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MOUVEMENT NKUL BETI
Mobilisation
Le cri de liberté d’une femme de terrain : Entre l’abandon et l’obsession de gagner
Source, auteur, copyright
© Maurice Ze, Coordinateur du Mouvement Nkul Beti
Chère amie X du Mouvement Nkul Beti, je me réjouis de vous lire et de constater que dans ce Cameroun, des femmes et des hommes d’honneur continuent à œuvrer à l’ombre pour le bien de notre pays et de l’Afrique en général.
     Date de publication: 22-07-2012   07:30:57
« Monsieur Maurice bonsoir
Je travaille pour les projets de développement dans le Nord Cameroun j'approuve votre initiative et vos pensées créatives ouvertes à la communauté Camerounaise.
A votre avis les Camerounais vivent-ils la liberté? Tendre la main c'est bien beau, mais comment tendre cette main? Tandis-que la liberté n'est pas vivante au Cameroun elle est seulement théorique mais pas au plan pratique.
L’aspect associatif serait et est très vivant au Cameroun pour mieux accompagner le développement. Contrairement nous observons que ceux qui tendent les mains pour le développement et créent des associations à but non lucratif butent toujours à l'égoïsme des certains Chefs, Autorités administratives, et Gouvernementaux qui d’ailleurs ont l'habitude d'utiliser leurs pouvoirs pour dévorer ceux-ci au lieu de les encourager et les accompagner afin que leurs mains soient tendues pour la nation.
Je vous serais reconnaissante quand vous penseriez à créer un projet qui pourra défendre l’intérêt des Petits constructeurs de l'ouest et dans d'autres régions du Cameroun qui sont dévorées que de construire les chefferies.
L’on ne peut avoir un désespoir pour son pays natal mais plutôt penser à le faire sortir de la mangrove. »

Message d’une amie X du Mouvement Nkul Beti adressé à Maurice Ze


Chère amie X du Mouvement Nkul Beti, je me réjouis de vous lire et de constater que dans ce Cameroun, des femmes et des hommes d’honneur continuent à œuvrer à l’ombre pour le bien de notre pays et de l’Afrique en général.

Votre message nous amène au cœur des réalités camerounaises et soulève une fois de plus la question des libertés au Cameroun. De quelle forme de liberté parlons-nous ici ? Si j’ai bien « décrypté » votre message, je dirais qu’il s’agit du cri de liberté d’une femme de terrain en perte de motivation face à son impuissance vis-à-vis des détenteurs de pouvoirs.
Les femmes et hommes de terrain sont-ils réellement libres à exercer leurs activités au Cameroun ? Existe-il un manque de liberté au Cameroun à tel point que nous soyons incapables d’aider ce pays à se développer ? Comment comprendre que les Chefs et les Autorités administratives s’abstiennent à soutenir des initiatives locales de développement pour des raisons parfois intolérables ? Faudrait-il que chacun de nous devienne un des leurs en pensant d’abord à sa propre survie à travers une indifférence absolue aux problèmes majeurs de notre société ? Les femmes et hommes de terrain de notre société sont-ils des cons en déployant des efforts parfois sans contrepartie afin de donner espoir à des familles sans revenus et perspectives ?

Etant l’un des acteurs qui encouragent les initiatives sociales, je me sens aussi concerné autant que vous. D’emblée, d’aucuns diront que je suis affecté par les mêmes difficultés que vous. Pourtant les initiateurs et réalisateurs de projets sociaux ne connaissent pas les mêmes problèmes sur le terrain pour une simple raison que chaque projet a ses spécificités.
Vu mes modestes qualités d’animateur et de motivateur, il serait important de savoir si de mon côté, je suis de la même manière victime d’un manque de liberté pour exercer mes activités bénéfiques à la société africaine.

Ma manière de comprendre mon environnement est « atypique ». De mon point de vue, je pourrais donc paraitre comme celui-là qui ne connait pas ou qui ignore totalement les réalités locales. Plus important, la priorité pour moi est de vous motiver à ne pas baisser les bras car réaliser un projet n’est pas du tout une trivialité.

D’une manière générale, quels sont les conseils que je donnerais à quelqu’un qui lutte pour le bien d’un pays et qui est confronté aux difficultés quotidiennes camerounaises ? Voici ma petite réflexion à ce sujet…
1
La liberté, une question d’esprit ?
En ce qui me concerne, je me sens libre lorsque je suis en mesure de m’émanciper et de me développer afin d’atteindre mes aspirations personnelles. Elles peuvent parfois coïncider ou être identiques aux aspirations professionnelles. Je suis d’avis que la liberté est d’abord une question d’esprit car c’est dans nos esprits que se forme le dynamisme nécessaire pour être libre et d’agir en toute liberté.

Aucune personne au monde ne pourra vous empêcher de rêver, de croire à un changement de la société et surtout de l’Afrique des pauvretés. A ce niveau, les Chefs ou les Autorités administratives n’ont aucune influence sur vous pour la simple raison que votre esprit vous appartient totalement. « Vous êtes maître de vous comme de l’univers ». Votre esprit est pour vous et rien que pour vous.

Permettez-moi de citer l’exemple du Mouvement Nkul Beti pour soutenir mes propos. Je me souviens des réactions de mes frères et sœurs beti lorsque pour la première je déclarais publiquement que je vais rassembler les beti des quatre coins du monde. Ils se sont moqués de moi en me traitant de quelqu’un qui n’a pas les pieds sur terre. Mon état d’esprit, généralement imperméable aux forces externes surtout dans le cas du négativisme, me donnait cette liberté de me projeter dans le « Cameroun de Demain » et de voir loin.
J’ai souvent l’habitude de dire que je suis un rebelle mais en réalité, c’est mon état d’esprit qui lutte contre tout affront au modernisme, à l’émancipation et à un monde équitable. C’est grâce à mon état d’esprit et à ma manière de comprendre la liberté que MNB existe aujourd’hui. Nous devons voir les choses loin, comprendre que seul le ciel est la limite pour nos aspirations (Sky is the limit) et si possible anticiper les décisions. Malgré toutes les intimidations autour du MNB, j’avais compris que je suis libre d’œuvrer pour un monde meilleur et personne ne pourra m’empêcher d’avancer.
Je me suis intronisé comme « Mobilisateur des Ekang » sans l’accord des autres, un peu égoïste mon action, mais j’en avais marre d’attendre cette « liberté physique et touchable » qui tardait à venir. Mon état d’esprit me permettait déjà de me célébrer comme un homme libre au moment où je lançais le Mouvement Nkul Beti. Et au fait, l’une des motivations qui ont conduit à la naissance de ce mouvement est mon indépendance que je voulais à tout prix préserver face aux interminables difficultés du monde Ekang.

A mon avis, si nous souhaitons ne pas rester dans une situation stagnante dépourvue de toute perspective, nous devons nous préparer, en commençant à modeler notre état d’esprit. Le monde des réalisations est sans limite et ne connait pas de limite, c’est grâce à notre état d’esprit que nous pouvons atteindre tout ce que l’on se donne comme mission.

Regardons plus loin et posons-nous la question, pourquoi les visionnaires et les pionniers ont-ils une avance sur nous ? Selon moi, c’est parce qu’ils se sentent libres dans l’esprit malgré toutes les difficultés réelles. L’état d’esprit de ces personnes ne connaît pas de barrières mentales ni physiques.
2
La liberté, une question de motivation ?
On ne saurait parler de liberté sans revenir sur la question de motivation personnelle. Quel est le degré de motivation que nous disposons pour atteindre nos aspirations ? Ne dit pas-t-on pas que la liberté ne se donne pas, elle s’arrache ? Sommes-nous suffisamment motivés pour mener un combat existentiel face aux conservateurs et égoïstes qui veulent à tout prix nous voir échouer ? Il est certain que nos idées ne seront jamais acceptées par tous. Le chemin qui nous conduit à la réussite est long et difficile à parcourir, dès lors, nous sommes conseillés à nous mettre dans un état à pouvoir défendre nos idées à chaque fois que c’est nécessaire.

Pour les femmes et hommes de terrain, la motivation est très importante car toute personne qui compte réaliser un projet doit s’attendre à d’énormes difficultés, surtout dans un pays comme le Cameroun. Si à chaque fois qu’on nous met des bâtons dans les roues, nous nous résignons, alors on donne l’occasion à ceux-là de porter directement atteinte à notre état esprit qui, constitue une arme puissante pour préserver notre liberté. Ne perdons donc pas la motivation, sinon nous créons automatiquement des barrières mentales qui encombrent notre état d’esprit et des barrières physiques autour de nous.

Ceux ou celles qui sont impliqués au développement de l’Afrique et actifs sur le terrain ne seront jamais épargnés des tracasseries administratives. La meilleure approche à adopter face à ses tracasseries : on vit avec les difficultés quotidiennes africaines, on les affronte et on les écarte sur notre chemin. La détermination, un atout assez important du monde des réalisations pour lutter contre toute sorte d’embuscades.

Me concernant personnellement, je suis un fervent croyant de mes propres idées et je suis prêt à mener le combat nécessaire pour arriver à ce que je me souhaite. Bien que les problèmes m’envahissent de tous les côtés, je ne suis pas prêt à capituler.
3
La liberté, une question d’organisation ?
Permettez-moi de citer ici un passage d’un de mes articles : « Je ne sais pas si je dois encore souligner ici que Paul Biya domine sur ses opposants parce que ceux-ci ne connaissent pas ce qu’on appelle organisation. Comment s’organiser pour arriver à ETOUDI (présidence du Cameroun) a toujours été la question qui a donné les maux de tête à tous les opposants camerounais. »

L’organisation, un élément fondamental de la réussite. Revenons sur le cas du Mouvement Nkul Beti. Pourquoi ce mouvement s’est imposé malgré toutes les hostilités ? Le secret, je vous le dévoile, le site www.nkul-beti-camer.org représente l’une des clés de la réussite de ce mouvement. Ce site constitue l’arme médiatique pour la campagne de mobilisation que nous menons depuis quelques années. En effet, avant de lancer MNB, il nous fallait un moyen de communication pour exprimer et envoyer nos idées dans les quatre coins du monde. La mission du Mouvement Nkul Beti est pleine d’enjeux et a besoin d’une plateforme indépendante (le site) qui nous offre à tout moment les moyens de s’exprimer sans chantage, sans sabotage et manipulation. Pour mon rôle dans le mouvement, j’ai toute la liberté de vulgariser mes informations, de les choisir voire même de manipuler l’opinion. Ce présent article sera publié sans à avoir recours à d’autres médias… Voilà une forme d’organisation pensée qui nous amène loin. Imaginez-vous que ce site n’existerait pas, on ne parlerait jamais du mouvement pour la simple raison que nos protagonistes, concurrents et autres trouveraient très vite un moyen d’empêcher que nos idées soient propagées dans les quatre coins du monde.

Bien évidemment, parler d’organisation nous ramène aux problèmes de ressources et moyens. Malgré tout c’est important de définir la manière à laquelle on s’organise pour atteindre nos aspirations. Tenant comptes des difficultés locales africaines, l’organisation devient primordiale et c’est presque la survie des initiatives. Si vous n’êtes pas bien organisé dans la gestion de vos activités, il vous manquera le minimum de liberté nécessaire pour une gestion optimale.

Si l’administration vous met des bâtons dans les roues, développez une autre intelligence pour contourner le mal administratif. Naturellement que ce n’est pas facile, mais toute activité doit s’accompagner d’une organisation bien définie et pensée. Il est important de savoir comment arriver à nos aspirations.
4
La liberté, une question de passion ?
Les êtres humains sont appelés à participer à la construction du monde d’une manière ou d’une autre. A mon avis, c’est important d’aider les plus faibles à se lever ou à se relever, quelques soient les conditions de notre environnement. C’est aussi ainsi qu’on arrachera la liberté tant souhaitée dans les pays d’Afriques noirs.

Parlons-nous d’une méthode exacte qui nous met dans une position idéale à pouvoir contribuer au développement de l’Afrique ou du Cameroun ? Je dirais non. Le plus important, nous devons être persuadés de nous-même et de nos choix. Nous devons avoir la passion pour la chose que nous représentons et défendons. Par rapport à mes expériences, aider dans le social voudrait aussi dire développer une passion pour le social. Sans cette passion, nous ne serons pas en mesure de faire face aux difficultés qui nous minent de tous les côtés. Sans cette passion, nous serons parfois contraints d’agir malgré notre volonté.

Lorsque nous sommes passionnés par une chose, notre état d’esprit ne connait pas de barrière pour cette chose. Autrement dit, avoir de la passion pour une activité sociale nous met directement dans un état d’agir sans trop tenir compte de notre entourage parfois miné. La passion nous fait oublier les sacrifices que nous faisons chaque jour pour le bien des personnes en manque de perspectives. Elle nous fait dégager des forces qui nous permettent d’aborder les problèmes avec plus de facilité. Pour moi, une autre expression de liberté.
5
La liberté, une question de REAL POLITICS ?
Un bon état d’esprit, une motivation assez grande, une bonne organisation et une passion pour la chose sont-ils suffisants pour parler de liberté d’agir sur le terrain ?

Les observations faites au Cameroun montrent qu’un bon nombre d’initiatives sociales se voit obligé de se mêler de la politique ou de se transformer totalement en des regroupements politiques. Cette situation est l’une des sources d’un manque de dynamisme social : le pouvoir social est presque inexistant, pourtant on a tant besoin de ce pouvoir social, c’est lui qui sera en mesure de sortir le Cameroun de la pauvreté et nous donner la liberté tant revendiquée.

Les femmes et hommes de terrain sont-ils appelés à utiliser la tribune politique pour résoudre efficacement leurs problèmes ? Cette question nous ramène à ce que les anglo-saxonnes appellent « Real Politics »

La politique réelle au quotidien exige en premier lieu de revenir sur les forces que nous offre le social combiné avec l’esprit de masse, de les coordonner efficacement et de les doter de plus d’atouts sur le plan de développement, car finalement, un social bien organisé lutterait efficacement contre les maux quotidiens que connait actuellement la société camerounaise.

Le deuxième aspect de la politique réelle au quotidien se situe au niveau de l’attitude à adopter face aux réalités locales. Pour dire vrai, dans un pays comme le Cameroun, ce n’est pas suffisant d’avoir un bon état d’esprit, une bonne motivation ou une passion pour la chose. En effet, les femmes et hommes de terrain doivent adopter des comportements favorables à leurs activités et faire des compromis afin que ses activités marchent positivement.

Comment se définit maintenant cette politique réelle au quotidien ? Devenons-nous coupable, si on décide de collaborer avec la mentalité locale en fermant les yeux sur les grands maux de la société tels que la corruption et le favoritisme ? Ses deux questions ne sont pas faciles à répondre surtout que nous parlons ici de projets ou des activités à mener à bonne fin.

D’une manière générale, une femme ou un homme de terrain devrait faire preuve d’intelligence en mesurant l’apport d’une application de la politique réelle au quotidien en fonction des moyens utilisés et des attentes. Ce qui nous ramène à une question d’ordre éthique et humanitaire, elle est pertinente : Devrait-on refuser de remplir les poches d’une Autorité administrative qui exige sa part d’argent tout en sachant que cette Autorité peut décider de faire échouer un projet qui nourrira des dizaines ou des centaines de familles ? Autrement dit, le prix à payer pour un refus de corrompre est-il éthiquement supportable ?

Pour les idéalistes et pour ceux qui croient en un Cameroun meilleur qui donne la chance à tout le monde, appliquer une politique réelle au quotidien n’est pas une évidence. Les idéalistes se font rapidement claquer la porte au nez au Cameroun à cause de leur refus de collaboration avec la mentalité locale.
Pour les hommes d’affaires assoiffés de faire des bénéfices, la politique réelle au quotidien a son prix qui dépend de la valeur du projet qu’on voudrait faire avancer. Un homme d’affaire peut facilement collaborer avec la mentalité locale camerounaise. Il peut facilement corrompre, faire des courbettes de portes à portes pourvu que ses activités à but lucratifs marchent.
Conclusion

Chère amie X du Mouvement Nkul Beti, je suis persuadé qu’en créant votre association vous avez suivi le vent de la liberté. Vous êtes libre de baisser les bras ou de capituler devant les difficultés locales. Vous êtes aussi libre de lutter pour vos aspirations. Personnellement, je vous conseillerais de ne jamais capituler devant une mission. Si pour le moment vous êtes impuissante devant ces Chefs et Autorités administratives, il vous revient de définir une nouvelle tactique pour contourner cet entourage qui est hostile à votre progrès.

Ne donnez pas raison à l’environnement qui conduit le Cameroun au bord d’une explosion sociale en capitulant. C’est votre devoir !

Pour terminer, les Chefs et les Autorités administratives qui forment un affront au développement ne sont généralement pas en mesure d’évaluer les efforts à fournir pour mettre un projet en marche. Peut-être qu’il faudra un jour que le gouvernement Camerounais entame une campagne nationale sur l’apport des projets de développement pour mieux éclairer les détenteurs de pouvoirs.

The Independent
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