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MOUVEMENT NKUL BETI
Mobilisation
Ma campagne électorale pour un « Cameroun meilleur »
Source, auteur, copyright
© Maurice Ze
« Quelque soit la durée de la nuit, le soleil finit toujours par se lever. Levons-nous pour hâter la levée de ce nouveau jour pour nos nations ! »
Lettre à mon frère gabonais qui m’écrit en disant que « Beaucoup de citoyens restent marginalisés à cause de leur indépendance de pensée »

     Date de publication: 11-09-2011   10:22:35
Maurice mon frère,
Je t'écris du Gabon ou je vis et don je suis citoyen. Qui embrasse trop mal étreint dit le proverbe. J'aimerais que tu clarifies un peu plus ta ligne éditoriale. Je vois que tu t'intéresses à tout, même la politique. Ne te laisse surtout pas instrumentaliser car c'est le lot des puissances de l'argent et du pouvoir. C'est vrai, nos pays sont minés par le tribalisme, l'ethnisme et tous les maux dont les politiciens savent si bien user pour diviser et dominer. Gagnons le combat de l'indépendance économique et nous libérerons nos pensées des bourreaux de l'inculture pour mieux assumer notre avenir, donner des points de vue clairvoyants, sans rancoeur ni parti-pris à priori.
Beaucoup de citoyens restent marginalisés à cause de leur indépendance de pensée.
Un autre proverbe ne dit-il pas que, je cite : Quelque soit la durée de la nuit, le soleil finit toujours par se lever. Levons-nous pour hâter la levée de ce nouveau jour pour nos nations ! Bousculons les raisonnements et les idées préconçues au moyen de la parole et des actes vivants !

Cordialement,
Séraphin EDOU-ALLOGHO


Ce message a été écrit par Séraphin EDOU-ALLOGHO après l’envoi du newsletter du dimanche, 04 septembre 2011 dont voici l’intégralité du message :

« Bonjour la communauté

Voila encore deux semaines passés et le Cameroun « tout entier » voudrait savoir une chose : Voudrait-il se représenter ou pas ?

L’élection présidentielle camerounaise aura lieu le 9 octobre prochain. La campagne électorale bat son plein, selon Cameroun-info.net, 25 candidats déjà ont été enregistrés chez ELECAM. Toujours selon Cameroun-info.net, la candidature de Vincent Fouda a été refoulée. Des informations qui nous parviennent du bureau de communication du PDC, Louis Tobie Mbida a été élu comme le candidat choisi du PDC. D’autres sources nous font croire que c’est ce dimanche 4 septembre que nous allons savoir si Paul Biya va être candidat à sa propre succession ou pas.

« Le Cameroun étant le Cameroun », un ministre d’état (ministre de la justice) vient rendre la sauce qui est déjà salée encore plus salée. D’après Wikileaks, « Le ministre Amadou Ali de la justice du Cameroun dit que le nord soutiendra Biya, mais jamais un autre candidat beti ou bami ! ».

Cet article publié par Wikileaks et qui est à lire sur
http://www.nkul-beti-camer.org/ekang-media-press.php?cmd=article&TAB=0&SUB=0&Item=2564 arrive au juste moment et vient confirmer ma position sur la nécessité du fédéralisme au Cameroun. Je vous conseille de lire absolument cet article pour comprendre que la paix au Cameroun est seulement apparente. Le Cameroun est un pays miné du tribalisme dans toutes ces couches. Amadou Ali n’est plus tolérable mais il se trouve encore au pouvoir, impossible pour un ministre d’état de faire ce genre de déclarations face à l’ancien ambassadeur des usa au Cameroun. En tout cas, « le Cameroun c’est le Cameroun » donc nous nous dirigeons vers l’explosion sociale, d’ailleurs soulignée par le FMI tout dernièrement (consultez
http://www.nkul-beti-camer.org/ekang-media-press.php?cmd=article&Item=2555&TAB=1&SUB=0)
Beaucoup de questions restent maintenant en suspens. « Opération Epervier » est-il un moyen stratégique utilisé par le ministre de la justice pour écarter tout beti/bami du pouvoir ? Si c’est vrai que la candidature de Vincent Fouda a été refoulée, s’agit-il là d’un autre calcul politique, ethnique, tribaliste ?

Affaire à suivre… et merci »



Mon frère Séraphin, je voudrais prendre position par rapport à ton message en me référant essentiellement sur le contexte camerounais. Je crois que je devrais d’abord faire le tour des pays ekang pour comprendre les réalités locales de ces pays avant de faire des analyses qui concerneraient par exemple le Gabon. Je souhaite donc que tu traverses le fleuve NTEM pour que nous partions ensemble à la recherche de la vérité camerounaise. Je souhaite que tu me retrouves pour qu’on fasse ensemble une campagne électorale, sans parti-pris mais en nous mettant d’accord sur un « Cameroun meilleur » que nous souhaitons voir enfin se lever.

En réalité ton message est presque parfait et il est conforme à ma propre philosophie. Surtout que tu précises « Gagnons le combat de l'indépendance économique et nous libérerons nos pensées des bourreaux de l'inculture pour mieux assumer notre avenir ». Si tu suis le Mouvement Nkul Beti depuis son lancement, tu seras d’accord avec moi que la préoccupation première de ce mouvement est l’autonomie économique, la capacité de produire, de créer, d’innover et de s’organiser. Le plan MNB, qui a été présenté tout dernièrement et qui est à lire sur notre site de mobilisation, vient encore attester nos ambitions de leadership économique et non politique. En écrivant je cite, « Quelque soit la durée de la nuit, le soleil finit toujours par se lever. Levons-nous pour hâter la levée de ce nouveau jour pour nos nations ! », tu me rejoins dans mon optimisme et ma certitude que le « Cameroun meilleur » arrive. En effet le Mouvement Nkul Beti a toujours œuvré pour une société qui croit en elle et qui se décide de prendre son destin en mains.

« Le Cameroun étant le Cameroun », je me retrouve personnellement aujourd’hui en train de mener un combat que je n’ai jamais souhaité. Au fond de mon cœur, je voudrais développer des concepts et des produits pour innover socialement afin que nous gagnions en autonomie et que nous combattions efficacement la pauvreté. Au fond de mon cœur, je voudrais me concentrer sur l’évolution de l’Afrique sur le plan des technologies. « L’Afrique et l’évolution technologique » est le thème qui m’intéresse de plus et rien d’autre. Mais « le Cameroun étant le Cameroun », je constate que je n’ai presque pas une base solide ou un environnement adapté à mon obsession de voir enfin le Cameroun décoller technologiquement.

Sur un plan général, j’ai une responsabilité éthique de réveiller ceux ou celles qui sont en train de « dormir ». Je crois que j’ai des atouts qui me permettent de le faire, donc il serait moralement égoïste de part de me taire et de me concentrer seulement dans ce qui m’intéresse de plus. Ma conscience me dit, que ceux ou celles qui ont un petit de moyen et un petit temps de « se salir les mains pour un Cameroun meilleur » le fassent.

Dire que « Je vois que tu t'intéresses à tout, même la politique » ne correspond pas vraiment à ce que je fais. Je mène un combat médiatique pour éclairer le peuple en me basant sur mes propres pensées d’un monde équitable et vivable pour tous. Je mène une bataille médiatique pour dire au peuple de faire attention à la politique qui est selon moi une illusion. Comme je l’ai toujours souligné, je voudrais réorganiser le pouvoir social qui d’après moi n’est pas vraiment efficace en Afrique et particulièrement au Cameroun.

Dans un de mes articles je dis « il n’est pas question pour les Africains de baisser les bras, c’est l’heure de prendre à contre-pied la politique politicienne pratiquée par nos dirigeants. Les Africains doivent revenir sur les enjeux géoéconomiques et sur les données culturelles pour réorganiser les sociétés africaines autrement, en leurs dotant des moyens plus efficaces pour s’autonomiser et pour gagner en autodétermination. Seule une réorganisation du pouvoir social en Afrique conditionnera efficacement le pouvoir politique. Si aujourd’hui l’Afrique connaît des problèmes au niveau de la bonne gouvernance et des libertés, c’est favorisé d’une part parce que les peuples africains n’ont pas compris avec le temps que, le « social » peut être aussi doté d’un pouvoir afin de créer un contrepoids au pouvoir politique. »

Dans le souhait d’accomplir ce que je viens de citer ici, il est aussi important de « s’emparer » des médias et de la communication pour devenir leader d’opinion, naturellement dans le but de défendre les intérêts qu’on poursuit. Ce serait donc non productif et voire même contradictoire de prôner une nouvelle idéologie en oubliant que seuls les moyens médiatiques nous apportent et garantissent cette dominance sur notre chemin de rééducation du peuple ?
Je n’ai jamais caché que le Mouvement Nkul Beti veut jouer un rôle leader dans les médias car c’est le seul moyen pour ce mouvement de présenter à sa clientèle les grands enjeux du monde et de l’Afrique. Pour le « Cameroun de Demain » qui arrivera d’une manière au d’une autre, le peuple ekang en particulier a besoin d’un leadership médiatique car tout est à refaire et à reconstruire. C’est le leadership médiatique ekang qui nous ouvre les portes d’un monde glorieux.

L’un des devoirs prioritaires dans le « Cameroun de Demain » est l’éducation de la population à travers les voies et les voix médiatiques. En ce temps où le Cameroun vit un moment unique de son histoire, il est important que les détenteurs des médias assument correctement leur rôle. Ce n’est plus l’heure de se taire ou de vendre son âme pour des raisons matérialistes ou de « mangeoire », il est plutôt temps de prendre clairement et honnêtement position sur les grands maux du Cameroun. Les médias camerounais doivent jouer un rôle éducateur pour que la prochaine élection présidentielle soit bénéfique pour le Cameroun tout entier. Le Mouvement Nkul Beti qui dispose aussi des instruments médiatiques n’est pas épargné de ce devoir.
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Dois-je m’aligner derrière une vision politique ?
Toute personne qui veut moderniser la société ne peut s’empêcher de prendre position et de s’aligner derrière une vision politique qui est conforme ou qui peut être adaptée à son projet de société. Jusqu’à preuve du contraire, c’est la politique qui détient encore le monopole de décisions dans les pays africains. Donc nous sommes obligés de vivre au même rythme que celle-ci. En tant que « modernisateurs », nous sommes contraints et d’ailleurs conseillés de soutenir toute politique qui pourrait aboutir à un dispositif social plus équitable.

En me posant la question, si la candidature de Vincent-Sosthène Fouda Essomba a été refoulée à cause d’un éventuel calcul politique, ethnique, tribaliste, je voudrais revenir sur cette éventualité qui fait mourir le dynamisme camerounais au profit des enjeux d’une minorité. Heureusement tel n’a pas été le cas. Vincent Fouda était effectivement candidat déclaré à l’élection présidentielle en cours. (Le rejet de sa candidature n’était que de la pure désinformation de la part de certains médias malintentionnés). Il est temps de soutenir sans peur, les politiciens qui viendraient donner un nouveau souffle au Cameroun, car ce pays est un lion dompté pour le moment.

Maintenant c’est confirmé que l’actuel président de la république est candidat à sa propre succession à l’âge de 78 ans. C’est une vérité difficile à avaler certes, mais qui ne saurait freiner notre élan de mobilisation et notre vœu légitime d’accéder à un changement porteur de meilleur. Pour quelqu’un dont la modernisation de l’Afrique et du Cameroun en particulier tient à cœur, il s’agit là d’une vérité qui nous fait encore déployer plus d’efforts afin d’éviter au Cameroun un scénario d’instabilité sociale, politique et économique.

C’est aussi confirmé qu’au moins 50 autres personnes ont présenté leur candidature à l’élection présidentielle de 2011, une vérité qui dévoile la face d’un pays dont les citoyens sont égoïstes et divisés en même temps. Chacun veut être président, mais personne ne peut accepter une coalition. Dans cette multitude de candidatures, notre devoir est de guider les peuples du Cameroun à faire un choix politique qui sort du cadre de la « mangeoire » et de l’ethnie. S’il est vrai que nous oeuvrons à tout prix pour un changement, nous avons malgré cela le devoir de choisir un président qui sera à la hauteur des attentes de nos populations et capable de briser toutes les difficultés qui minent notre pays.

Nous savons déjà aussi que la liste définitive des candidats à la magistrature suprême du Cameroun a été publiée par ELECAM. Le choix fait par ELECAM ne nous surprend pas et n’est pas crédible dans la mesure où cette institution est « téléguidée » par ceux qui veulent s’éterniser au pouvoir. Parmi les noms des 21 candidats retenus définitivement ne figurent pas celui de Vincent Fouda Essomba et Louis Tobie Mbida. Visiblement, les deux hommes qui incarnent une grande menace au pouvoir actuel ont été écartés avant que le vrai match ne commence. Visiblement, le RDPC et son président veulent se profiler comme étant la seule et unique alternative des ekang. C’est une décision amère prise par ELECAM. La liste définitive constitue un affront à l’émancipation politique et au dynamisme dans notre cher pays. C’est incontestable qu’à travers la décision d’ELECAM, le dynamisme et la vitalité politique venant des ekang sont « anéantis » pour des raisons inconnues. Mais comme je viens de le souligner, cette décision ne saurait freiner notre élan de mobilisation et notre vœu légitime d’accéder à un changement porteur de meilleur. Le vent qui souffle pour un changement et pour un monde équitable ne se laisse pas stopper ni balayer.

Dans la constellation actuelle du Cameroun, c’est l’actualité politique qui vient nous chercher dans nos bureaux de développeurs, d’ingénieurs, d’activistes sociaux etc. Si on se mêle de la politique, c’est à cause de ce simple constat qui fait que : « Au lieu de décoller comme d’autres pays africains, le Cameroun sombre plutôt dans l’abime inconnu, la médiocrité et la misère. En même temps, comme ce n’est qu’une minorité qui jouit de droits exceptionnels sur tous les biens indus d’un patrimoine commun, la situation n’est donc plus tolérable ». 40% de camerounais sont confrontés aux dures réalités de la vie quotidienne, et vivent (ou survivent) avec moins de 2 dollars par jour, d’après le dernier rapport de l’ONU/Banque mondiale.

En regardant l’image suivante de notre chère Yaoundé, nous ne pouvons plus continuer à être indifférents à notre propre existence et à celles des millions d’autres compatriotes. Comment cela est-il possible que dans une ville capitale comme Yaoundé - qui est loin d’être un site désertique - que l’eau devienne une « denrée rare » ? L’image que je vous présente ici décrit parfaitement l’image du Cameroun et montre en même temps les inégalités qui y existent.


Essos, source d’eau. Une dame lave des habits et une autre lave du Ndolè
Source: beaugasorain.blogspot.com - Publié par Beaugas-Orain DJOYUM


Le Cameroun est un produit qui doit se vendre dans le monde, le Cameroun doit être « actualisé » parce que son fonctionnement ne passe plus avec la philosophie de ce monde dont les mécanismes de développement et économique sont devenus encore plus complexes. Un pays comme le Ghana nous montre que c’est possible aujourd’hui d’argumenter que le Cameroun peut faire mieux. Le Gabon nous donne raison aujourd’hui de penser que le Cameroun a les moyens d’organiser une coupe d’Afrique, surtout qu’il se dit « être la terre du football en Afrique ».

On se poserait alors la question de savoir s’il n’est pas légitime pour tout être humain de souhaiter un rafraîchissement de son entourage ? Le même président, les mêmes ministres, les mêmes clowns limogés, puis blanchis et restaurés, et ce depuis un demi siècle… Le Cameroun est-il la propriété privée d’une minorité ?

Nous ne devons pas perdre de vue que la monotonie et la routine empêchent la créativité, l’innovation et les exploits. Dans le cas du Cameroun, nous vivons en ce moment les conséquences d’une situation monotone et routinière qui fait que le peuple ait complètement perdu de sa vitalité. Le Cameroun a besoin d’une nouvelle génération d’hommes politiques qui peuvent avancer au même rythme que ce monde en pleine mutation.

Un article de Jeune Afrique titré « Cameroun, un lion endormi », consultez la page http://www.nkul-beti-camer.org/ekang-media-press.php?TAB=1&SUB=0&Item=1549, nous donne des indications sur ce pays, qui a plein de compétences et d’atouts mais qui ne réussit pas à exploiter son potentiel. Alors devons-nous accepter que notre beau pays, qui n’arrive pas à « s’actualiser », se ruine totalement ? Devons-nous accepter que notre cher pays soit corrompu du pied jusqu’à la tête ? Même les médias, qui sont supposés jouer un rôle moteur dans la société, se retrouvent dans les systèmes de mafia et de corruption. Voulons-nous vivre dans un pays qui ne reconnaît pas la compétence et qui favorise un système de laisser-aller et de laisser-faire sans une réglementation ordonnée et efficace ?

Oui j’ai le droit de m’aligner derrière une vision politique qui me donnera encore envie de parler de « Nation camerounaise ».
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Le tribalisme, une vérité camerounaise
La vérité camerounaise, celle qui fait encore plus mal, est de rendre tabou un thème qui entraînera un jour ou l’autre l’explosion sociale. Le Cameroun est un pays dominé par le tribalisme et l’ethnisme mais les grands acteurs politiques de ce pays couvrent un linge blanc sur cette blessure saignante.

Chacun sait que le mal social le plus dangereux est le sectarisme et l’intolérance entre les cultures. Mais les dirigeants de ce pays qui savent s’éterniser au pouvoir, ne s’engagent jamais à résoudre un problème si important. Ils sont d’ailleurs les premiers à diviser le Cameroun sous la base d’une discrimination accentuée. C’est ainsi que le ministre de la justice camerounaise dans ses déclarations rendues publiques par Wikileaks dit : « l’équation de la stabilité du Cameroun repose sur les variables de la détente entre le groupe ethnique Béti/Boulu de Biya, majoritaire dans la région sud du Cameroun, et les populations des trois Régions nordistes, connues comme le Septentrion, qui sont ethniquement et culturellement distinctes du reste du Pays. Le Septentrion soutiendra Biya aussi longtemps qu’il voudra rester président, selon les prédictions d’Ali, mais n'accepterait pas un successeur qui soit un autre Béti/Boulu, ou un membre du groupe ethnique Bamiléké, aux puissantes assises économiques ».

N’est-ce pas là une vérité qui annonce l’apocalypse au Cameroun ?

Le même ministre continue dans ses déclarations en déclarant « Les autres groupes ethniques du Cameroun nourrissent une méfiance pathologique vis-à-vis des Bamilékés (qui sont quelquefois perçus comme des co-conspirateurs avec les Anglophones, les soi-disant Anglo-Bamsi) parce qu'ils font montre d’agressivité dans l’extension de leur hégémonie mercantile au Cameroun. Les Bamilékés ont envahi Douala et conspirent pour étendre leurs communautés à travers tout le Cameroun, allant jusqu'à envoyer leurs femmes accoucher dans les régions les plus éloignées ».

La vérité camerounaise est celle d’un pays qui ne récompense pas les efforts des individus. On se permet plutôt de glorifier son appartenance ethnique tout en discriminant les autres cultures. J’ai toujours glorifié le peuple ekang sans pourtant émettre des ressentiments vis-à-vis des autres tribus camerounaises.

Ne confondez pas mon message de fédéralisme, de patriotisme ekang à un ressentiment. Je suis pour la tolérance entre les individus comme mon prochain article le démontrera mais je crois en même tant que le Cameroun va retrouver sa vitalité lorsque nous aurions totalement décentralisé ce pays et remis le pouvoir de décisions aux localités. Je souhaite que les impôts récoltés dans ma ville natale AKONOLINGA soient utilisés pour le développement de cette ville et non pas déposés dans les poches de quelques inspecteurs corrompus de l’Etat. Ce souhait est légitime et c’est cela la vraie décentralisation !
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Le Mouvement Nkul Beti et son « Cameroun de Demain »
Le Mouvement Nkul Beti veut orienter sa clientèle sur un bon chemin et la préparer psychologiquement afin de mieux affronter la troisième république qui, quels que soient les moyens licites utilisés et le temps écoulé… va arriver. Nous devons nous poser impérativement la question sur l’image de la troisième république, ce « Cameroun de Demain » dont je parle toujours.

Même ceux qui croient ne pas être affectés par la situation politique au Cameroun le sont. Les membres de la diaspora ekang, nos familles au Cameroun, nous devons tous prendre une décision vitale dans un mois, plus précisément le 9 octobre 2011. Notre sort et celui du Cameroun se trouve ainsi entre nos mains, dans une enveloppe, et c’est le moment de faire un choix historique. Oui il est de notre devoir de faire un choix historique pour un « Cameroun meilleur ». Alors le « Cameroun meilleur » c’est quoi finalement ? C’est celui qui va se constituer pour redonner espoir en général à la nation Camerounaise et en particulier au peuple ekang. Je crois être en mesure de dire que je souhaite un autre Cameroun qui donne la chance à chacun de ses enfants. Je voudrais que mon pays donne les chances d’émancipation à chacun car toute personne a ce droit d’émancipation et de perfection individuelle.

Le Cameroun actuel nous permet-il de briser toutes les barrières ? La jeunesse camerounaise a-t-elle les moyens de perfectionner son avenir ? Je parlais du choix que nous devons faire, il est alors important de revenir sur un certain nombre de questions avant de nous décider sur le chemin à venir. Et plus important encore, analyser sérieusement les moyens dont dispose actuellement le peuple Ekang, pour briser les barrières et atteindre sa perfection. Nous ne devons plus faire le choix aveuglement car je le répète encore ici, chacun de nous a le droit de rêver plus haut, chacun de nous a le droit de se souhaiter une vie pleine de perspectives et d’épanouissement.

Le « Cameroun de Demain » est un Cameroun qui ouvre le podium à tous ceux qui sont en mesure de faire avancer la société. Dans le « Cameroun de Demain », les plus forts tiennent les plus faibles par la main pour exprimer leur solidarité.
Le « Cameroun de Demain » est innovateur, excellent, ambitieux et il reconnaît qu’une « concurrence honnête » prônée par les règles élémentaires de la démocratie est utile pour que nous avancions plus loin dans nos efforts. Un pays qui est en manque d’une « concurrence honnête » et handicapé par : la corruption, le favoritisme, le tribalisme, le sectarisme d’état, la banalisation des mœurs, l’indifférence face aux difficultés du prochain, est un pays dépourvu de toute perspective de développement. Il s’agit là d’un pays sans vitalité.

Le Mouvement Nkul Beti dans sa mission veut présenter les choses telles qu’elles sont. Sans aucune ambition politique quelconque, en ma qualité de Coordinateur de ce mouvement, je lance un vibrant appel aux Ekang pour qu’ils se préparent. Nous sommes au seuil de la troisième république, et donc à l’entrée du changement si nous le voulons. Nous sommes les seuls à être maîtres de nous, nous sommes responsables de notre avenir. La nonchalance dans cette nouvelle république que nous allons voter, n’aura pas de place. Préparons-nous à la révolution qui nous fera avancer, préparons-nous à nous livrer à la concurrence des idées, préparons-nous à innover socialement. La révolution dont je parle ici est une question de longue haleine et exigera de l’excellence. La révolution dont je parle ici est pacifique, elle dit NON au système actuel qui ne fait que nous plonger dans l’inconnu et nous éloigner des réalités d’un monde en pleine mutation.
4
Ma ligne éditoriale
Ma ligne éditoriale ne peut que se référer aux ambitions du Mouvement Nkul Beti, celles que je viens jusqu’ici de présenter. Il est important de comprendre que ce mouvement se joue à deux niveaux interne et externe. Sur le plan interne, nous faisons un travail de fond qui n’a rien de « politique ». Ce travail nous donne la possibilité de nous occuper du « concret ». Le plan MNB est ici une preuve qui atteste qu’au fond, nos ambitions fortes se trouvent ailleurs, c’est-à-dire dans la concrétisation de ce qu’on appelle « roue de la mobilisation » lequel représente un concept clair et net de développement. Pour plus d’informations, je vous conseille de consulter la page http://www.nkul-beti-camer.org/mnb.php

Sur le plan externe et me concernant personnellement, je me comporte comme un acteur qui a un rôle à jouer, et que je viens de présenter dans ce document. Je ne me suis pas autoproclamé « Mobilisateur » pour rien et effectivement, la façon dont je me comporte lorsqu’il s’agit d’animer les esprits, d’aller au choc avec un peuple endormi, m’attribue automatiquement cette responsabilité de mobiliser les gens, pour l’édification d’un monde meilleur et équitable.

Vu la complexité et l’ampleur du travail qui nous interpellent, sommes-nous en mesure de clarifier exactement notre ligne éditoriale ? Je réponds par oui mais il faut prendre en considération les enjeux multidimensionnels que nous poursuivons. S’il est vrai que le Mouvement Nkul Beti représente d’abord un projet, il n’en demeure pas moins vrai que nous parlons ici d’une plateforme constituée d’un groupe cible d’au moins 12 millions d’individus avec différents goûts et intérêts. Nous faisons la promotion de ces personnes parmi lesquelles les politiciens comptent aussi. Ce qui veut dire que la politique fait aussi partie de notre ligne éditoriale.

Maintenant sur le plan de la conception, j’attire votre attention sur la page d’accueil de notre site de mobilisation. La philosophie que nous poursuivons à travers cette page est claire et innovatrice. En me demandant donc de clarifier ma ligne éditoriale, j’invite chacun à comprendre la philosophie qui se cache derrière les rubriques de notre page d’accueil. Je suis d’avis que le lecteur ou le visiteur se retrouve très rapidement à travers ces rubriques. D’ailleurs les observations faites en arrière-plan le démontrent. Et sans oublier que certains sites web de nos compatriotes se réfèrent désormais sur cette façon de présenter l’information, n’est-ce pas là une ligne éditoriale bien définie ?
En conclusion

Mon frère Séraphin EDOU-ALLOGHO qui se trouve de l’autre côté du NTEM, j’espère que ce voyage dans un « Cameroun meilleur » a pu te confirmer que nos ambitions sont seulement sociales, bien qu’elles soient rapprochées de la politique. Le Mouvement Nkul Beti est la voix et le chemin du peuple.

J’invite tout Camerounais et tout ekang à voter pour un « Cameroun meilleur ». Si vous ne le faites pas très prochainement, et que vous attendiez une autre fois, plus tard, alors nous aurions tous perdu en temps et en avantages.

Patrice Lumumba disait :
« A quoi nous aurait servi d’ailleurs de tarder, de pactiser davantage alors que nous avions pris conscience de ce que, tôt ou tard, il nous faudrait tout revoir, tout repenser par nous-mêmes, créer des structures nouvelles adaptées aux exigences d’une évolution proprement africaine et reconvertir les méthodes qui nous avaient été imposées, et surtout nous retrouver nous-mêmes, nous débarrasser d’attitudes mentales, de complexes, d’habitudes dans lesquels la colonisation nous avait maintenus durant des siècles ? Le choix qui nous a été offert n’était pas autre chose que l’alternative : liberté ou prolongement de l’asservissement. Entre la liberté et l’esclavage, il n'y a pas de compromis »

Allons ensemble voter pour un « Cameroun meilleur » !
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