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MOUVEMENT NKUL BETI
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Paul Biya : 5 Préalables pour gagner le pari de l’Emergence
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© le Sphinx Hebdo : Dorien Atangana Mebah
« Entretemps, nous nous sommes dotés d’une vision de développement à long terme qui prévoit qu’à l’horizon 2035 le Cameroun pourrait être « un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité ». C’est en ces termes que le président Paul Biya a présenté sa vision pour le pays, dans son discours délivré le 18 mai 2010, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun.
     Date de publication: 17-06-2014   06:39:11
S’il est admis que l’émergence ne se limite pas au succès économique, mais embrasse l’idée d’une société prospère, harmonieuse, juste, émotionnellement et spirituellement saine, alors il y a bien plus à faire que construire de grandes infrastructures. Car la situation économique précaire du Camerounais moyen se traduit par la rareté d’emplois, le manque de perspectives d’avenir pour les jeunes, la résurgence du tribalisme, la corruption généralisée bien que combattue et la perte des valeurs morales. Autant de plaies qui minent la société camerounaise.

Bien que le président ne soit pas l’auteur direct de tous ces maux, il en porte néanmoins la responsabilité ultime en tant qu’autorité suprême du pays, responsabilité assortie cependant de circonstances atténuantes : une partie des problèmes économiques que connaît le Cameroun vient d’un système financier et économique mis en place par des institutions financières occidentales maffieuses et dont l’ultime objectif est le dépouillement des richesses et l’appauvrissement des pays faibles et sous-développés. Une situation contre laquelle le président Biya ne peut pas grand-chose sans l’implication du peuple dans son ensemble.

Bien plus, le chef de l’État camerounais a un certain nombre de réalisations à son crédit. Entre autres et sans être exclusif, il y a sa capacité à préserver la paix et l’unité nationale dans un environnement géopolitique instable et ponctué de troubles. Pratiquement tous les pays frontaliers du Cameroun, à savoir le Tchad, le Gabon, le Congo-Brazzaville, et plus récemment la République Centrafricaine ont connu des troubles internes qui auraient pu facilement se déverser dans notre pays s’ils avaient imprudemment été gérés.

Le Cameroun bien que partageant les caractéristiques sociales, culturelles, géostratégiques et politiques identiques à celles de la Cote d’Ivoire qui continue de subir les effets après-choc d’une violente crise politique qui mine ce pays depuis plus d’une décennie, a pu garder sa paix, grâce au doigté du président Biya. Certaines personnes attribueront, avec raison, le don de la paix à la grâce divine. Mais si le président est tenu responsable de ce qu’il y a de mal ou de mauvais dans la nation, il devrait aussi recevoir, tout au moins, une bonne partie de crédit pour le bien ou ce qui va bien dans le pays.

Toujours à l’actif du président Biya, on devrait ajouter la préservation de l’intégrité nationale, face à des challenges tels que la dispute territoriale qui a opposé le Cameroun à son puissant voisin, le Nigeria au sujet de la presqu’ile de Bakassi. Il en est de même pour l’allègement incontesté de l’étouffante tutelle française par le rapprochement stratégique du Cameroun avec la Chine et l’ouverture à des pays tels que le Brésil, la Turquie ou le Vietnam. Cette dernière initiative qui peut paraitre anodine pour certains, constitue pourtant un énorme risque personnel pour le président et un grand pas vers l’indépendance totale du Cameroun. C’est essentiellement pour cela que les pays occidentaux et la France en particulier lui en veulent et le traitent avec froideur. Ce n’est aucunement, comme le prétendent certains, à cause de sa longévité au pouvoir et/ou de son âge avancé. L’histoire enseigne que ces pays n’ont éprouvé aucune gêne à entretenir des relations chaleureuses avec des leaders tels que feu le président Omar Bongo qui, après plus de 40 ans au pouvoir, était resté non seulement influent dans les milieux politiques français jusqu’au moment où il quittait ce monde, mais a été remplacé par … son fils. Ces pays attaquent à leurs points de vulnérabilité les leaders qui essayent de s’affranchir de leur tutelle.

Ces réalisations, très importants préalables à la construction d’une société émergente qui ne peut être envisagée sans intégrité nationale, ne sont pas suffisantes pour gagner ce pari. Ils ont besoin d’être renforcées de façon directe par d’autres actes que le président devra poser et dont voici les plus importants à notre avis.
1. Inscrire la vision dans le cœur du peuple
 
Qui ne se rappelle pas la liesse populaire et tous les espoirs qui ont accompagné l’accession du président Paul Biya à la magistrature suprême en 1982 ? Ne paraissait-il pas simple et si accessible ? Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, le peuple s’était attaché à lui parce qu’il se reconnaissait en ce fils de catéchiste d’origine modeste, et le voyait comme l’un des siens. C’est ce lien d’affection aujourd’hui évanescent, qui naguère était le ciment de sa relation avec le peuple, et qui lui donnait accès à son être profond qui doit être recréé par le chef de l’État. L’émergence ne peut simplement pas être sérieusement conçue sans la participation du peuple qui en est la pièce centrale.

Le président ayant pris l’habitude de passer ses vacances à l’étranger, fait très peu de visites à l’intérieur du pays et accorde l’essentiel de ses interviews à la presse étrangère. Il s’est par conséquent progressivement déconnecté du petit peuple. Pourtant en politique plus que dans tout autre domaine, l’adhésion sincère et enthousiaste du peuple à un programme ou son attachement à un homme est la meilleure garantie de succès de toute initiative. C’est dans le cœur du peuple que s’inscrit une vision. C’est là aussi que se bâtit la motivation d’y participer. Et sans cette motivation, on ne peut pas espérer le succès.

C’est aussi le peuple qui est le véritable défenseur de son leader. Preuve en a été faite en Amérique Latine. Le président Chavez qui s’entretenait régulièrement avec son peuple et prenait des appels téléphoniques en direct pendant ses émissions radio, n’a dû son retour au pouvoir, après un coup d’Etat pourtant soutenu par les Etats-Unis et les autres puissances occidentales, qu’à la protestation massive du peuple. Alors qu’il était tenu prisonnier dans une base militaire, un million et demi de personnes se sont rassemblées aux portes et sur l’esplanade du palais présidentiel de la Miraflores pour demander son retour. La fureur montante du petit peuple encouragea les chefs militaires intimidés dans un premier temps à refaire officiellement allégeance à Chavez, forçant les insurgés à faire machine arrière et les événements à basculer en faveur d’Hugo Chavez.

Au Cameroun, reconquérir l’affection du peuple n’est pas aussi difficile que cela. Il suffit que le chef de l’Etat se rapproche de lui, cesse de paraitre distant et inaccessible en initiant par exemple une tournée des dix régions au cours de laquelle il parlerait à son peuple le simple et sincère langage de l’amour et de la considération, et pourrait demander pardon pour les inévitables erreurs humaines de parcours.

A l’issue de cette tournée, il pourrait adopter l’habitude de passer de temps en temps des congés à l’intérieur du pays, spécialement dans des régions qui lui semblent hostiles ou qui sont considérées comme des bastions importants de l’opposition. Pendant ces visites, il pourrait rencontrer non plus seulement les autorités administratives locales et les chefs traditionnels mais aussi des citoyens ordinaires et même des membres des partis de l’opposition.

Donner des interviews à la presse locale, y compris celle considérée d’opposition contribuerait également à le reconnecter au peuple. Des actions pareilles initiées dans un élan sincère du chef qui descend de son piédestal pour rencontrer le citoyen ordinaire rallumeraient l’affection du peuple pour le chef. Le peuple en quête permanente de héros, ne demande qu’à admirer le leader et à l’applaudir de nouveau. Une fois le cœur conquis et la vision imprimée, le reste suivra naturellement.
2. Réconcilier la nation avec elle-même
 
En dehors du fait que la santé émotionnelle est partie intégrante même du concept de l’émergence, la réconciliation de la nation avec elle-même est un préalable psychologique à la construction d’un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité. Seule une société bien dans sa peau peut trouver en elle la force de relever ses défis.

Malgré le relatif et apparent calme, le Cameroun ne baigne pas dans l’harmonie totale. Les cas d’injustice, les disputes électorales, les intimidations politiques et des problèmes de sectarisme dont certains datent du temps des indépendances, mais qui ont été aggravés par les évènements politiques de ces dernières années, continuent de miner la cohésion nationale. Il suffit de lire les commentaires faits sur internet ou de faire attention aux conversations privées pour ressentir cette tension.

Cette situation malheureuse, qui grippe la machine devant conduire à une société émergente constitue en même temps une formidable opportunité pour le président de marquer l’histoire en facilitant la réconciliation du pays avec lui-même. Et l’une des actions qui l’y aiderait est le rapatriement des restes de feu le président Ahidjo et, des obsèques et un enterrement avec des honneurs dus à un ancien chef d’Etat suivis du rétablissement de Germaine Ahidjo dans son statut d’ancienne première dame avec tous les avantages y relatifs. Cette noble initiative qui ne serait aucunement un aveu d’aucune sorte ferait énormément gagner au président en stature et dissiperait les sentiments de frustration qui semblent animer certains Camerounais, adjuvants du premier président du Cameroun. C’est celui qui semble être en position de force qui peut se permettre de « perdre la face ».

Il y a une autre décision qui contribuerait plus profondément à la cicatrisation des plaies de notre société : Le rapatriement des dépouilles, la reconnaissance de la patrie et l’élévation véritable au rang de héros nationaux, des nationalistes camerounais tels que Félix Moumie, Ruben Um Nyobe, Castor Ossende Afana, Ernest Ouandie, Martin Paul Samba, Rudolph Douala Manga Bell, pour n’en citer que quelques-uns, assortis d’une aide matérielle substantielle à leurs familles dont certaines vivent dans le dénuement. Il est vrai, le président a reconnu leur sacrifice à plus d’une occasion mais il faudrait maintenant traduire ces déclarations par des actes concrets.

Naturellement, une initiative pareille ne fera pas applaudir la France, l’ancienne puissance tutrice du Cameroun. Au contraire. Mais le président Biya qui a largement consolidé son autorité est bien peu vulnérable à des tentatives de déstabilisation, spécialement dans un contexte pareil. A l’inverse, ces actions nationalistes donneraient au peuple une raison de transcender ses problèmes internes et de créer autour de son chef un gigantesque rassemblement populaire alimenté par un réveil patriotique d’où le Cameroun tirerait son énergie pour relever le défi de l’émergence. Cette étape est urgente et d’autant plus importante que le Cameroun fait face a la menace de Boko Haram.
3. Poser de bases financières saines
 
L’opération d’assainissement des finances publiques appelée « Opération Epervier », aux objectifs nobles, pèche par son incapacité à poser des bases financières saines sans lesquelles, il ne peut y avoir une véritable relance de l’économie. Si les détournements de fonds ostentatoires ont baissé, les malversations financières continuent à différents niveaux de la société, exposant une autre lacune de cette opération : Une justice partielle.

En effet cette opération manifeste aussi l’inhabilité à appliquer une justice égale pour tous. Elle n’indexe que les grandes personnalités mais ne s’étend pas à toutes les différentes couches sociales qui des hauts cadres de l’Etat au contrôleur de péage ou au gardien de la paix sont coupables de malversations financières.

Il ne semble pourtant pas juste d’être considéré comme un suspect simplement parce qu’on a eu des responsabilités importantes alors que les pourcentages de prélèvement frauduleux sur le budget seraient les mêmes. En même temps, s’il fallait étendre la justice à tous ceux qui sont coupables de distraction du bien public, toute une génération irait sous les verrous. Ce qui est difficilement faisable. D’où la nécessité de trouver une formule qui, tout en exerçant une justice équitable, reste réaliste.

Pourquoi ne pas offrir au conditionnel le pardon à tous ceux qui, responsables ou pas, sont susceptibles d’avoir distrait l’argent public, en échange du rapatriement des fonds dans les banques nationales et de la restitution d’un montant qui sera déterminé par un comité indépendant et souverain? Ce comité composé de personnalités diverses (magistrats, avocats, députés et leaders religieux) réputées intègres, recommanderait au tribunal le pardon pour ceux qui auront coopéré avec sincérité et des poursuites pénales pour les autres, convaincus de mensonge.

Cette opération « liberté contre remboursement » qui a en fait déjà été adoptée dans une certaine mesure par le gouvernement devrait évidemment être étendue à tous les individus, y compris ceux actuellement incarcérés, ce qui contribuerait certainement de façon accessoire à détendre l’atmosphère et à invalider les propos de ceux qui accusent l’opération Epervier d’être une machine d’épuration politique.

Le « deal » offrirait aussi une porte de sortie honorable à tous ceux qui actuellement aux affaires seraient coupables de malversation financières, faisant ainsi le lit d’une transition politique pacifique.

Cette sorte de Conférence nationale financière posera les bases saines d’un nouveau départ. Pour être crédible elle devrait être faite dans l’intégrité et la transparence totale, suivie de l’éducation civique et la révision à la hausse des salaires de tous, surtout ceux qui sont nommés à un poste de responsabilité, la refonte des circuits financiers, l’application stricte des textes et de la loi, l’octroi d’une plus grande autorité aux organismes de contrôle.
4. Créer une dynamique de l’émergence économique
 
La réalisation de grands projets d’infrastructure, bien que louable, ne suffira pas pour mener le Cameroun vers l’émergence économique. Il faut pour cela mettre sur pied une véritable dynamique interne de développement et de création de richesses, impliquant les acteurs internes. Cette dynamique est activée par l’appropriation collective de valeurs telles que la compétitivité et l’excellence ainsi que l’utilisation de toutes les compétences du pays.

Le président Biya peut atteindre ces objectifs en facilitant la rafraichissante insertion de forces nouvelles dans la marche du pays. Cette ouverture ne devrait pas évidemment être limitée aux membres de l’opposition, mais devrait s’étendre à tous les Camerounais de l’intérieur et de la diaspora. Cette dernière riche en idées et porteuse de la semence du développement de par son expérience dans le monde développé, est un atout que le président peut transformer en puissant allié. Mais comment du haut de sa position sociale aurait-il accès à toutes ces compétences qu’il ne connait pas et dont il n’a peut-être jamais entendu parler ?

Suggérons une idée folle, dans le contexte camerounais : Constituer une administration à l’issue d’un processus compétitif transparent, moteur de l’excellence. Cette suggestion n’est pas un désaveu pour les autorités actuelles, mais un simple procédé pour s’assurer que les meilleurs sont choisis et qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Sur le plan pratique, cela pourrait se faire en lançant un appel à candidatures à tous ceux qui se sentent qualifiés à postuler aux postes par la soumission de leur Résumé, de l’exposé de leur vision, plan de travail et feuilles de route pour atteindre l’objectif fixé par le chef de l’Etat.

Les candidats sélectionnés pour devenir par exemple membres du gouvernement devront à leur tour recruter leurs collaborateurs selon le même procédé, bien sûr perfectible, pour répandre dans tous les secteurs de l’Etat, puis de la société toute entière les valeurs du dur labeur, de l’excellence et du mérite.

A l’issue de ce processus il faudrait créer des comités pour repenser de façon concertée l’éducation, l’économie, la santé, l’agriculture, le système judiciaire et tous les domaines d’activités à travers des journées de réflexions et proposer des stratégies permettant d’atteindre le cap d’une société émergente.
5. Préparer une transition démocratique et pacifique
 
Il s’agit évidemment ici de la réforme de l’ensemble du système électoral pour un processus transparent, juste et crédible, en rendant effective la biométrie de l’inscription et en introduisant le dépouillement électronique. Ces réformes doivent s’étendre sur ELECAM et conséquemment la loi électorale qui a de nombreux points de contestation. En effet, ELECAM qui a fait des efforts louables dans la gestion du double scrutin du 30 septembre 2013, est un organe dont l’impartialité reste contestée. Cet organe devrait être recomposé d’une façon acceptable non seulement pour les partis au pouvoir et de l’opposition, mais aussi pour toutes les composantes de la société civile afin de redonner confiance aux Camerounais et évacuer les frustrations, tout à l’honneur du président Paul Biya.
In fine, bien qu’elles semblent faire paraitre le président Biya vulnérable et constituer un certain risque politique, notamment celui de perdre un relatif contrôle de la situation, nous sommes convaincus que c’est en faisant face aux maux profonds de la nation qu’il mettra en place la dynamique du Cameroun prospère et victorieux qu’il a en tête.
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