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MOUVEMENT NKUL BETI
Mobilisation
Les forces venant de loin - Lorsqu’un peuple se procure lui-même un alibi et devient observateur de sa méconnaissance
Source, auteur, copyright
© Maurice Ze
« Nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui parce les intellectuels beti ont longtemps ignoré leur devoir ». Cette pensée qui est ma propre invention doit-elle être relativisée par rapport aux observations faites parfois inexplicables ? Autrement dit, puis-je toujours affirmer que ce sont nos aînés qui nous ont conduit dans cette situation catastrophique et presque sans issues, malgré qu’on puisse avancer d’autres hypothèses liées à la façon d’être de notre peuple ? Peut-être que le problème des ekang se situe à un autre niveau, peut-être que c’est la destinée que dieu a choisie pour nous ? Sommes-nous alors prisonnier d’une certaine fatalité, d’une certaine fin que notre créateur a choisie pour nous ? Vivons-nous dans une situation d’hypnotisation de la part des forces venant de loin ? De toutes les façons, comment expliquons-nous notre comportement lamentable et non productif ?
     Date de publication: 26-09-2010   10:15:13
Peuple ekang, « l’homme pragmatique dont je suis, devient subitement un croyant des forces venant de loin et d’un chemin que dieu a fixé pour chacun de nous ». Ceci montre effectivement que parfois, il est important de sortir d’un cadre visible comportant des normes à celui plein de points d’interrogation. Il faut parfois se poser cette question, pourquoi on déploie des efforts, alors que peut-être notre créateur a déjà défini une fin pour nous, un but prévu et voulu par lui. Si nous avons une fin prévue, un chemin déjà tracé devant nous, alors il serait peut-être nécessaire que je croise mes bras, sans rien faire et attendre que le monde s’organise automatiquement pour moi. Dans ce cas aussi, la mobilisation des ekang n’a aucun sens et je dirais même que le comportement lamentable des ekang se justifierait ainsi par l’influence des forces provenant de loin.

Si la question de la destinée humaine a sa raison d’être, devons-nous obligatoirement la tenir en considération, sur notre chemin vers une société de productivité, de dynamisme et de participation collective ? Devenons-nous accepter que c’est notre destinée qui nous pousse à agir en banalisant notre indifférence par rapport aux responsabilités qu’on a sur cette terre ? Allons un peu plus loin, au-delà de notre imagination et demandons à dieu, si c’est lui qui nous a crée avec des caractères humains qui tendent vers la nonchalance et qui ne favorisent aucune appréhension d’un monde évolutif en pleine construction. Sommes-nous le résultat de ce que dieu a voulu ?

Qu’est-ce qui c’est passé entre temps, pour que je me mette dans une situation de pouvoir comprendre les forces non saisissables qui conditionnent nos vies ? Cette question doit être posée ici dans la mesure où, dans mon profond, je crois toujours au travail et au résultat. Le monde ne se construit pas seul, l’homme en tant qu’acteur principal de celui-ci, doit déployer des efforts afin que nous tous puissions vivre aisément sur cette terre. Mais au-delà de ce pragmatisme, devons-nous aller chercher les raisons de notre façon d’être au-delà de notre imagination ? Pourquoi je parle subitement des destinées, de la façon d’être d’un peuple, alors que je fais partie de ceux qui combattent avec acharnement cette façon d’être ? Je dirais qu’il m’arrive parfois de me poser une suite des questions sur la mobilisation des ekang et surtout sur le comportement déplorable de nos frères et sœurs. Je me demande souvent, pourquoi on se procure nous-même un alibi et pour quelle raison on devient observateur de notre méconnaissance…

Le problème de méconnaissance peut se discuter sur plusieurs plans…

Par exemple sur un plan politique, où les dirigeants originaires du centre et du sud ne sont pas représentatifs pour nous et méconnaissent nos vœux. Nous avons démontré jusqu’à présent sur le plan politique que les forces à l’atteinte de notre liberté ne se trouvent pas entre nos mains - nous croyons en tout cas que le sauveur viendra d’ailleurs et que le « Jésus Christ » naîtra uniquement pour les ekang.
Je dirais même que les ekang du Cameroun ont remis leur survie à une question des destinées, car aucune raison n’expliquerait notre attitude et notre indifférence vis-à-vis de nos représentants qui ne font en aucun cas du bon travail. L’homme ekang du Cameroun a banalisé sa situation politique, pourtant la transition politique au Cameroun ne viendra que des ekang. C’est lorsque nous aurions voulu que le Cameroun change politiquement que effectivement nous allons parler d’une troisième république. C’est lorsque les ekang se décideront enfin de montrer le carton rouge au RDPC que la troisième république s’établira.

Posons-nous un moment la question, si nous ne sommes pas responsable de la situation fragile que connaît notre pays… L’homme ekang paisible et accueillant a-t-il encouragé que la dictature s’installe au Cameroun ?

Imaginez-vous un seul instant qu’un duo « Louis Tobie Mbida, Vincent Fouda » se forme pour sauver le Cameroun de la catastrophe prévisible et qui n’est pas loin de se produire, mais que font les deux acteurs politiques ? Chacun dans son égoïsme remet indirectement le problème politique du Cameroun aux mains de dieu, car il est inexplicable pour moi que les deux hommes politiques prennent des chemins différents, alors que ce n’est qu’ensemble qu’ils nous sauveront de la misère totale dont le Cameroun vit. Alors, je repose la question ici, pour quelle raison acceptons-nous être observateur de méconnaissance ? Pour quelle raison banalisons-nous la politique en montrant notre désintéressement ?

La méconnaissance sur un plan géoéconomique, où au Cameroun nous ne faisons pas partie de ceux qui détiennent l’économique de ce pays en main. Je dirais que volontairement, que nous vivons avec cette perception apathique de l’économie et en oubliant totalement que c’est l’économie qui décide de l’évolution du monde. Déjà que les autres peuples du Cameroun nous méconnaissent sur ce plan, nous-mêmes agissions de telle sorte que cette méconnaissance devienne une question des destinées. La façon dont les ekang du ont pillé le Cameroun, géré les établissements et les institutions de l’état, nous ramène à cette question d’un chemin bien tracé pour nous, peut-être que l’homme ekang n’a pas été prévu pour gérer et organiser l’économie.

Mes frères et sœurs, c’est donc inadmissible que des simples personnes se servent abusivement des revenues de l’état sans toutefois penser qu’ils rendront cet état fragile. C’est donc inadmissible que des gens soient en possession des milliards alors qu’ils furent simplement des « petits ministres » ou « petits directeurs ». Comment peut-on justifier qu’on devient subitement milliardaire sans avoir fourni un effort correspondant - ceci montre donc que nous sommes apathiques à l’économie ?
Je sais que certains diront ici que les autres des autres peuples ont fait autant, mais les autres peuples ne m’intéressent pas ici. Pourquoi certains ekang ont mis le Cameroun à terre ? Avons-nous à faire ici à des forces incontrôlables ? Pour aller plus loin, devons-nous être tolérant envers nos frères et sœurs qui pillent et gaspillent l’argent du Cameroun, parce qu’une force incontrôlable agit sur eux ? Ou alors c’est notre égoïsme et rien que notre égoïsme qui nous pousse à s’emparer de tout sans penser aux autres.

Le peuple se procure un alibi veut dire, avoir une perception de la vie qui finalement devient un alibi réel pour nos échecs. L’homme ekang du Cameroun est prêt à déployer toutes les énergies pour ne pas s’engager aux problèmes qui nous concernent tous. L’homme ekang du Cameroun se contente d’observer, sans se salir les mains. Il est prêt à être invité d’honneur dans son propre mariage, une preuve qui la gravité de la situation. On pourrait alors arriver à cette conclusion que, tout autour de nous quelque chose « presque d’inexplicable » agit sur nous. C’est de la destinée ? Sommes-nous victimes des forces incontrôlables qui nous poussent toujours à accentuer notre nonchalance et à sombrer de plus en plus dans le désarroi ?

Je sais que certains de mes propos ici ne sont pas nouveaux, d’ailleurs que je le dis constamment, mais il est peut-être temps de revenir sur le fond du problème. Il est peut-être temps que je relativise mes attaques envers les intellectuels et l’élite beti. La question de la « faute collective » est peut-être plus complexe que je ne le pensais ? Sommes-nous venus sur terre pour être ce que nous sommes aujourd’hui ? Pourquoi acceptons-nous paisiblement être observateur de notre méconnaissance ? Pourquoi ne réagissons-nous pas aux urgences actuelles ? Pourquoi vivons-nous dans cette passivité et cette nonchalance ? Pourquoi acceptons-nous sans réplique que la méfiance nous domine et qu’elle devienne un mur insurmontable pour nous ?

Posez-vous cette question, pourquoi les articles de Aline Zomo Bem qui vraiment nous touchent droit au cœur, ne sont pas commentés, alors que ses articles ont été déjà lus au moins 300 fois en une semaine. Qu’est ce qui nous pousse à lire paisiblement ce que cette femme écrit, mais sans réagir ? Sommes-nous devenus indifférents à nos problèmes ? Avons-nous déjà banalisé notre indifférence ? Ou alors le dieu tout puissant nous a cloué les mains, de telle sorte que nous ne sommes plus en mesure de réagir à un article.
Posez-vous aussi la question, pourquoi la « revue des pensées ekang » qui au jour le jour se focalise comme une référence, est seulement animée par moi ? Pourquoi les ekang acceptent paisiblement lire mes articles, mais sans réactions de leur part ? Peut-être que j’ai obtenu ce mérite, celui d’un détenteur de la sagesse… Pourtant c’est faux, je n’ai pas le monopole de la sagesse, mais alors comment c’est possible que j’attaque les ekang sur tous les plans, malgré cela personne ne réagit. C’est de la peur d’être poursuivi politiquement !
Où se trouve la raison valable de ce refus total de se salir la main ? Peut-être que les gens n’ont pas confiance au Mouvement Nkul Beti ? Peut-être que je suis un espion qui veut livrer ses victimes au régime actuel ?
Toutes ses suppositions ne sont pas fondées. Le refus total des ekang du Cameroun devrait s’expliquer autrement, car avec Internet chacun peut se créer une identité non vérifiable, on peut protéger son anonymat sans craintes ! Refuser de commenter les articles n’a rien avoir avec la confiance.

Quelles sont les vraies raisons qui poussent les gens à ne pas participer collectivement à la construction d’un bien commun ?

Si on était vraiment très soucieux de notre situation, pourquoi tout ce qui se passe autour du comice agropastoral d’Ebolowa nous laisse indifférent ? Pourquoi un événement qui devait être un grand rendez-vous du monde agricole et du développement devient une grande insulte pour un peuple, sans que nous ne ripostions ? Qu’est-ce qui justifie l’indifférence des ressortissants du sud et du centre à l’égard de cet événement ? C’est seulement la peur d’être opprimé ? Ou alors les dieux l’ont voulu ainsi ? Avons-nous à faire ici à une force mystique dont son ampleur nous est inconnu ?
Et si la peur d’être opprimé nous domine, devons-nous accepter celle-ci comme une raison valable pour notre façon d’être ? Dans ce cas, ne sommes-nous pas totalement perdu, sans perspectives et sans porte de sortie ?

Peut-être que la dominance politique n’a fait qu’accentuer ce qui fait de nous des ekang, à savoir un peuple vivant paisiblement qui accepte le chemin que dieu lui a tracé.

On a l’impression que les « bons dieux » ne nous veulent pas du bien, alors que notre façon d’être et de vivre se justifie par le quotidien : nous mettons tous les mécanismes possibles en marche pour justifier notre défaillances. Si vous posez la question à un ekang du Cameroun pourquoi il ne veut pas s’associer à son frère ou à sa sœur pour travailler ensemble, il vous dira : « entre nous les beti, on ne s’entend pas. Il faut faire attention aux beti ! ». Pour moi, cette réponse constitue déjà un alibi quotidien pour éviter de s’engager. Chez les ekang du Cameroun, surtout chez ceux de la Diaspora, vous allez régulièrement entendre : « Je n’ai pas assez de temps, je ne peux pas m’engager etc. » Alors que c’est pratiquement faux ! C’est un alibi non valable !

Le monde ne se construit que la participation collective et non par un refus total de déploiement d’efforts. Nous nous contentons de vivre dans une situation où nous sommes des victimes, car l’homme ekang, c’est l’homme de paix, l’homme accueillant, cet homme qui ne connaît pas comment on fait pour dire non à une situation. Que font les ekang du Cameroun pour dire non à cette situation fragile dont le Cameroun vit ? Ne vivons-nous pas dans cette illusion que le problème du Cameroun ne nous affecte pas ? Ne vivons-nous pas dans cette illusion que le « Cameroun de Demain » ne sera que le fruit de la volonté de dieu ?
Je suis persuadé que l’homme est responsable de son destin, de ce fait, que faisons-nous pour construire notre destin ? Que faisons-nous pour éviter que le Cameroun explose ?

Peuple ekang, en me posant cette suite de questions et en avançant des hypothèses, je suis en train de vouloir trouver des éclaircissements presque divins. Mais au fond, notre grand problème est l’égoïsme, dieu n’a défini aucun chemin pour quelqu’un : nous sommes le résultat de ce que nous entreprenons chaque jour. Même dans une situation grave, même vivant dans de grandes difficultés, nous avons toujours une issue dans la vie. L’homme a toujours un choix. Il revient alors à nous de bien gérer le choix qui est à notre disposition et faire lui une issue de la vie.

Moi j’interprète la vie comme un problème de choix car notre devenir ne résulte que des choix que nous faisons chaque jour - Si nous avons décidé de continuer à être parmi les derniers sur cette terre, alors nous le seront effectivement. Mais si on se lève pour dire maintenant NON à une situation, alors on obtiendra les moyens dont on a besoin pour changer une situation.
Si nous ne sommes pas en mesure de répondre à un certain nombre de problèmes urgents, alors nous vivons dans un alibi non valable. Dans ce cas je dirais que nous sommes nous-mêmes des producteurs d’un mal inguérissable.

Je le répète encore, notre grand ennemi est notre égoïsme qui détruit progressivement tout ce que dieu nous a donné comme possibilités. Jusqu’à présent nous n’avons pas toujours compris que la lutte commence par la remise en cause de notre façon d’être. Pourquoi je ne devrais encourager ceux qui veulent apporter un plus à la société ? Pour quelle raison je voudrais à tout prix que mon prochain ne réussisse pas ? Pour quelle raison je voudrais à tout prix dominer sur mon prochain ? Ce sont là des questions fondamentales auxquelles nous devons répondre, mais pas sur une question de destinée. Notre alibi quotidien que nous ne procurons tourne autour des ces questions et nous pousse à être observateur de notre méconnaissance - nous sommes prisonnier de notre propre égoïsme avec des conséquences graves.

Pour moi c’est totalement inadmissible que les gens continuent à se comporter comme s’ils n’ont aucune responsabilité collective à assumer. C’est aussi totalement inadmissible de ne pas vouloir se salir les mains, car chacun à son niveau doit faire quelque chose.

Oui je le dis encore, chacun avec ses moyens doit faire quelque chose. Chacun doit participer à la construction de la société - ce travail n’est pas seulement réservé à un certain groupe de personne.
La destinée des ekang est le fruit des actes quotidiens de ce peuple. Les forces incontrôlables existent effectivement, mais elles ne doivent pas devenir un alibi de tout un peuple.

Et pour en finir, Vincent Fouda disait « Personne ne doit être spectateur de sa propre existence et de celle des siens »

Le combat continue !
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