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Apple, Google and Co, les nouveaux rois de Wall Street
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slate.fr - Gérard Horny
Les investisseurs misent sur la capacité des entreprises du numérique à dominer l’économie mondiale.
     Date de publication: 27-07-2015   19:15:22
Oublié le krach de l’an 2000: les nouvelles technologies brillent de nouveau à Wall Street et renvoient les industries traditionnelles en deuxième division. Toutes ces entreprises sont encore loin d’être rentables mais les investisseurs misent sur leur capacité à dominer l’économie mondiale.

Le jeudi 16 juillet, l’action Google avait terminé la journée à 601,78 dollars (soit 544,01 euros). Vingt-quatre heures plus tard, le titre s’échangeait à 699,62 dollars (c’est-à-dire 632,45 euros), soit une hausse de 16,2%. Petit détail: ces 16% de hausse ont conduit à augmenter la valeur boursière de Google de 65 milliards de dollars en une seule journée (environ 59 milliards d’euros). Comme si, à sa valeur antérieure, le groupe avait d’un coup ajouté celle de la compagnie d’assurance d’Axa ou celles de Peugeot, Renault et Michelin réunies!

Loin devant les groupes pétroliers

Jamais une telle progression n’avait été enregistrée; le précédent record appartenait à Apple, avec une hausse de 46 milliards de dollars en une journée en avril 2012 (actuellement, l’équivalent de 41,58 euros). Le cours de Google n’est pas resté à ce niveau: le vendredi 24 juillet, il est revenu à 654,77 dollars (environ 592 euros), ce qui donnait tout de même à l’entreprise une valeur supérieure à 437 milliards de dollars (395 milliards d’euros), au deuxième rang mondial derrière Apple, qui caracole largement en tête avec une capitalisation boursière voisine de 710 milliards de dollars (642 milliards d’euros).

Ce n’est pas la première fois que l’on voit des valeurs de haute technologie dominer ainsi le classement. Le pétrolier Exxon a l’habitude de devoir rivaliser avec de jeunes entreprises innovantes. Mais on n’avait jamais vu l’écart se creuser aussi fortement (avec la chute des cours du pétrole, la capitalisation boursière d’Exxon Mobil est revenue à 334 milliards de dollars, environ 302 milliards d’euros), tandis que les nouvelles venues se bousculent: derrière Microsoft, toujours là (371 milliards de dollars de capitalisation boursière, soit 335 milliards d’euros), on voit monter Facebook (272 milliards de dollars, 246 milliards d’euros), Amazon (247 milliards de dollars, 223 milliards d’euros), etc. La capacité du système américain à produire des entreprises capables de bousculer sans cesse les hiérarchies en place ne se dément pas.

Bulle boursière ou émergence de nouvelles puissances?

On peut évidemment s’interroger sur la pertinence de ces classements boursiers. On a déjà vu les financiers s’emballer pour des entreprises prometteuses dont la valeur est ensuite brutalement retombée ou qui ont disparu. Une bulle boursière ne serait-elle pas en train de se reconstituer? La réalité est plus complexe.

D’une façon générale, les marchés boursiers des pays développés sont assez chers en ce moment: compte tenu de la faiblesse des taux d’intérêt, les investisseurs sont tentés de s’intéresser à la Bourse pour améliorer les performances de leurs placements. Et, sur ces marchés chers, les valeurs de haute technologie occupent une place à part: ce ne sont pas leurs performances actuelles que l’on accepte de payer un prix élevé mais leurs performances escomptées dans le futur. Au sens propre du terme, c’est de la spéculation, mais une spéculation qui n’exclut pas une certaine forme de rationalité économique.

Stratégie de conquête

Un indicateur permet de déceler les engouements excessifs des investisseurs, c’est le rapport cours-bénéfice, le PER (price earning ratio) des Anglo-Saxons. Dans certains cas, ce rapport ne peut même pas être calculé car les financiers poussent à la hausse les actions de sociétés qui n’ont jamais réalisé de bénéfices. Là, on est vraiment dans la spéculation pure, puisqu’on accepte de payer très cher pour une société dont on pense qu’un jour elle sera très rentable sans en avoir encore le moindre commencement de preuve. C’était un cas très fréquent dans la folie internet de la fin des années 1990, ce l’est moins aujourd’hui.

Il existe toutefois un exemple connu de tout le monde: celui d’Amazon, qui vaut aujourd’hui en bourse 247 milliards de dollars (223 milliards d’euros) sans avoir jamais enregistré un seul bénéfice annuel. La direction du groupe n’a jamais caché que sa stratégie était une stratégie de conquête: pas de bénéfices, pas de dividendes, tout argent gagné doit être réinvesti immédiatement. Et cette stratégie semble payante: au deuxième trimestre, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 23,18 milliards de dollars (20,94 milliards d’euros), en hausse de 20% sur un an. Et, pour couronner le tout, il s’est permis de réaliser un bénéfice, certes modeste, de 92 millions de dollars (83 millions d’euros). À cette annonce, la capitalisation boursière d’Amazon a bondi et a dépassé celle de Wal-Mart, le numéro un mondial de la grande distribution.

Main basse sur la publicité

Autre exemple de valorisation qui peut sembler excessive: Netflix ne vaut «que» 46 milliards en bourse (41,5 milliards d’euros), mais avec un PER de 246. Pourquoi un tel enthousiasme? La société progresse très vite –elle revendique maintenant 65 millions d’abonnés dans le monde–, la consommation de vidéos et de films à la demande semble progressivement prendre le pas sur la télévision classique et, pour s’assurer une exclusivité sur ses contenus, Netflix produit maintenant ses propres séries et ses films. À terme, cette stratégie devrait payer.

Autre exemple de valeur qui se paie très cher: Facebook, avec une capitalisation de 272 milliards de dollars (245 milliards d’euros) et un PER de 94. Le 20 juillet, neuf jours avant la publication de ses résultats du deuxième trimestre, le titre a vu sa valeur en bourse dépasser celle de General Electric, le géant industriel américain qui s’apprête à reprendre les activités du français Alstom dans l’énergie. Avec son 1,4 milliard d’utilisateurs actifs (l’équivalent de la population chinoise), Facebook semble bien placé pour rafler une partie importante des budgets publicitaires que se partagent les médias. Même si son rythme de croissance ralentit, le groupe de Mark Zuckerberg a plus que doublé son chiffre d’affaires entre 2012 et 2014 et ne doit pas être loin de rééditer cette performance entre 2014 et 2016.

Des enthousiasmes plus modérés

Google aussi a un PER relativement élevé de 37. Ses derniers résultats ont apporté une bonne nouvelle aux financiers, qui s’inquiétaient de connexions au moteur de recherche en progression plus rapide sur smartphones et tablettes que sur ordinateurs classiques: les tarifs de publicité sont en hausse sur ces nouveaux supports jusqu’à présent assez peu rémunérateurs. Microsoft, qui a fait la fortune de Bill Gates, est encore la troisième capitalisation mondiale, mais a beaucoup perdu de son aura et affiche un PER de 17,6, tout juste supérieur à celui de la moyenne des sociétés cotées à Wall Street: le groupe a annoncé une perte trimestrielle de 3,2 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros), due pour l’essentiel au coût de la reprise des activités de Nokia dans la téléphonie mobile. De surcroît, avec la stagnation du marché des ordinateurs personnels, les ventes de logiciels piétinent et il n’est pas certain que le lancement de Windows 10 le 29 juillet entraine un net rebond de l’activité. En revanche, le chiffre d’affaires réalisé par le groupe dans le «cloud» augmente très vite.

Quant au numéro un, Apple, il a un PER relativement modeste de 14,3. Certes, ses ventes sont phénoménales, avec un chiffre d’affaires de 49,6 milliards de dollars au deuxième trimestre (44,75 milliards d’euros), en hausse de 33% sur un an. Mais les financiers restent lucides: les ventes dépendent beaucoup du succès d’un seul produit, l’iPhone, alors que les ventes de Mac progressent modérément, que celles d’iPad sont en recul constant depuis six trimestres et que des doutes subsistent sur le succès de l’Apple Watch. D’une façon générale, les analystes reprochent à Apple de trop dépendre du «hardware» (le matériel) alors que les succès les plus prometteurs dans le secteur sont dans le «software».

Le pouvoir de demain

En résumé, il est vrai que les investisseurs sont très confiants dans l’avenir des sociétés américaines de haute technologie. Il est vrai aussi que toutes ne se montreront pas à la hauteur des espoirs mis en elles. Mais leurs succès sont réels et ce sont ces firmes qui dessinent le monde de demain. On voit aujourd’hui qu’elles s’approprient les recettes publicitaires au détriment des médias classiques. Mais ce n’est qu’un début. Elles s’intéressent maintenant à l’automobile, avec les essais de voiture sans chauffeur et un poids de l’informatique embarquée sans cesse croissant dans le prix d’un véhicule. On s’attend demain à les voir jouer un rôle croissant en matière de santé et d’éducation. Leur valeur en bourse est le signe annonciateur de leur pouvoir futur.

Cette réalité commence à être perçue, si l’on en juge par l’actualité des médias: «Internet, plus fort que les États», titre Courrier international. Bill de Blasio, maire de New York, qui a tenté de s’opposer en vain au développement des voitures de transport avec chauffeur d’Uber dans sa ville peut en témoigner: les responsables politiques découvrent, parfois un peu tardivement, que le monde change très vite et que ce ne sont pas toujours eux qui sont à l’origine du changement.
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