Erick-Achille Nkoo est né en 1982 dans le petit village de Nkolya dans l’arrondissement de Nkolmetet au centre du Cameroun. Professeur des sciences de l’éducation et de la culture, et enseignant de la langue arabe, Erick-Achille Nkoo est passionné de l’écriture, il est auteur d’un roman, d’un recueil de poèmes, et de plusieurs essaies.
Pays d'origine : Cameroun
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Tamtam : le réveil du peuple
Achat et vente Achat et venteParu chez EdiLivre Prix papier: 10,92 € Prix PDF: 6,90 € Prix ebook: 11,92 € ISBN : 9782332510631 Plus d'infos Ma plumeMa plume appartient au peuple C'est pour lui qu'elle écrit Lui obéit et fait sa volonté Sa bille pointue pique les injustes Qui refusent d'être plus justes J'ai vu mon oncle voler J'ai vu mon oncle voler Puis s'envoler Il s'en est allé en toute quiétude Sans panique et sans inquiétude Il n'a pas volé un œuf Mais un bœuf L'œuf est tout petit Le bœuf au moins lui suffit J'ai vu mon oncle voler Dans sa mallette, des billets cambriolés Qu'il prétend avoir eu par décret Il les comptait tout discret Me suppliant de garder son secret Mon oncle est un Ministre Qui met l'économie du pays en sinistre Gestionnaire indélicat de la fortune publique Rue de la joie Prostituée trouble de l'ordre public. Monsieur le ministre au dessus de la loi Mon oncle ministre féroce animal Vole sans savoir que cela peut-être fatal Mon oncle n'a pas volé un œuf Mais un bœuf L'œuf est tout petit Le bœuf au moins lui suffit Poète Poète qui écrit Romancier qui décrit Ecrire pour être libre Et libérer ce peuple en déséquilibre Qui souffre des avanies humaines Pour lequel tant de peine Poète qui protège les siens Sous la pression des mberés gardien du bien Monsieur interdit de tout écrire Mais pourquoi…..? Parce que c'est moi le patron N'osez plus écrire un seul mot poltron Voulez vous vivre tranquille tout émue? Arrêtez donc ces poèmes crus Ah souvenez-vous du prêtre assassiné? Poète comme vous très engagé Dernier avertissement à vous donner A défaut votre fin va sonner Pourquoi un tel conseil Quand on ne peut faire pareil Le fonctionnaire de chez nous Le fonctionnaire de chez nous Travaille au nom de l’Etat ; Mange au nom de l’Etat ; Boit au nom de l’Etat ; Dort au nom de l’Etat ; Pisse au nom de l’Etat Défèque au nom de l’Etat ; Respire au nom de l’Etat Ment au nom de l’Etat Abuse le peuple au nom de l’Etat Vole au nom de l’Etat Et ruine l’Etat au nom de l’Etat Familial Mon ami était mon père Il avait même épousé ma sœur Et moi j’avais sans savoir sa fille Il était donc mon beau-frère Etant aussi mon beau père C’est après que je le su Lui non plus ne le savait. Pour ses fils j’étais un oncle En même temps c’était mes frères, C’est Apres que je le su Lui non plus ne le savait. Et ma mère chez l’oncle SAM Rencontrant un monsieur imposant L’épousant maria grand-père, Faisant de moi frère de mon père Car leurs enfants étaient mes frères C’est après que je le su Lui non plus ne le savait Et c’est ainsi que je devins : Fils ;beau-fils ;frère et beau-frère de mon père désordonné Qui pouvait donc dire quoi a qui et en tant que qui ? Handsome incolor Petite dame Petite dame de mes nuits, source de mes désirs Laisse-moi m’endormir sur ton plateau ensoleillée Aux deux monts charnuset fidèles de ma bouche d’enfant. Laisse-moi me balader sur l’héritage de tes parents Terrain de tendres paysages aux petits chemins d’extase. Petite dame de mes rêves d’espoir, Sans peines et sans amendes je veux connaitre ta maternité. Dame de mes petits secrets, emmène-moi á Morphée cette nuit. La vraie grandeur Mais je jure par Dieu ! je te le dis Je me plairais un peu fade Si tu étais un ange. Je t’aime imparfaite, Car c’est tuer l’honneur qui sied en moi Que tu sois ange et moi Homme Pas déjà facile d’être Homme a côté de Dieu ! Pèche contre moi pour que je te pardonne Je veux te pardonner Réponse rouge Et la femme répondit d’un air adouci Se faisant importante Aussi charmante qu’un diamant, A cette bêtise d’homme qui se croit tout en somme : «Qu’étais tu donc ? Qu’un pauvre homme vivant sans goût Dans un endroit sans égouts Qui te mettait dans le dégoût ! » Ajoutant comme elle sait changer : « Pauvre malheureux ! » Enigme En somme je suis malheureux En somme je pourrais être Dieu ? Somme toute je suis deux choses Jamais l’une sans l’autre En somme je suis un Homme Mais, beaucoup plus clément alors ! Ce n’était pas grave pour eux Et la terre noire et fertile était inculte Et tous les villages se vidaient Et les jupes devenaient plus courtes Et le tableau était sombre Et il n’y avait point d’effort Et l’ouverture sacrée était une poubelle Et les vieillards mourraient Et les cases étaient sans rajeunissement Et les bananes pourrissaient dans les villages Et la ville était abondée de mendiants Et le faux se mixait avec le vrai Et les ayant droit mourraient de faim Et on ne savait plus qui était qui ? Et le monde était irraisonné Et on était trop occupé par des diners Et des comptes d’argent extorqué aux citoyens impuissants Consultez l’ouvrage en ligne Les livres de l'auteur
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