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© Groupe CCOME
Conçue depuis 2002 par un expert de la microfinance et concrétisée en 2011 par les Groupes CCOME et ZEMPROSYS, basés respectivement en France et en Allemagne, la CRRC est :- Le pionnier et le leader de la prévention du risque bancaire à la base au Cameroun.
- La première Centrale de risques dédiée à la microfinance, au sein de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).
- Une structure durable érigée à 100% par deux Camerounais, en réponse au souci de prévention du risque crédit, émis par les établissements de microfinance (EMF). Sous l'égide de leur syndication l’ANEM-CAM et l’appui des organes régulateurs tels que : le Ministère des Finances, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) et la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC).
- Un observatoire, baromètre et référentiel statistique de la distribution du crédit dans le secteur de la microfinance au Cameroun.
- Une composante interne et le produit phare du Groupe CCOME, lui-même engagé dans les métiers du conseil à destination des EMF, des banques et du renseignement commercial.
- Un réseau de professionnels au sein de la microfinance camerounaise, intervenant sur l’étendue du triangle national et à l’étranger.
- La plate-forme technologique qui centralise plusieurs millions d’informations utiles pour ses centaines de partenaires à travers les 10 régions du pays.
- Le partenaire idéal d’une clientèle exigeante car composée d’institutions financières, entreprises prestigieuses de toute taille et par des particuliers.
- Une entreprise citoyenne opérant dans un domaine du social business, qui crée directement et indirectement des emplois et des revenus.
- Un recours fédérateur pour les établissements de microfinance, puisqu’ils n’ont pas accès à la liste noire tenue par les banques secondaires et la banque centrale.
- Un instrument pédagogique pour les demandeurs de crédit.
- Un facilitateur neutre et un partisan de la transparence, dans l’octroi et la consommation du crédit, moteur de la lutte contre la pauvreté.
- Un catalyseur des bonnes relations d’affaires entre prêteurs et emprunteurs.
Source : www.crrc-creditrisk.info
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Dans tous les milieux bancaires du monde, la centralisation des risques liés au crédit a toujours été un impératif irréductible. A cause de sa fragilité notoire et la nature particulièrement vulnérable de sa cible, le secteur de la microfinance, plus que celui des banques, mérite ainsi en son sein la présence d’une centrale des risques.
Les trois raisons fondamentales ci-après sont évidentes, car il faut :- Dissuader, discipliner, voire dénoncer les mauvais payeurs (défaillants, malhonnêtes ou insolvables) ;
- Contribuer à freiner le surendettement ;
- Primer et valoriser le mérite des clients solvables.
C’est ainsi que simultanément la CRRC :- Participe d’une manière ou d’une autre à la protection des dépôts et des intérêts des petits épargnants.
- Forme les emprunteurs dans la gestion quotidienne de leur budget ou de leurs microprojets s’il y a lieu.
- Aide les financeurs à diminuer le risque crédit et les coûts de transaction inhérents, afin qu’ils dégagent des marges substantielles de rentabilité.
Plus précisément, le rôle de la CRRC consiste à collecter, rassembler, héberger et partager les données confidentielles, et strictement réservées aux institutions financières agréées, conformément à la loi relative au secret bancaire.
L’information partagée peut être « négative » : quand elle concerne les incidents de paiements et les mauvais payeurs.
Elle est dite « positive » : lorsque son champ s’élargit sur tous les « bons » clients, la transparence sur tous les types de crédits octroyés, les en cours, les garanties fournies, le « bon » comportement des emprunteurs…sans exclure des informations sur les personnes physiques et morales, leurs activités, leurs historiques, leurs capacités d’endettement et de remboursement…
En permettant ledit partage d’information, la CRRC insiste sur les conditions de ce partage et sur l’apport individuel et collectif des acteurs de la profession, de l’Etat et des bailleurs de fonds pour promouvoir un marché micro financier sain et performant au Cameroun, gage de réussite dans sa bataille engagée contre la pauvreté.
Les bénéfices tirés du partage de l’information sont évidents pour tous :- Pour les EMF : la détection et la meilleure connaissance des bons et mauvais payeurs, (i) réduisent les prises de risques hasardeuses et les coûts élevés de transaction ; (ii) en encourageant l’octroi des prêts ; (iii) elles augmentent la rentabilité de l’activité de ‘microcrédit’.
- Pour les clients et les membres des EMF : le partage d’information par les prêteurs peut permettre d’améliorer la qualité des services financiers fournis (liquidités, délais, disponibilité des agents, etc.) et d’éviter le surendettement.
- Pour le secteur de la microfinance : la transparence dans l’information améliore la confiance entre les EMF et leurs clients/membres/usagers, entre les prêteurs et les emprunteurs. En diminuant l’effet et les méfaits de la cavalerie bancaire, elle permet également une augmentation des volumes de transactions sûres avec ceux des clients crédibles et solvables.
- Sur le plan quantitatif, au sein du système financier et de l’économie nationale, l’amélioration du climat des affaires réduit l’occurrence des conflits, sécurise les dépôts, l’épargne et le crédit. Sur le plan qualitatif, la CRRC contribue à l’assainissement des mentalités, pour bâtir une société camerounaise digne de confiance, intégrée dans le modernisme et la facilité d’échange d’informations.
Source : www.crrc-creditrisk.info |
2. LES BANQUES ET LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE ONT-ELLES BESOIN D’UNE CENTRALE DES RISQUES AU CAMEROUN ? |
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Ailleurs, la notion de ‘centrale des risques et des incidents de paiement’, opérant dans le secteur de la microfinance, est aussi ancienne que celle des banques, mais, elle apparaît comme une ‘grande première’ ou une insolite au Cameroun et en Afrique Centrale.
Ainsi la Centrale des Risques et de Renseignements Commerciaux (CRRC), produit nouveau, en allégeant les tâches matérielles d’investigation et d’échanges de renseignements sur les individus, en supprimant une grande part des efforts quotidiens des agents et comités de crédit, en prévenant et réduisant le risque crédit, en donnant aux décideurs des EMF une disponibilité relativement spontanée… symbolise le triomphe de l’efficacité sur l’inefficacité, de la précaution sur l’imprudence, de l’esprit sur la matière, de l’avantage sur l’inconvénient, de la vertu sur le vice, voire du bien sur le mal. Pour les EMF et les banques, elle symbolise également l’activité du crédit dans son évolution, ses mutations perpétuelles, sa progression, son ensemble…, comme une ‘jeunesse toujours recommencée’.
La nouveauté pour les EMF c’est déjà avoir un pied dans l’avenir de la finance inclusive du Cameroun, individuellement et collectivement. Son industrie, sa diversité, les découvertes incessantes dont elle est l’occasion, à l’image même de la vie des EMF et des banques, donnent aux membres, clients et employés, l’impression et le plaisir de ‘vivre pleinement’ les bienfaits de l’activité d’octroi de crédit, avec un réel sentiment de griserie.
L’intégration ou la possession d’un instrument nouveau comme la CRRC, de techno-logie avancée, bien rodée et en bon état de marche, doit susciter chez les EMF (véritables propriétaires) et les banques dignes de ces noms, un sentiment d’euphorie, de maîtrise de leur environnement, de prise sur l’avenir, de dissuasion sur les débiteurs malins et les intentions négatives qui animent ces derniers. Mais la CRRC semble aussi avoir évoqué chez certains de nos compatriotes, le sentiment de « fuite en avant » qui est aussi bien devant soi-même, que fuite devant les conséquences néfastes des impayés et de l’insolvabilité.
La CRRC qui représente ainsi une nouveauté presqu’inattendue pour la microfinance, est comme une fête qui ne finit pas, et qui empêche aux utilisateurs de penser aux autres problèmes et difficultés rencontrés particulièrement dans leur travail, et dans le secteur en général. La CRRC prend l’allure d’une drogue : l’un des dopages de ce siècle moderne. Par extension une planche de salut. Les EMF espèrent toujours que c’est un outil opportun qui va les tirer de la menace permanente de « l’épée de Damoclès » que constituent les impayés, et les sauver du naufrage que prépare l’insolvabilité.
La CRRC semble dès lors se retrouver au sein d’un conflit de valeurs, qui conduit à l’ambivalence de l’attitude des consommateurs, en phase de découverte d’une innovation. Le premier mouvement des utilisateurs risque donc sans doute d’être celui de l’overdose, celui de la surconsommation boulimique et ostentatoire, celui de l’innovation pour l’innovation. La CRRC mise en questions, livrée à la curiosité des néophytes, à tous les essais, tests, provocations de laboratoires d’initiés, sabotages de potentiels jaloux pourquoi pas ?
Après des essais concluants, l’utilisateur convaincu sera néanmoins désorienté par le progrès technique qui le ‘coupe’ peu à peu de ses racines nostalgiques. Il ne « reconnaîtra » plus les méthodes traditionnelles, souvent archaïques, de recherche des informations et des antécédents d’engagements sur ses demandeurs de crédits. Il aura le sentiment de vivre dans un monde devenu étrange et qui se dépouille progressivement de ses vieilles habitudes.
Il apparaît clairement que certaines catégories d’acteurs, dirigeants, gestionnaires, membres des comités et agents de crédit, bref tous ceux qui excellent dans le clientélisme, le non-respect des règles prudentielles, le favoritisme, la corruption ou la fraude, seront contrariés. Ceux des clients débiteurs et emprunteurs qui traînent des ardoises et jonglent les créanciers grâce à la cavalerie, le faux et usage de faux, le multi et le surendettement, connaîtront le même sort : la traque et la trappe.
Les deux camps précédents déçus dans leurs attentes essentielles, ressentiront certainement un sentiment de vide et d’insécurité, qu’ils compareront à celui du « serpent qui se mord la queue ». Pour recentrer leurs vices, ils chercheront de nouvelles astuces ou de nouveaux équilibres et enracinements, mais une fois adoptée et ancrée dans les habitudes, la CRRC jouera toujours son rôle de tamis.
En effet, la CRRC ressemble à la microfinance qui est caricaturée elle-même comme étant un « serpent de mer ». C’est aussi un phénomène de mode. Sous ses formes actuelles, la CRRC est symptomatique d’erreurs, insatisfactions, multiples retours en arrière, et de deux types de recherches :a) les débiteurs et les insolvables qui cherchent toujours les moyens de ne pas honorer leurs engagements (pourtant « qui paie ses dettes, s’enrichit »;
b) les EMF, à l’instar des banques, qui cherchent à se protéger contre le risque destructeur lié au crédit et aux impayés. C’est pourquoi, dans le secteur de la microfinance au Cameroun et en Afrique Centrale, la CRRC représente aujourd’hui l’innovation sous sa forme la plus exacerbée.
Analyse de Célestin Nkou Nkou Bibliographie : Maurice COHEN et Anne PIONTKOWSKY in ‘Vos produits nouveaux face aux consommateurs’ pp 30-31 (Les Editions d’organisation - Paris 1974). |
Capture d'écran - Logiciel CRRC
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