y apporter des solutions avec eux. » Et ce, gracieusement. « Parce que nous savons que c'est dans notre intérêt. Mieux nous accompagnons nos clients, à la base, plus l'investissement sera rentable. » Cinq cents entrepreneurs en herbe ont ainsi été « soignés » à la source, dans cette Clinic, au Ghana. Un pays anglophone de nouveau. « Cela ne signifie pas qu'il y a plus d'accompagnements en Afrique anglophone, que ce soit au Kenya ou au Ghana, nuance Philip Oti-Mensah. La question des PME dépasse les frontières géographiques ou linguistiques. Tout le monde est face à la même urgence de mieux accompagner les PME. Mais il existe des approches différentes et, bien sûr, on peut apprendre des uns des autres. » Sans pour autant calquer des modèles alors que de nombreux gouvernements africains regardent du côté de Singapour et des États-Unis, avec notamment le Small Business Act qui a créé un environnement et des outils propices à l'essor des PME américaines, par l'octroi, entre autres, d'une partie des marchés fédéraux. « On peut s'en inspirer, juge Joseph Ngatia, mais nous avons besoin de solutions locales, car les réalités ne sont pas les mêmes selon les pays. »
4. ... et respectée dans la culture de son environnement
 
Le contexte n'est pas le même aux États-Unis et au Kenya. Il faut des solutions locales adaptées à notre environnement d'affaires. » Même si, observe-t-il, « l'Afrique anglophone, avec un meilleur environnement des affaires, entretient une culture de l'entrepreneuriat plus avancée qu'en Afrique francophone ». Une analyse confirmée par Stanislas Zeze, PDG de Bloomfield Investment Corporation, une agence de notation présente à la fois en Afrique francophone et anglophone avec un bureau à Kigali, notamment. « La problématique est la même que ce soit en Afrique francophone ou anglophone, indique l'analyste. Les anglophones sont peut-être un peu plus concrets sur ce qu'ils font pour les PME, mais aujourd'hui il y a une prise de conscience de ce qui doit être fait. Des actions concrètes commencent à être prises. Par exemple, en Côte d'Ivoire avec le programme Phénix, qui va entrer en vigueur, qui s'inspire du Small Business Act américain et qui doit permettre de créer un environnement propice pour les PME. Puisque c'est de cela qu'il s'agit. » Et, pour lui également, la question du financement est un faux problème. « On a pensé pendant longtemps qu'il fallait tenir la main aux PME au lieu de leur permettre de marcher toutes seules. On a pris le problème à l'envers en en faisant un problème social alors que c'est une affaire de business. »
5. Les opérateurs doivent prendre leurs responsabilités...
 
Plus question de subventions, donc, pour Stanislas Zézé, les PME doivent se voir comme des opérateurs économiques et, en tant que tels, « faire du business ». « Mettez-vous à niveau et, quand vous serez prêts, lancez-vous ! Vous serez alors en position de force notamment pour accéder aux financements mais surtout à des conditions qui vous conviennent, et ça, c'est très important. » En revanche, souligne-t-il, il incombe aux États de mettre en place le cadre adéquat. « Une des lois du programme Phénix prévoit de réserver 30 % des marchés publics aux PME ivoiriennes, ce qui est bien. Maintenant, il faut s'assurer que ces PME en ont la capacité. J'espère que, dans ce schéma, il y a aussi un accompagnement parce que ce que l'on cherche, en définitive, c'est d'avoir des champions nationaux qui vont remplacer les multinationales et tirer les autres vers le haut et créer ainsi ce cercle vertueux. »
6. ... et se projeter au-delà de leur marché national
 
Reste à avoir accès à l'expertise, ce qui était aussi prévu au programme du forum à travers les master classes. Erika Duparc, fondatrice de Nihahsah (« princesse noire » en swahili), une société de création d'accessoires de luxe à Abidjan, a fait le voyage à cet effet. « Je me suis lancée il y a bientôt deux ans. Le plus difficile est d'aller au-delà des frontières du marché national. Même si, dès le départ, j'ai visé l'international. J'ai démarré sur fonds propres. Aujourd'hui que je vois que cela prend de l'ampleur, j'ai besoin d'accompagnement. » Et, pour elle, c'est avant tout d'argent que les PME ont besoin. « Même s'il ne faut pas juste vous financer et vous lâcher, c'est sûr, on a besoin d'un suivi, mais, sans financement, on ne peut pas se développer, s'exporter. » Les deux sont indissociables, pour Raphiath Soule, à la tête de Fiwé, lauréate du prix de la PME de l'année, qui opère dans la transformation des déchets. « On est en phase expérimentale. C'est pour cela qu'aujourd'hui on a besoin de plus d'aide, sur le plan de la formation entrepreneuriale mais également financier. Mais surtout de la formation. »
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