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Libération de prisonniers politiques : c’est au Renouveau National de demander la grâce du peuple camerounais
Source, auteur, copyright
Thierry AMOUGOU, Fondateur et animateur du CRESPOL, Cercle de Réflexions Economiques, Sociales et Politiques. Crecle_crespol@uclouvain.be
Au moment où c’est la grâce présidentielle qui fait le débat politique camerounais, renverse les rôles et compte remporter les dividendes politiques internes et externes inhérents à un tel geste, il nous semble important de mettre le Cameroun et les Camerounais à leur place de créanciers et de victimes, place qui fait du Renouveau National un régime débiteur car lourdement endetté envers eux.
Date de publication: 04-03-2014 00:15:32
Nous-nous soignons mieux et nous mangeons mieux. Nous sommes mieux logés et nous vivons en sécurité. Nous avons accès à l’eau potable et nos enfants sont moins au chômage. Nous-nous sentons plus libres et moins pauvres que par le passé. Le choléra chez nous est désormais une maladie fossile. Notre pays rayonne positivement sur la scène internationale en matière de bonne gouvernance et le travail de mémoire y est devenu une seconde nature. Ce type de phrases aurait pu être celui de Camerounais et de Camerounaises trente ans de Renouveau National après. Mais tel n’est pas le cas. Notre espace public brille en longueur de journée d’informations tristement célèbres relatives aux détournements tous azimuts de deniers publics, aux espèces sonnantes et hallucinantes soutirées des caisses de l’Etat, aux fuites illicites de capitaux du pays, aux procès politiques, aux emprisonnements et libérations des dirigeants camerounais les plus illustres.
Nous-nous surprenons quotidiennement à parler du Cameroun et à lire sur lui des choses plus proches des aventures d’un gang de narcotrafiquants colombien que d’un Etat moderne. Dans cette ambiance, nous sommes pris dans le tourbillon de la descente aux enfers des mœurs. Nous sommes pris dans les mailles étroites des filets d’une dictature qui tronque nos regards et, partant, étrique le débat politique relatif à la libération de Titus Édzoa et de son compère Thierry Atangana. Conséquence fâcheuse, le débat politique se rétrécit dans la problématique binaire pour ou contre leur libération, pour ou contre « les voleurs de la République », pour ou contre des peines incompressibles, pour ou contre leur faire rendre gorge. Un tel questionnement binaire, malgré sa légitimité, appauvrit le débat politique. Il confond l’écume du mal camerounais sous Biya à la structure politique qui en détermine la tendance lourde. Il amalgame les épiphénomènes, tels la libération de prisonniers politiques, et l’énergie négative de fond qui assure la propulsion politique de ce régime depuis trente ans. Si, après plus de trente ans de Renouveau National, les Camerounais ne mangent pas mieux, n’ont pas accès à l’eau potable, ne se soignent pas mieux, ne se logent pas mieux, ne trouvent pas facilement un emploi, n’ont pas d’électricité en continue, ne se sentent pas plus libres et ne vivent pas en sécurité, alors le débat politique doit se situer au-delà des positions binaires sus-évoquées. Il doit se focaliser sur le comment sommes-nous réduits en 2014 à ergoter sur qui a volé plus que qui au sommet de l’Etat. Il doit se demander comment un projet de société porteur d’espoir se conjugue désormais uniquement en mode carcéral. Comment et pourquoi notre pays est devenu une truanderie mondialement reconnue comme telle ? Comment et à cause de qui la mal gouvernance devient le plus grand débat de l’espace public camerounais ? Pour quoi accumuler de façon illicite et illimitée est devenue le prototype des mœurs le mieux partagé par les Camerounais au point d’être la valeur centrale vers laquelle notre société court avec célérité sans vergogne ? Notre responsabilité est celle de citoyens témoins d’une double transformation régressive. La transformation d’un pays en « un business privé » par le club élitaire au pouvoir. Et la transformation de sa gestion politique en une forme de liquidation des biens publics. Cette situation gravissime nous oblige à éviter les débats binaires et périphériques. Nous devons être dans l’imputation des responsabilités au régime en place en posant les questions centrales et en tentant d’y apporter des réponses. Nous devons être dans l’engagement politique comme professionnels, comme militants de la société civile ou comme intellectuels producteurs de propositions alternatives en vue d’une dynamique autre que celle aux sources d’une économie politique de la misère. Sans prétendre répondre ici à toutes ces questions dont la mise en avant consiste à indiquer vers où doivent aller nos interrogations, nous-nous attelons dans ce texte à analyser la dette multidimensionnelle du Renouveau National et de son leader envers le Cameroun et le peuple camerounais. Au moment où c’est la grâce présidentielle qui fait le débat politique camerounais, renverse les rôles et compte remporter les dividendes politiques internes et externes inhérents à un tel geste, il nous semble important de mettre le Cameroun et les Camerounais à leur place de créanciers et de victimes, place qui fait du Renouveau National un régime débiteur car lourdement endetté envers eux.
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Thierry AMOUGOU, Fondateur et animateur du CRESPOL, Cercle de Réflexions Economiques, Sociales et Politiques. Crecle_crespol@uclouvain.be
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